Un quatuor de Paname formé/soudé autour des luxuriances mélodiques et vocales envolées de Félix Perez. Des arrangements sobres, dévoués à un rock intemporel qui boise sous aspérités, à un folk séculaire qui fouille au plus profond de ses Anglo-Saxonnes racines.
You & You en concert
You & You : l'historique des concerts
Lu.
31
Mars
2014
Je.
10
Oct.
2013
Ve.
01
Juin
2012
Maison de la Musique - Meylan (38)
Lu.
19
Déc.
2011
Gibus - Paris (75)
Sa.
10
Sept.
2011
Square du Commerce - Paris (75)
Sa.
07
Mai
2011
Salle des Sports - Guémené-Penfao (44)
Je.
21
Avril
2011
Place Léo Ferré - Bourges (18)
Lu.
24
Janv.
2011
You & You : les dernières chroniques concerts 3 avis
Moriarty - You & You
La première partie que nous propose L'Usine, pour nous mettre en appétit avant Moriarty, est juste idéale. C'est un super beau gosse avec une voix d'ange qui se casse légèrement dans les aigües, assurant un set tout simple de guitare et voix, composé de balades un peu folk. Une belle simplicité pétrie d'une grande émotion, pour un univers en parfait accord avec celui de Moriarty. La réverb donne beaucoup d'intensité à la voix de Félix Perez, qui semble dans une bulle la plupart du temps, tout en sachant nous donner l'envie d'y entrer. Et puis, petit à petit, il se lâche de plus en plus, jusqu'à amorcer parfois quelques déhanchés, accompagnés de sa voix qui se fait plus sinueuse au fil de ce set. Puis il fait une petite pause pour expliquer qu'il se sent un peu seul, étant le dernier rescapé de son groupe pour ce soir. C'est pourquoi il fait appel à sa "Tourneuse", qui sait aussi chanter et qui va venir lui porter main forte pour quelques morceaux (malgré un accident de voiture !) C'est ainsi qu'ils vont entamer tous les deux Dancing In The Dark puis The Road, qui vont donner un côté un peu plus soul à ce set, avec ces ballades vraiment planantes. Leurs deux voix s'accordent à la perfection, toutes en subtilité, avec pour lui... Lire la suite
Robin Leduc + You & You
Soir de fête pour le chaud public de l'anticonformiste Robin Leduc au Point Ephémère à Paris, le lundi 24 janvier 2011... La fort enlevée présentation de son très recommandé album Hors-pistes (sorti chez Tôt Ou Tard en octobre 2010) avec groupe au complet et section de cuivres avait en effet tout pour enchanter les amateurs de chanson rock française nonchalante, non geignarde, non passéiste et non dénuée de talent pour intégrer en finesse des influences soul, jazz et bossa nova... Après une première partie anecdotique et dispensable - la folk pop mielleuse, consensuelle et peu aventureuse des pourtant très applaudis et soutenus par l'assistance You & You - Robin Leduc apparait sans ses lunettes de vue (pour éviter de les casser une fois encore d'après ses dires) mais avec un groupe irréprochable (batterie, trois cuivres, synthés, orgue/basse/omnichord... ), sa guitare électrique, sa voix de poète lunaire pas toujours bien luné ou réveillé et ses morceaux vraiment bien foutus. Immédiatement, comme sur son disque, le charme opère, grâce à la gentille "branleur attitude" du monsieur, à sa manière de chanter - décalée et un peu blasée - ses textes futés et désabusés et à sa façon de faire se rencontrer les riffs basiques du... Lire la suite
Syrano, You and You, Jil Is Lucky
" Willkommen, Bienvenue, Welcome ! " (Parlez-moi de Grenoble...) Onze ans ! Cela fait déjà 11 vigoureuses années, que le Cabaret Frappe à la porte des " grands " du genre, et que la foule s'y presse, plaisir en bandoulière et yeux grands ouverts qui fouillent partout autour : entre concerts " découverte " (goûtés fessiers au frais, dans l'herbe !) artistes en devenir et/ou têtes d'affiche qui se laissent séduire puis emporter par un cadre et un accueil hors du commun. Tout en réussissant le tour de force de se fondre parfaitement dans la ville qui l'entoure, le Cabaret Frappé se dessine des contours propres à l'oubli, au rêve, au farniente, au décontracté de plexus qui adoucit l'âme, la tête, et le corps... Neuf soirées durant, cette édition 2009 aura accueilli et réuni en son jardin, des groupes aussi différents que Tahiti 80, Grace, Caravan Palace, DJ Cam, Anthony Joseph, le Super Rail Band Of Bamako, Huhg Coltman, Clare and The Reasons, ou, Joseph Arthur et ses Lonely Astronauts... Deux soirées durant, nous étions dans la place, au frais, partagés entre l'envie de ne rien manquer et une volonté évidente de changer de cadre, d'envies, d'habitudes... " Tu te paies des vacances en Isère aux frais de la princesse, quoi, en gros, non... Lire la suite
You & You : les chroniques d'albums
You And You : Keep It Safe
Chronique écrite le 19/05/2014, par Jacques 2 Chabannes
L'attente est une maîtresse affamée et langoureuse qui prend doucement des formes et roule sur elle-même pour s'épaissir d'envies inassouvies et rêves brisés (un peu plus) à chaque révolution terrestre ; à chaque rendez-vous manqué ou repoussé de vive contrariété ; lors de chaque frustrante annulation ou laid décalage de dernière minute. Une amie de cur ou sur de cour, qui finit (logiquement) par se dresser contre vous puis fendre de décidé le nuage de brume et incompréhension installé petit à petit entre vos deux âmes en souffrance pour vous faire la peau d'un coup de griffe précis et meurtrier. C'est un fait (souvent) avéré. Sans cesse honni ou craint, mais néanmoins renouvelé à l'envi. Six longues années se seront donc écoulées entre la sortie des premières démos du gars Félix (Pérez) une belle tournée estivale des salles à l'été 2009, et l'officialisation de ce très attendu (de mes feux) Keep it Safe : une (quasi) éternité avec vue sur l'amer... tume, et le regret. Regret que le projet n'ai pas abouti plus vite et relative amertume vis-à-vis d'une première sortie sur iTunes et d'un paysage médiatique somme toute peu enclin à faire le Buzz avec de la qualité ou délaisser ses habituels os à ronger (pales descendants de... Lire la suite
You And You : You and You (and some other people)
Chronique écrite le 08/10/2009, par Jacques 2 Chabannes
" Lui ET MOI ! " (Voyage à Deux...) La première fois que j'ai jeté un regard vers " Lui ", je me suis senti morose, frileux, hésitant, incertain de l'envie : comme obligé de poursuivre et pousser plus avant une investigation menée lors d'un brillant concert goûté au plus proche de l'os - tendu sous ligaments et cordes - quelques jours auparavant, à peine ; en une lointaine terre Grenobloise baignée de sueur, enveloppée de douces senteurs (f)estivales, vacances postées à deux pas des étoiles sur voûte. Du pur plaisir... Approcher un disque, au fond, c'est comme tenter de capter une attention, c'est établir un contact avec une froide sphère aux multiples inconnues - lorsque celle-ci est, de plus, dépourvue de toute pochette aguicheuse d'iris, ou d'une quelconque enluminure graphique - c'est chercher un regard au loin qui brille de son absence, pour y plonger le sien avec avidité et fouiller sans attendre ; en quête du miroir de légende ou de la corde qui résonnera d'interne à son écoute : " Go Ask Alice ! "... Ou quand l'on rapetisse sous substance et que l'on en sort grandi, à nu, assagi. Pour vibrer, partir, ou/et, se souvenir, il n'est pas nécessaire d'être deux à errer - souffle coupé, prunelles baignées d'humide et organe de... Lire la suite