Chronique de Concert
Holy Curse / The New Christs
(Et plein d'entrain, Aussie !)
C'est toujours comme ça, dans cette région qui ne sait pas verser dans l'humilité, qui en fait toujours des tonnes, qui promet à la pelle ; qui fait d'une vague sardine, une réalité, et d'un réel projet culturel, une vague... Illusion ! (2013 ?).
En gros, les concerts se multiplient actuellement jusqu'à frôler la nausée, l'incapacité de fait, ou nous pousser à rendre définitivement les armes - tant il nous est impossible de suivre, financièrement et physiquement parlant ! - tandis qu'à partir de la fin de ce mois de Mai, la ville sera " officieusement " fermée jusqu'à la mi-octobre : pour cause de jeux d'eaux et d'épidermes à brûler consciencieusement des DEUX côtés, des semaines durant... Un non-sens !
Reste, que, comment faire la fine bouche face à cette initiative (à risques !) prise par les racés membres du magasin de disques Lollipop ? Celle de nous plonger avec délices, au sein du mythique et cultissime son " Australien ! ".
Une double affiche un brin biblique sur les bords, puisqu'elle nous propose, en vrac : les " Parisiens " d'Holy Curse et les incontournables New Christs : en gros, les " Nouveaux Christs " et la " Sainte Malédiction " (j'suis vraiment un trouduc' de la traduc', je sais, je sais !).
" Future : Now ? "
Dès la phrase d'introduction lancée par Mad Éric (chant), " Nous sommes les Holy Curse, and we're playing Rock'n'Roll ! ", tout est dit, annoncé, parfaitement résumé, et je sais pourquoi je ne ferais pas l'impasse sur cette chapelle, ni ne m'en tiendrais à l'écart, du reste, ou à distance respectable (pour cette UNIQUE fois...). Ce type de déclaration me fait immédiatement plonger tout au fond du franglais et du teigneux No Way Out There, boosté d'un solo estampillé MC5 : pour cause de sticker collé sur Fender qui y voisine fièrement avec un noir Black Flag de circonstance !
Tout du long de Bye Bye Preacher Man - dont les réminiscences Wild Thing, parsèment fièrement le pont - je ne peux que m'incliner devant la fougue et l'énergie déployée par le quatuor, qui enchaîne illico sur Let's Go Surfin' : une brusque montée d'intensité qui fait poisser sous les dessous de bras et sillons interfessiers tendus d'après... Une suite parfaitement au diapason, puisque dévouée aux Godfathers et à leur fameux I Want Everything ; dommage que la voix soit parfois, non pas " dans ", mais plutôt " sous " le mix : ce qui atténue d'autant l'énergie déployée, un " manque " fort heureusement récupéré par des " backing vocals " omniprésents.
Se profile alors, LE moment un poil " surréaliste " de la soirée, puisque Stu Wilson (batteur des New Christs) surgit alors sur scène, simplement équipé d'une paire de baguettes et d'une... Voix ! Pour venir se coller derrière le micro et marquer le tempo durant l'intégralité de Shit Happens (morceau extrait du toujours recommandable Feed The Dogs/2008).
Le solo de verre à bière interprété avec maestria - sans en renverser une goutte, quoi ! - par un surexcité du premier rang fiché tout contre Sonic Polo (guitare/churs) parvient à faire de Sister Soul un moment plus qu'à part : notre " tireur-tritureur " de cordes finissant littéralement à genoux devant ampli, avant d'aller brièvement s'essuyer front et favoris d'un même élan sur l'épais rideau noir du lieu...
Pendant qu'ils remettent " ça " sans moufter (ni souffler) je repense aux années fastes du retour du rock en France, aux cours des brinquebalantes 80's - du côté de Rennes, du Havre, ou de Bordeaux ! - sauf, que, ben... Ils jouent bien mieux aujourd'hui : c'est carré, net, senti, mais jamais, ô grand jamais, " propret ", " appris ", aseptisé...
Éminents dépositaires du " son " garage, ambassadeurs incontestés du genre à l'étranger - des tournées effectuées aux States et en Australie, ne peuvent qu'en attester ! - nos " Parisiano-Marseillais " (si, si, c'est possible !) savent ce que jouer et enflammer un parterre veut dire.
À l'heure où l'on glorifie les " bébés rockeurs " de Manuvre et les piteux articles pré-pubères à la Busty (et où Pete Doherty commence déjà à émarger au registre de vieux con, de has-been trop " aaââarty " !) il est plus que temps de pointer ce que 13 années d'existence peuvent amener à un groupe !
Plus je regarde Mad Éric bouger, racler de la corde et " manger " de la scène avec appétit, et plus je repense à tous ces stupides procès d'intention faits au gars Franck Black, pour une vulgaire histoire d'embonpoint, de joues, de poids, ou d'âge... Quelle connerie, et quels prototypes inachevés de critiques de salon à vue basse ! Les Holy Curse vieillissent bien, et ils vous emmerdent, vous : les dictateurs de la ligne, les fondus du capiton, les Staliniens de la peau tendue sous joues, les jusqu'au-boutistes du " teen ", les adorateurs d'ados en jeans taille basse, les aimants à Lolita de toutes formes, et confessions ! ! !
Lorsque la basse d'El Vinz et la batterie de Goolox, fusionnent ainsi d'envie pour doter City Slang (du Sonics RendezVous Band de Fred Smith) d'une double dose d'adrénaline, on se surprend à affronter l'attraction pour bondir au plus haut (ailleurs ET higher !) bras levés de plaisir, poing tendu d'une hargne toute juvénile, et " pas que ", tiens, juste heureux, quoi, en somme...
Plus ne leur reste désormais qu'à apprivoiser et canaliser cette décharge née du " live ", pour la coucher tout prochainement sur disque - avec Rob Youger aux commandes ? - je sais, je suis un vieux con, je dis encore " disque " et j'écoute même TOUJOURS des 45t ; quoique, à bien y penser, les Holy Curse en MP3, quelle hérésie, quel non-sens ! Ce serait comme émasculer un Italien en pleine puberté ou installer le futur détenu Phil Spector derrière la console du prochain Arielle Dombasle pour lui demander de se faire péter le corsage sur l'insensé River Deep... Mountain High !
No way, Baby ! ! !
" The Burning Of Marseille "
Dès le premier coup de baguette asséné très, très, sèchement sur la caisse claire, le ton est donné : impression corroborée par ce furieux We Have Landed porté d'une pulsation effrénée, acharnée, sans (récent) précédent en ces lieux ! Tandis que Rob Younger sautille prestement, ou se trémousse du bassin à la mode de Détroit, le reste du groupe usine sans ciller. Posté à ses côtés - telle une girafe coincée dans une baignoire sabot ! - la haute stature de l'alter ego Jim Dickson, semble destinée à aspirer ou bouffer tout l'espace dispo, et l'oxygène raréfié qui va avec.
" On a la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours ! " : quelques onces d'Audiard visiblement bâties pour le quintette d'Aussies en grande quête, qui nous fait face désormais (à moins que ce ne soit le contraire ?) ; ce que ne démentira pas la guitare de Dave Kettley, qui habille et incise sans se presser, sans esbroufe ni trompettes : du carré sans géométrie, glané à l'école du non-formatage, soit, mais néanmoins élevé sous la mère " plans séculaires du rock " (sans pour autant sonner plan-plan, justement !).
Le Rob s'accroche désormais au pied du micro et l'envoie valser de droite à gauche, tandis que quelques accords de claviers bâtissent doucement la suivante ; une suite de notes qui n'annonce pas la série des " slows " pour autant (ils le connaissent pas, ce mot, on vous dit !) mais bel et bien Psych Nurse, extrait du tout nouveau Gloria, à sortir sous peu en nos chaudes contrées Méditerranéennes (présentement sous chape, de moiteur absorbées). Une première incursion réussie vers les lointaines 60's : époque protée où les plexus savaient s'étendre doucement dans l'herbe " Grass " des parcs...
" En cas d'urgence : brisez la glace ! " : putain, faite-en de même et jetez-vous à l'eau depuis tout là-haut, vous-là, les " enfumés " du premier ! La liberté de suer (et s'enflammer) est à ce prix...
Qui ne dodeline pas de la tête d'un coup sec, n'est pas un... Un quoi, déjà ? À première vue, une partie de la présente assemblée déborde des cadres habitués de notre sudiste cité. Bon, d'accord, " ils " ont perdu 3 à 1 ! Bon, d'accord, ils ont eu des occasions... Des poteaux, aussi... Ils ont peut-être AUSSI été volés d'un Penalty, ok ! Mais ce n'est pas une raison pour rester fiché là-dessus, Ad Vitam Aeternam. Tiens, puisqu'on en parle : j'échange 12 barils de Gerets(Éric), contre un seul et unique " Plus Jeune " (Rob).
Baigné de sel liquide, fine croix d'or inversée (re)bondissant contre oreille : il semble ausculter chaque partie ou bribe du mur du son constitué, devant derrière et avec lui, et s'en servir pour maintenir l'énergie de l'ensemble ; quitte à y laisser çà et là quelque mélodie dans l'histoire.
Mon compagnon de droite se marre bruyamment : le chanteur des A-Phones vient de se laisser aller à " Pogoter " comme en ses vertes années, mais peine à décoller franchement et abandonne rapidement ; désirant plus que tout, sa bière fraîche, conserver ! Il a raison le gars Roger (Daltrey) " Ça " devrait pas vieillir... Sur la suivante - tandis que Dave et Brent Williams (claviers/guitare/voix) s'entrelacent de parties jouées et accords alternés - Rob semble me prendre à témoin ou espérer que je le " double ", côté couplet et refrain : alors que j'échoue désormais platement à reconnaître ou détacher tout titre de ce concentré d'acier qui coule et se répand alentour en nos modestes pavillons, tout de fusion " combustés "...
Une basse ronde qui draine la machine, une batterie au diapason qui annonce l'arrivée du riff qui tue, et les fantômes d'Iggy qui déboulent de hanches roulées : happez vos masques et respirez de frais, tant que vous le pouvez encore, parce qu'ici, H1-N1aux aguets (ou pas) la contagion peut s'avérer fatale, inévitable, définitive.
" Non, non, NON ! Le monolithique, c'est pas une période, je t'assure ! Ils vont tout simplement au bout de leurs idées : même quand ils n'en ont qu'une ! " (Je viens de soliloquer ceci à haute voix, devant le regard affligé de mes potes de virée !).
" C'est la première fois que nous jouons à Marseille ! Merci ! " : " allez, c'est du bla-bla, tout ça, envoie la suite ! " (semble alors lui lancer l'ensemble des participants, en retour, ou quelque chose d'approchant, en tout cas !).
Après These Reasons, le " Pogo " a de nouveau démarré tout devant : lancé par des " seniors ", dont un était même équipé de BÉQUILLES ! ! ! Y'a plus de " middle life crisis ", ça, non : rameutez la jeunesse, putain, ça devient ingérable ici, ou quand quadra, rime avec... J'en reste baba (pas cool, pas cool !). Ils ont beau avoir mis du temps à démarrer, ils nous débordent de tous côtés désormais : force reste à la JEUNESSE, putain, fait chier ! Est-ce que je vais bloquer les Facs, moi, en diurne ou en journée, hein ? Ça y est, ils ont pris le pouvoir - péril en tête - heureusement qu'ils sont rôdés, sur scène, pour contrebalancer et concurrencer sans trembler cette subite montée de sève, sous puberté affichée.
Je me sens désormais comme l'astronaute de 2 001 : j'ai fait de la purée avec ma matière et me grise de dangers " lévités " ; mes synapses ont sombré et feront bientôt tâche sur l'oreiller, à n'en pas douter...
Les titres se bousculent dans ma tête, tandis qu'ils se rafraîchissent vite " backstage " : Jenny, From On High, Truly Anaware, We Have Landed, Animilization, The Wheel et... Trop tard ! Les voici qui déboulent de nouveau : prunelles en fête, membres endoloris de tensions actions et coups portés. Rob peine visiblement à surnager, désormais, soit, mais s'il se noie quelque peu sous les assauts conjugués de ses camarades de je(ux) - durant She Comes In Colours (Love) ou The Seeker (The Who) - l'ADN de la soirée (lui) restera à récupérer ou éponger un peu partout autour, " façon " flaque (et suées) sous nos beaux corps fatigués et exsangues ; tous tendus de dense, électrifiés, en transe, broyés et comblés... Aussie !
P " 2Chab " S :
On m'a moult fois, reproché, de ne jamais, l'OM, ici, citer ; c'est chose faite, désormais...
Plus de photos par Pirlouiiiit en cliquant ici
et une petite de the New Christs : là
Du son Live à Marseille et une courte interview avec Rob Younger après le concert sur Meltingpod : meltingpod.free.fr/?p=196
Critique écrite le 21 mai 2009 par Jacques 2 Chabannes
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> Réponse le 21 mai 2009, par Chris Manzo
Je ne sais pas pourquoi, mais au beau milieu du concert, devant la débauche de décibels délivré par les killers australien, j'en suis venu à philosopher sur le concert d'ACDC qui se déroulera le 9 juin au stade vélodrome : Sans vouloir vous faire croire que c'était le concert du siècle, je peux vous certifier que la prestation des new christs n'a rien à envier au plus grand question énergie. D'entrée de jeu, le décor est planté : rob younger à la manoeuvre, son groupe et ses 2 guitaristes pied au plancher attaque le set avec une fougue faisant plaisir à voir { et à attendre accessoirement ! )quelques nouveaux morceaux encadrés par les anciens standarts ( we had landed, headin' south, like a curse) et le fabuleux comin' apart qui déclenchera une folle sarabande parmi [ hélas] le... La suite | Réagir
> Réponse le 22 mai 2009, par Louison
Super prog'! Super soirée ! avec deux groupes fantastiques et des New Christs en pleine décharge... Merci ! Pas vu ça depuis longtemps à Marseille. Super article aussi, même si j'étais dans le pogo et que je crois qu'on a fait égalité avec les "jeunes"... On les reprends quand ils veulent ! Réagir
> Réponse le 23 mai 2009, par Meltingpod
Un super concert c'est vrai ! Holy Curse a bien assuré cette première partie et les New Christs...ah ! ces Australiens, je ne peux pas m'en lasser : du son Live à Marseille et une courte interview avec Rob Younger après le concert sur Meltingpod Réagir
> Réponse le 24 mai 2009, par Philippe
Après cette impressionnante diarrhée chroniquale de mon collègue J2C, et pris par le temps (une semaine d'écoulée, déjà, ouch !), j'ajouterai que ce concert était couillu à organiser et que j'espère que ses vaillants organisateurs n'ont pas bu le bouillon (mon estimation d'entrées payantes étant légèrement inférieure à la jauge annoncée nécessaire). En tout cas la salle avait l'air pleine et c'est déjà une victoire en soi ! Excellent moment en tout cas avec enfin (pour moi) un vrai concert des Holy Curse, dont le son est devenu très bon à partir du moment où le batteur a réclamé un retour et qu'on a donc entendu tout le monde ! Il est vrai que je ne me lasse personnellement jamais du son MC5/Stooges/Lords of Altamont, alors si en plus le guitariste a la classe, que c'est un pote et... La suite | Réagir
Holy Curse : les dernières chroniques concerts
(mon) Festival Rock Solidaire #1 : Claque, Spectra, Benoit Dettori, Catalogue, Mr Vertigo, Holy Curse, Conger! Conger! par Philippe
Autour du Cours Julien, Marseille, le 19/11/2022
Marseille rocks, again ! Pour diverses raisons sanitaires mais surtout sécuritaires, la regrettée Rue du Rock n'a plus eu lieu depuis 3 ans. L'association Phocea Rocks de son... La suite
Cowboys From Outerspace + The Holy Curse par Philippe
La Machine à Coudre, Marseille, le 26/05/2011
Grosse affluence pour une belle affiche, ne serait-ce qu'au niveau du nom des groupes, ce jeudi soir : les 4 gunmen parigo-marseillais de The Holy Curse vont jouer leur dernier... La suite
Neurotic Swingers + The Aggravation + Holy Curse par Zhou
Cabaret Aleatoire, Marseille, le 17/03/2006
Live report initialement posté sur Massilia's Burning : https://massilia.burning.free.fr/
Etant tombé en panne dans l'après midi, c'est donc à bord de la diabolique Vandmobile, chargée à bloc, que nous nous rendons à la Belle de Mai et plus précisément à la Friche de la Belle de Mai et plus précisément au Cabaret Aléatoire (ouf). Grâce à mon... La suite
Holy Curse par Gumzampano
CICP - Paris, le 06/06/2004
Encore un excellent set d'Holy Curse!!!
Il y a une intensité chez ces gars-là , une vraie Rock 'N' Roll attitude , genre 100% Too Fast To Live.
C'est à dire que quand on les voit sur scène , on voit un de ces groupes qui a tout compris , qui a saisi le "truc". Quand au medley final "Super Fortress"(un truc comme ça)-"I Wanna Be Your Dog" , c'est... La suite
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LA MAISON DE L'AMOUR.Où étiez vous le 13 février 1993 ? Personnellement nous étions au Théâtre du Moulin pour le premier concert marseillais de Guy Chadwick et les siens. House Of... La suite
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