la Miroiterie - Paris 20ème : les concerts
la Miroiterie - Paris 20ème : l'historique des concerts
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Miroiterie : les dernières chroniques concerts 3 avis
Victory and the lads, Headwar, Torture Nounours, Talibam
Au carrefour du jazz, du hardcore, du rock instrumental, des Shaggs, avec une pincée de n'importe quoi, l'Orgakliton s'est fait une spécialité de nous faire découvrir des musiques déglinguées. C'est très frais, ça se mange sans faim et sans fin. Ce soir, le tarif d'entrée était de quatre euros pour quatre groupes. Cela devait commencer à 19h avec Victory and the lads, un groupe de quatre américains. Nous n'en vîmes que deux, bien après 19h. Un garçon et une très jolie fille dans une robe de gaze noire. Les deux autres, deux mâles, étaient en train de se perdre dans les rues de Paris. Amputés de ces deux lads, Victory nous a quand même interprété deux morceaux, sur le pouce. Deux titres, c'est un peu court pour se faire une idée. Surtout, ces deux là, assez horribles, bordéliques, gueulards et désaccordés. Plus tard, je suis allé sur le net vérifier et je puis vous dire que Victory and the lads vaut mieux que ça. Vint ensuite Headwar, des Amienois. Il est moche leur nom. Il devrait le franciser. Edouard, ce serait beaucoup plus original et puis ça éliminerait cette bête image de guerre. Headwar, c'est bon pour un banal groupe de death métal. Or Headwar n'est pas banal. Des jeunes qui s'inspirent des Melvins (métal déviant)... Lire la suite
TG + Chichi y los Putos + Agripon + Glen or Glenda + Radikal Satan
Critique écrite le 13 décembre 2004, par Bertrand Lasseguette
La Miroiterie - Paris 12 décembre 2004
Et nous revoici à la Miroiterie pour la suite et la fin du festival klit. Cinq groupes vont se succéder pour, à chaque fois, de courtes performances d'une durée moyenne de 30 minutes. TG, est le premier à se lancer ce soir. Se lancer n'est pas le terme le plus approprié puisque le garçon est du genre timide, engoncé dans son anorak, la casquette vissée sur la tête et des baskets très rouges pour que nous regardions tous ses pieds. Pour le premier morceau, il tourne le dos au public, penché sur un synthé. Il envoie une grosse rythmique minimaliste qui noie ses paroles. On est dans une ambiance lo-fi typique, très proche de Casiotone for the painfully alone. Et justement, il enchaîne avec un très beau solo de claviers, puis reprend le micro, et la parole, pour une sorte de hip hop où il répète "Jamais t'aurais dû arrêter la 8°6". C'est la seule phrase à peu près intelligible qu'il prononcera. Le message n'en a que plus d'impact, d'autant qu'il appuie ce propos en vidant une canette de cette infâme boisson. Une lampée de bière et le voilà attrapant une guitare désaccordée dont il tire une série de riffs saturés tout en continuant à chanter en anglais. Il terminera sa performance avec cette même guitare, sans plus chanter, ni... Lire la suite
31 Knots + GI.Joe
Bon, les amis, autant vous le dire tout de suite, il y avait deux autres groupes à l'affiche ce soir là, Liliput Orchestra de Toulouse et Superlucertulas d'Italie. Je ne les ai ni vus, ni entendus. J'étais occupé à encourager le boycott d'un cinéma à Montparnasse, pour protester contre le renvoi d'un projectionniste, et donc je ne suis arrivé à la Miroiterie qu'à 20h30. C'est la première fois que je pénétrais dans ce squatt et je fus bien heureux de découvrir un lieu où la canette de 50 cl de bière est vendue 2 euros. Et en plus, c'est plutôt joli, caché au fond d'une ruelle, avec des mosaïques en verre et un mur couvert de chouettes affiches. Tout triste, d'avoir raté deux groupes, j'eus à peine le temps de me consoler en ouvrant ma bière que GI Joe lançait l'appel aux armes. Equipé d'une batterie et d'une basse, ce duo italien nous a fait une démonstration de sa technique de combat rock. Il s'agit d'une méthode plutôt expérimentale oscillant entre punk, funk et free jazz. La basse bourdonne comme une guitare saturée et la batterie ne se contente pas de créer un rythme, mais s'exprime comme un deuxième instrument solo, l'effet recherché étant de suer et de produire un bruit libérateur. Illustration de leur univers, une... Lire la suite