L'artiste clermontois Garciaphone produit une folk pop rock franchement classieuse... Entre Grandaddy, Pixies, Elliott Smith et Neutral Milk Hotel. En avril 2013, l'album Constancia (chronique ici) parait chez Talitres Records. A lire, une interview d'Olivier Pérez, le songwriter de Garciaphone. Garciaphone était en concert en 2017/2018 pour présenter l'album "Dreameater" (sortie le 10 novembre 2017 chez Microcultures/Differ-ant). "Ghost Fire", le nouvel album de Garciaphone, sortira le 8 novembre 2024 chez Microcultures / L'autre distribution.
Garciaphone : tous les concerts
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Garciaphone : l'historique des concerts
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Sémaphore - Cebazat (63)
Garciaphone : les dernières chroniques concerts 11 avis
Elysian Fields
Parfait alignement des planètes le 23 mai aux Vinzelles lors du premier (et mémorable) concert de la nouvelle tournée française d'Elysian Fields... En cette belle soirée sise non loin de Clermont-Ferrand, le groupe new yorkais est en état de grâce, en version full band s'il vous plaît : Jennifer Charles tutoie les étoiles avec sa présence magnétique et sa voix de diva jazz, son camarade de jeu Oren Bloedow se lance dans des arabesques de guitare absolument sidérants, la section rythmique Matthieu Lopez (aka Matt Low) + Olivier Perez (alias Garciaphone) peut se targuer d'avoir la classe internationale, et l'appelé de dernière minute aux claviers, Benjamin Tessier, se charge de trousser des arrangements de haut vol, pour coller au son du dernier disque, What The Thunder Said. Qui, on l'a déjà écrit, est tout simplement sublime. Ce qui autorise Elysian Fields a en proposer de larges extraits absolument renversants, comme "Half Measures" et "Before The Crashing Waves", sur lequel monsieur Perez assure des choeurs sans micro ultra touchants. Pour ajouter au bonheur, déjà total, la salle des Vinzelles, parfait écrin intimiste pour ce concert, est divinement sonorisée et garnie d'un public nombreux et attentif. Et pour couronner le tout et... Lire la suite
Elysian Fields
Concert absolument divin d'Elysian Fields dans le cadre ultra intimiste de The Embassy, une toute petite salle très cosy située au cur du centre historique de Clermont-Ferrand... En fin de tournée européenne en compagnie d'une impeccable section rythmique basse/batterie composée de Matthieu Lopez (Matt Low) et d'Olivier Pérez (Garciaphone), le duo new-yorkais Jennifer Charles/Oren Bloedow a une fois de plus tutoyé les sommets en délivrant une poignée de morceaux tour à tour pop & jazz, indie rock ou folk. Même si ce n'est pas la première fois qu'on voit Elysian Fields sur scène (loin de là !), on se rend rapidement compte que ce concert a quelque chose de vraiment spécial. Parce que la salle où le show a lieu est minuscule et bien sonorisée, parce que la rencontre artistique entre Jennifer, Oren, Matthieu et Olivier est tout simplement miraculeuse et parce que c'est le premier passage du groupe américain en Auvergne après le départ de Jean-Louis Murat, un ami très proche disparu après un dernier concert commun à Tulle le 19 mai dernier. Dés le début, on sait que tout va (très) bien se passer : le son est parfait (merci Rémy Gonin), les quatre musiciens sont désormais habitués à jouer ensemble, Jennifer Charles est très en voix et Oren... Lire la suite
Elysian Fields
Précieux instants intimistes en compagnie d'Elysian Fields au Tremplin (Beaumont) fin septembre. Pour la dernière date française de la tournée annonçant la sortie du très bel album "Once Beautiful Twice Removed", le duo new-yorkais composé de Jennifer Charles et Oren Bloedow - renforcé pour ce mini Tour de France par Matthieu Lopez à la basse et Olivier Pérez à la batterie et à la guitare sèche - a présenté son tout nouveau disque, joué en intégralité, devant un parterre de fans énamourés. C'est lundi, le nouvel opus n'est pas encore sorti (il est arrivé le 4 octobre, mais est assez mal distribué dans nos contrées), Elysian Fields auto-produit ses uvres dans une relative indifférence (totalement injustifiée), donc ce n'est pas l'affluence du siècle. Mais la salle du Tremplin, en mode cabaret (avec tables et chaises), ne sonne pas creux et offre des conditions optimales pour voir en live un excellent combo de pop jazz teintée de folk, de rock et de blues (oui, c'est très riche !) : on a la sensation, très agréable, que Jennifer et ses acolytes jouent juste pour nous. En duo l'année dernière ici-même, c'était déjà très bien, mais l'apport des régionaux de l'étape est primordial, enrichissant la palette sonore dans une grande... Lire la suite
Penelope Isles + Garciaphone (Festival God Save Clermont)
Critique écrite le 05 avril 2018, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 31 mars 2018
Très bonne initiative du bienvenu festival God Save Clermont (qui anime Clermont-Ferrand et Paris pendant une semaine), l'affiche réunissant dans le club de La Coopé les stars locales indie pop rock de Garciaphone et les futures vedettes de la pop made in England de Penelope Isles a enchanté les amateurs de musique pas comme les autres, ceux qui aiment les artistes travaillant de manière quasi artisanale pour créer des titres subtils et à des années-lumières du radiophoniquement correct... Garciaphone Malgré un son et des lumières perfectibles (c'est un euphémisme), Garciaphone fournit sa traditionnelle dose de frissons et d'émotions fortes en distillant ses pop songs mâtinées de folk et d'indie rock. Rien de plus "normal", car les morceaux du projet du songwriter clermontois Olivier Perez sont absolument merveilleux (nouvel album Dreameater vivement recommandé !), le groupe (Matthieu Lopez, guitare électrique, Clément Chevrier, basse, et Zacharie Boissau, guitare classique) qui l'accompagne sur scène et sur disque est au top, les arrangements (plus musclés ce soir) sont sublimes et le leader, batteur et chanteur de la troupe est à notre humble avis un musicien et vocaliste de classe internationale. Ce soir, comme... Lire la suite
Garciaphone : les chroniques d'albums
Garciaphone : Ghost Fire
Chronique écrite le 09/09/2024, par Pierre Andrieu
Le discret et ultra doué Clermontois Olivier Perez, alias Garciaphone, aime prendre son temps et ménager ses effets : sept ans après son magistral deuxième album Dreameater, il réapparaît comme une fleur avec un nouveau disque en forme de chef d'uvre folk & indie rock, Ghost Fire (présenté sous une superbe et mystérieuse pochette). Patiemment - c'est le moins que l'on puisse dire - composé, enregistré et mixé, ce Long Play de 30 petites minutes regorge de trésors mis au jour en compagnie de Zacharie Boissau (ex Zak Laughed), Clément Chevrier (The Delano Orchestra, Matt Low), Mocke (Holden, Midget!, Chevalrex ) et Guillaume Bongiraud (The Delano Orchestra, Jean-Louis Murat). Cette troupe de cadors a pris soin de concourir à la création d'arrangements (guitare, basse, claviers, violoncelle, bouzouki, saz etc.) d'une beauté à couper le souffle. Le tout en venant se greffer admirablement sur les compositions de haut vol signées Olivier Perez, qui chante d'une voix évoquant le grand Elliott Smith tout en assurant comme un as à la guitare en nylon, à la batterie (comme chez Elysian Fields) et aux keyboards. C'est la très grande classe d'arriver à atteindre une telle richesse en restant d'une extrême sobriété : rien n'est superflu,... Lire la suite
Garciaphone : Dreameater
Chronique écrite le 10/11/2017, par Pierre Andrieu
Après la publication de deux excellents EP et d'un magnifique premier album nommé Constancia (paru en 2013 via le label Talitres), Garciaphone est enfin de retour avec Dreameater, un disque réalisé en autoproduction à Clermont-Ferrand dans la cave aménagée en studio du musicien et producteur Christophe Adam avec la complicité de Matthieu Lopez (sobres basses et guitares) et Zacharie Boissau (très originaux pianos et synthétiseurs). Ceux qui ont déjà fréquenté l'univers indie folk pop d'Olivier Pérez - Garciaphone, c'est lui - ne seront pas dépaysés le moins du monde, ils retrouveront avec plaisir des plages spleenétiques susurrées d'une bouleversante voix à la Elliott Smith et des morceaux d'une subtilité, d'une richesse mélodique et d'une beauté à peine croyables. Quant à ceux qui arrivent en cours d'histoire, ils n'auront aucun mal à pénétrer de plain pied dans cette collection de chansons à la fois déchirantes, apaisantes, stimulantes pour la psyché et très évocatrices. Quand on sait écrire des morceaux aussi saisissants et longs en bouche que Garciaphone, ce n'est pas la peine d'en rajouter des tonnes, le choix d'une production près de l'os et d'une grande économie de moyens est donc plus que gagnant. Comme son prédécesseur cité plus... Lire la suite
Garciaphone : Constancia
Chronique écrite le 08/04/2013, par Pierre Andrieu
Après Everyone Goes Home In October (2009, autoproduit) et Divisadora (2011, Kütu Folk Records), deux EP restés malheureusement un peu confidentiels malgré leurs qualités bien au dessus de la moyenne, le projet d'Olivier Perez, Garciaphone (qui est désormais un groupe comprenant également Matthieu Lopez - basse, guitare, churs - et Raphaël Brou - batterie, churs) devrait enfin connaitre une reconnaissance à la mesure de son talent avec son premier album, Constancia, qui sort sur le toujours avisé label Talitres Records... Enregistré au studio Black Box à Angers par Peter Deimel, ce disque est une petite merveille d'indie rock 'n folk pop où l'on retrouve tout ce qui nous avait séduit chez Garciaphone depuis 2009, en mieux, l'apport des musiciens étant très bénéfique et la patte de Mr Deimel dans son antre magique constituant également un plus indéniable. L'écriture fine, précise et saisissante de Mr Perez, sa voix mélancolique à la Elliott Smith, son incroyable sens mélodique et ses arrangements sobres marqués par un amour immodéré pour les divins Pixies (les marquantes reprises en live de Wave of Mutilation et Alec Eiffel en attestent.. ) sont magnifiés par les bénéfiques collaborations citées plus haut... Comme dans les... Lire la suite
Garciaphone : Divisadora Ep
Chronique écrite le 18/11/2011, par Pierre Andrieu
Déjà auteur en 2009 d'un excellent EP autoproduit, Everyone Goes Home In October, le trop méconnu songwriter folk pop rock clermontois Garciaphone revient avec Divisadora, un très beau nouvel EP qui bénéficie d'une sortie sur Kütu Folk Records. Cette signature sur le label clermontois permettra à Oliver Perez - Garciaphone, c'est lui ! - de présenter ses uvres mélancoliques et très bien écrites lors d'un concert aux Transmusicales de Rennes en décembre 2011, à l'occasion d'une carte blanche à la maison de disques de Delano Orchestra, Evening Hymns, St Augustine, Pastry Case et Hospital Ships, entre autres ! Au milieu de ces nombreux autres artistes classieux, Garciaphone ne fera pas tâche, bien au contraire... Car les chansons présentes sur Divisadora sont toutes de petites merveilles heureuses d'être tristes et d'évoluer entre pop aérienne, folk minimaliste et rock indé américain. Discret, humble et patient (il a joué pour d'autres groupes en tant que batteur), Oliver Perez a aussi l'immense mérite de composer des chansons intemporelles, toujours bouleversantes (sa voix à la Elliott Smith, désespérée mais pas geignarde,... Lire la suite
Garciaphone : Vidéo
Garciaphone : écoute
Top Pop-Rock
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