Passionnant side-project de Nick Cave (sans ses habituels Bad Seeds), pour lequel il s'est enfermé dans un garage avec d'autres bêtes hirsutes, afin de (re)jouer un rock hargneux, râclé jusqu'à l'os, tour à tour malsain ou drôle, en tout cas fascinant. Grinderman, c'est Nick Cave, Warren Ellis, Martyn Casey et Jim Sclavunos. Le deuxième volet de leurs aventures, Grinderman 2 vaut le détour !
Grinderman en concert
Grinderman : l'historique des concerts
Ve.
08
Juillet
2011
Site festival Optimus Alive - Passeio Maritimo de Alges(Por) ()
Je.
07
Juillet
2011
Forteresse de Petrovaradin - Novi Sad (21)
Di.
03
Juillet
2011
Plein Air - Werchter
Je.
26
Mai
2011
Parc del Forum - Barcelone
Ma.
26
Oct.
2010
Lu.
18
Oct.
2010
Di.
17
Oct.
2010
Ma.
05
Oct.
2010
Grinderman : les dernières chroniques concerts 4 avis
Grinderman + Anna Calvi
Une future grande juste avant l'immense Mr Cave ! Super concert de Nick Cave & Co aka Grinderman à la Cité de la Musique de Paris... Quand on met en présence un groupe hargneux possédant une énorme envie d'en découdre avec ses instruments, un leader charismatique très très énervé, un public aussi nombreux que réceptif et une salle de concert classieuse, il ne peut en être autrement ! Ne pas oublier non plus, une ouverture de programme de qualité avec la prestation d'Anna Calvi, qui l'espace d'une demi heure dévoile toute l'étendue de son talent : voix très marquante façon PJ Harvey lyrique, jeu de guitare avec moult riffs pop rock blues bien tranchants, groupe impeccable (batterie, orgue) et compositions tenant la route... Une future grande juste avant l'immense Mr Cave ! Un Nick Cave des grands soirs... La soirée est bien lancée grâce à cette première partie, le public est chaud bouillant, il ne reste plus qu'à attendre l'arrivée sur scène de Warren Ellis (violon, percussions, guitares, churs), Martyn Casey (basse, choeurs), Jim Sclavunos (batterie, churs) et Nick Cave (maitre de cérémonie, voix, guitare, orgue). Celle-ci se fait en deux temps : le groupe commençant à ferrailler un blues tellurique -... Lire la suite
Grinderman
Autant le dire tout de suite, je suis un fan de Nick Cave. Pas un fan transi qui idolâtre jusqu'à l'absurde un musicien dont il fantasme la personnalité et dont il rêverait d'être l'ami, pire de lui ressembler comme cela peut arriver avec Johnny, Elvis, Michael Jackson, Madonna ou même Robert Smith. Rien de tout cela, car je pense que je ne saurai franchement pas quoi dire au chanteur australien si je le rencontrais à l'exception de l'embarrassant : J'aime beaucoup ce que vous faites !!! Bien sur il y a des périodes, des albums, des chansons et des formations que je préfère à d'autres. (Live seeds, let love in, the good son, kicking against the pricks, Dig lazarus Dig). Mais globalement, je peux dire que ce que j'aime le plus c'est que la musique de Nick Cave évolue d'album en albums et que je suis toujours en phase avec cette évolution... Je suis donc à l'affut et je ne manque pas ou presque pas ses passages scéniques parisiens depuis une quinzaine d'années. Sa tournée 2010 n'est pas une tournée Bad Seeds, mais son premier passage officiel avec Grinderman. Il s'était déjà produit au Grand Rex avec la même formation, mais à l'époque sous l'appellation Nick Cave Solo pour un concert qui fut le moins bon qu'il m'ait été donné... Lire la suite
Summercase (Nick Cave & Grinderman, Blondie, Patrice, We are Scientist, Ian Brown, The Verve, Midnight Juggernauts, Interpol, Edwyn Collins, Etienne De Crécy)
Critique écrite le 07 septembre 2008, par Cybermetisse & Gring
Parc del Forum, Barcelone 18 juillet 2008
La journée finit sous un soleil brûlant et nous arrivons dans la place, quelque peu surpris par l'aspect des lieux; en effet, le festival se déroule dans une sorte d'enceinte bétonnée élevée sur un dock. Nous sommes entourés par la mer et les scènes particulièrement rapprochées, bénéficient de bétonflor géants empilés de façon à ce que la populace grouillante puisse reposer son séant; choc psychologique pour nous quand nous nous aperçûmes que, contrairement aux festivals dans lesquels nous avions l'habitude de traîner, le gazon (et donc la boue) est quasiment inexistant au Summercase... Ca fera des vacances à nos (fausses) Converse. Après avoir traversé la totalité de l'enceinte, nous gagnons la mini-scène ou se produit le Patrice. Ayant globalement une sainte horreur du reggae sauf en bord de mer, étalée sur une pelouse en fumant des cigarettes, je me dis finalement que la musique du teuton rastaquouère n'est pas si désagréable que ça par beau temps. Quelques irréductibles fans tentent un butterfly ragga dans l'indifférence générale quand nous décidons, à la faveur des derniers décibels, de migrer vers les fumeux We Are Scientists qui occupent la Grande Scène. Depuis 2006, le succès de ce groupe me laisse rêveuse. Qu'on t'il fait... Lire la suite
(mes) Eurockéennes 2008 2/3 : Daniel Darc, Vampire Week-end, (Silent Disco), Sharon Jones, Midnight Juggernauts, Cavalera Conspiracy, Santogold, Grinderman, Red Sparowes, Wombats, Sebastien Tellier
Critique écrite le 11 juillet 2008, par Philippe
Presqu'Ile du Malsaucy, Evette-Salbert 5 juillet 2008
Pour le vendredi c'est par ici ! Après une bonne nuit de sommeil et un copieux repas chez nos hôtes, notre fine équipe de 8 personnes arrive sur le site où il fait toujours beau (conclusion, on ne peut même pas faire confiance à meteo.fr, enfin quand c'est dans ce sens-là on leur pardonnerait tout, pas vrai ?). On remarque à l'entrée que outre l'absence des gobelets plastiques écrasés, il n'y a presque plus de flyers distribués ni d'affiches collées tout du long, c'est donc tout propre - pour un peu on se croirait à l'entrée des Journées Mondiales de la Jeunesse ! Qui a dit que les festivaliers étaient sales ? Il suffit pourtant de ne pas leur distribuer de merde pour qu'elle ne finisse pas par terre ! Petit passage aux jetons (où les nouveaux arrivants posent les mêmes questions débiles que ceux de la veille "Mais euuuh m'dameuuh alors, chuis obligé d'l'acheter l'attache ou quoi ?") avant de parvenir, et c'est notable, pile au début du premier concert que tout le monde voulait voir... A savoir évidemment, celui du grand Daniel Darc dont on ne se lasse pas (peu importe qu'on l'ait déjà vu dedans et même dehors... et tout ça il y a moins de 3 mois). Un public clairsemé permet d'aller tout devant profiter des Remords, et d'un... Lire la suite
Grinderman : les chroniques d'albums
Grinderman (Nick Cave) : Grinderman 2
Chronique écrite le 14/09/2010, par Pierre Andrieu
Deuxième volet des aventures de Grinderman, le très justement nommé Grinderman 2 est l'occasion de vérifier une fois de plus l'inoxydable forme de Nick Cave lorsqu'il évolue avec ses acolytes aux manières d'hommes des cavernes/garagistes bruyants... Bonne nouvelle, la troupe de vieux briscards particulièrement énervés fait toujours de brillantes étincelles avec le blues concassé, le rock 'n roll sauvage et le punk déstructuré, même s'il n'y a pas de tubes radiophoniques à l'horizon (ce qui aurait été bizarre connaissant les réputations sulfureuses de Nick Cave, Warren Ellis, Martyn P. Casey et Jim Sclavunos, cf leurs concerts en forme d'odes à la violence !). Le single choisi, le maléfique Heathen Child, donne très bien le ton, ne trompant pas le futur auditeur de l'opus entier sur " la marchandise " ; ici on pratique le rite vaudou avec des instruments de musique, le vacarme stoogien, les brisures soniques et les giclées électriques limite sataniques. C'est clair, Grinderman 2 est un album extrémiste et... Lire la suite
Grinderman (Nick Cave & Co) : Grinderman
Chronique écrite le 12/03/2007, par Philippe
Nick Cave est apparu dans notre vie en 1987, dans le film Les Ailes du Désir : l'irruption de deux chansons de rock déglingué et rageur (lancinantes From Here to Eternity et The Carny) joué par un grand type maigre au visage émacié, fut un choc artistique frontal dans notre univers depechemodisé ! Depuis ce temps et avec une formation variable autour de lui (généralement appelée The Bad Seeds et organisée autour du fidèle guitariste Mick Harvey), le dandy sort régulièrement des albums de pop-rock sombre, lunaire et débraillé, qu'attendent ses fans peu nombreux mais fidèles, dont on fait plus ou moins partie. A vrai dire on avait surtout été frappé par le diptyque Murder Ballads / The Boatman's Call, sortis l'un après l'autre il y a dix ans, et marquant un spectaculaire changement de style. Moins par les albums récents, comme Nocturama ou Abattoir Blues : trop pop, trop de piano et de gospels, plus assez de gratte, de noirceurs et de grincements... on pensait l'australien un peu lessivé. Et voici donc une nouvelle inespérée : cette fois-ci et sous le pseudonyme de GrinderMan (le rémouleur, autrement dit, le type qui se balade avec des couteaux aiguisés...), Nick Cave, le grand, le vrai, est de retour ! Relooké cowboy (moustaches et... Lire la suite