La musique d'Absynthe Minded est un mélange de rock, de rhythm‘n'blues, de funk, de world et de jazz saupoudré d'un zeste de sonorités tziganes. L'utilisation d'instruments acoustiques (violon, contrebasse...), de matériel vintage (orgue Hammond, amplis Matchless, Ash-Down...) leur donne une marque de fabrique dont on reconnaît les influences de Reinhardt, Grappelli et Miles Davis.
Absynthe Minded en concert
Absynthe Minded : l'historique des concerts
Di.
03
Mai
2020
Sa.
13
Juillet
2019
Parc naturel Bergelen Provincial Domain - Wevelgem
Ve.
07
Sept.
2018
Sa.
18
Nov.
2017
Ma.
14
Nov.
2017
Ve.
13
Sept.
2013
Ve.
28
Juin
2013
Hippodrome de Navarre - Evreux (27)
Je.
18
Avril
2013
L'Aéronef - EuraLille (59)
Absynthe Minded : les dernières chroniques concerts 4 avis
Absynthe Minded
Troisième passage en trois ans au Poste à Galène pour les Belges de Absynthe Minded. Depuis leur premier concert ici en mars 2009, l'influence du jazz dans leur musique a décru. Exit de leur setlist I Like When You're Sad, It Could Be, Pretty Horny Flow, disparues de la scène la contrebasse de Sergej et la trompette de Renaud. Pourtant leur matériel est de plus en plus volumineux : le rack de guitares est contraint d'amputer la partie gauche de la salle, bien fournie pour un jeudi soir. Le curseur du répertoire d'Absynthe Minded ne navigue donc plus que de pop à rock'n'roll et c'est bien dommage. Dans la première catégorie des titres qui ressemblent à du (bon) Coldplay (You Will Be Mine, Papillon), dans la seconde, sueur et énergie à revendre sur scène comme dans la salle (End Of The Line, Stuck In Reverse). En cherchant bien, on peut encore trouver à Renaud Ghilbert des influences manouches (sur le très réussi Crosses) ou tsiganes (Little Rascal & I Am A Fan). Mais l'utilisation qu'il fait de son instrument se rapproche plus souvent de celle d'une mandole distordue que de celle d'un violon. Bon, maintenant que j'ai joué au vieux con tendance "c'était mieux avant", je suis obligé de reconnaître que ce groupe a encore et... Lire la suite
Absynthe Minded (Festival Mama 2012)
Toute petite chronique pour tout petit concert : Absynthe Minded se produisait sur scène jeudi 25 octobre, pour un show autant millimétré que chronométré, à la Boule Noire. Absynthe Minded, groupe pop-rock belge populaire dans son pays, n'est pas encore très connu en France même s'il a déjà conquis de nombreuses oreilles avec les titres "Envoi" et "My heroics part one" (ce dernier ne figurait d'ailleurs pas sur la set list, quel dommage !). Tête d'affiche de cette petite salle du 18ème arrondissement de Paris le premier soir du festival MaMa, le groupe a eu le droit à quarante minutes pour convaincre. Les deux groupes We three and the death rattle et Von Pariahs avaient auparavant ouvert la soirée. A 21h45 pétantes le... Lire la suite
Absynthe Minded
Vendredi 30 avril soir. Absynthe Minded en concert au poste à galène. - Qui ? - Un groupe belge de pop-rock avec une légère tendance à lorgner du côté du jazz, qu'il soit manouche ou free. - Connait pas. Ce soir, de toute façon, y a Auxerre-OM, alors, ton concert... - Moi, j'y vais quand même. - T'es con 21h45. Le groupe monte sur scène devant une salle suffisamment remplie pour me rassurer sur la nature humaine. A moins qu'il y est une colonie flamande à Marseille. Si c'est le cas, les Belges sont plutôt jeunes et plutôt de sexe féminin. Mais je commence à comprendre quand je vois débarquer le chanteur d'Absynthe Minded, Bert Ostyn, gueule d'ange sous cheveux blonds. Le bassiste et contrebassiste retient aussi mon attention, avec son allure de bûcheron canadien, cheveux bouclés mi-longs et vraiment sales, yeux fatigués, barbe de trois jours, chemises à carreaux. De l'autre côté de la scène, le clavier ressemble à Houellebecq : bien propre sur lui et ce léger regard condescendants sur les autres. Le batteur, lui, a l'air complètement endormi avec son casque sur les oreilles. Quant au violoniste, Renaud Ghilbert, qui jouera également de la trompette, il semble faire la synthèse contre la décontraction rock (converse, slim,... Lire la suite
Absynthe Minded + Technicolor Hobo
Emmenés par un Patrick Atkinson dont la voix me rappelle immédiatement celle de Neil Hannon, de Divine Comedy, Technicolor Hobo nous propose une solide entrée en matière. Il s'agit d'un quintet. J'emploie à dessein ce terme : ils ont en commun avec Absynthe Minded une forte influence jazz même si leur répertoire est très majoritairement rock. Patrick Atkinson nous le présente comme un "local group" avec son délicieux accent anglais ce qui peut prêter à sourire. Mais les autres membres du groupe sont français, installés à Marseille et le groupe a enregistré son disque dans le Var. Leurs deux premiers titres ne me transportent pas. Et puis, ils entament Transparent, qui tranche avec le début du set. Mélodiquement très soigné, ce petit bijou au début très calme monte doucement en puissance. Les instruments s'additionnent à tour de rôle, Yves Johannardt (basse) hausse le ton, Jean-Christian Rieu (batterie) frappe de plus en plus fort, Christophe Robert (clarinette) se fait plaisir avec son premier vrai solo de la soirée. Et puis il va s'asseoir pour les deux morceaux suivants. Ce n'est qu'un guest sur le disque. En revanche, Jason Lichau (trompette), qui fait d'ordinaire partie du groupe, n'est pas là. On le regrette sur... Lire la suite
Absynthe Minded : les chroniques d'albums
Absynthe Minded : Absynthe Minded
Chronique écrite le 26/04/2010, par Mcyavell
Ayant déjà fait preuve de sa capacité à diversifier les genres dans ses trois premiers albums, Absynthe Minded, le groupe belge adepte de l' "herbe aux prouesses" enfonce le clou avec ce quatrième opus sans titre. Ne vous arrêtez pas à la première plage If You Don't Go, I Don't Go qui pourrait vous faire croire à un énième groupe de jazz manouche. Ce n'est qu'une (infime) partie de leur répertoire : vous pensez à Tom Petty sur la piste 2, à Mark Knopfler sur la 3, à Bashung sur la 4, aux Red Hot sur la 5... On pourrait... Lire la suite
Absynthe Minded : Introducing... (Abeille musique 2008)
Chronique écrite le 14/03/2009, par Mcyavell
Introducing... est ce que l'on appelle un album passerelle, un genre de résumé des épisodes précédents pour ceux qui ont raté le début de la carrière d'Absynthe Minded (un groupe belge qui a déjà une sacrée réputation outre-Quiévrain) et veulent prendre le train en marche. Pour ma part, je ne connaissais que leur dernier album, There Is Nothing, dans les bacs depuis un an. L'occasion donc de découvrir ce qu'ils ont fait auparavant. Cinq titres dudit album font également partie de celui-ci. Trois autres sont extraits de leur premier opus, Acquired Taste (2004) et quatre de New Day, sorti dans la foulée (2005). Les morceaux ne sont pas dans l'ordre chronologique, alors pour savoir si les compositions d'aujourd'hui sont plus abouties que celles d'il y a quatre ans, prenons la zapette et sautons de piste en piste. Parmi les plus anciens, le surprenant I... Lire la suite