En bon crooner branleur désireux de progresser et d'enregistrer des albums classieux, Adam Green continue à produire des disques s'éloignant de l'anti folk et lorgnant vers la pop arrangée avec soin, en toute décontraction. Notre homme s'évertue à démonter ses talents conjoints de chanteur à la voix gravement sexy (entre David Bowie et Lou Reed) et de songwriter universel s'inspirant des illustres anciens. Nouvel album et concerts avec la chanteuse Binki Shapiro en 2012 et 2013... En solo acoustique en 2014 ! De retour en 2019 avec un concert à La Gaité Lyrique à Paris le 25 octobre !
Adam Green en concert
Adam Green : l'historique des concerts
Je.
28
Mars
2024
Me.
18
Mai
2022
Ma.
17
Mai
2022
Lu.
16
Mai
2022
Ve.
25
Oct.
2019
Ma.
08
Nov.
2016
Ma.
25
Oct.
2016
Di.
23
Oct.
2016
Adam Green : les dernières chroniques concerts 4 avis
Adam Green
Quelques semaines après l'excellent concert de Jeffrey Lewis à l'Embobineuse, le Poste à Galène accueille Adam Green, l'autre grande figure de la scène Anti Folk, et c'est logiquement complet. Peut être aura t on un jour la chance de voir Kimya Dawson dans le coin qui sait ? Une première partie était annoncée mais soit elle a été annulée soit j'ai du arriver trop tard, les live du samedi commençant plus tôt qu'en semaine. Concert très attendu pour ma part, n'ayant jamais vu le bonhomme mais appréciant ses disques depuis une bonne dizaine d'années déjà, du premier Moldy Peaches au récent "Minor Love". Dès les premières secondes le ton est donné, très peu de place pour la retenue, c'est à un pur moment de sexe, drogue et rock'n'roll qu'on est conviés. En le voyant débarquer torse nu avec un simple blouson cuir et se jetant dès le premier titre sur les premiers rangs, aussi à l'aise qu'un Jacquot au salon de l'agriculture, on comprend assez vite que la scène du PAG sera bien trop petite pour ses gesticulations. Si j'ai parfois eu à déplorer de la mollesse du public à certains shows ces derniers temps, avec les admiratrices du New Yorkais c'est tout le contraire, rarement vu assistance aussi hystérique. Il y en... Lire la suite
Mademoiselle K + Deti Picasso + Punish Yourself + Fish! + Serj Tankian + NY Ska Jazz Ensemble + REM + Adam Green - Sziget Festival (jour 4)
Critique écrite le 25 août 2008, par Pirlouiiiit
Óbuda Island, Budapest, Hungary samedi 16 août 2008
Avant dernier jour du festival ... suprise aujourd'hui, alors que les 4 premiers jours nous avons crevé de chaud et que tout le monde se baladait en maillot sur le site, aujourd'hui il fait nettement plus frais. Il y a du vent et il y a fort à parier que le soir quand le soleil tombera il caillera (et ce fut le cas). Aujourd'hui on se dépeche car à 16h30 sur la grande scène c'est ... Mademoiselle K ... donc Mademoiselle K qui nous attend. Depuis la dernière fois où je l'ai vue à l'Espace Julien il y a eu du changement dans les musiciens qui l'accompagnent et c'est maintenant Pilou ex Spinach et qu'on a déjà vu accompagnant Julien Ribot qui assure la basse. Ca m'a amusé de le voir là. Sinon pour revenir à la musique certes il y avait beaucoup de français dans le public, mais pas que et sa musique était assez pêchu pour que ça passe très bien. Entre les morceaux elle présentait ces derniers en anglais avec le même côté halluciné / aérien que lorsqu'elle chante. Deti Picasso Direction ensuite la scène world pour découvrir une chanteuse qu'on m'avait présentée comme russe mais qui dans le programme est étiquetée arménienne. Tenue colorés / folkorique, musique entrainante avec violon guitare saxo basse batterie, tambour(in)... Lire la suite
Adam Green + French Cowboy + Hushpuppies + Cocoon + Syd Matters + La Maison Tellier + Constance Verluca (Le Printemps de Bourges 2008)
Une soirée entre folk, pop et rock dans un 22 d'Auron affichant complet... La première journée du Printemps de Bourges 2008 a permis à toute une flopée de bons groupes de faire leurs preuves ou de confirmer leurs talents dans deux petites salles intimistes et devant un public enthousiaste. Pendant ce temps, juste à côté sous le phénix, 6000 fans de variétés consensuelles acclamaient Rose, Renan Luce et Chistophe Willem... C'est le lot commun d'un grand festival : il en faut pour tous les goûts, aussi discutables soient-ils. Syd Matters : Déjà vu il y a peu pour un extraodinaire concert en tête d'affiche au festival les Volcaniques de Mars, Syd Matters a confirmé son éclatante forme du moment. malgré le peu de temps alloué à sa prestation, le groupe parisien a fait très forte impression ! Il faut dire qu'avec un répertoire irréprochable, des harmonies vocales à tomber à le renverse, des musiciens habités, un son de rêve et des éclairages impeccables, il faudrait être vraiment très difficile pour bouder son plaisir. Ce concert aux fortes réminiscences des travaux pop/folk de Thom Yorke et Radiohead s'est en outre terminé par un passage post rock aussi surprenant que superbe. A voir absolument sur scène !... Lire la suite
Adam Green + Hal + The Gnomes
Le mardi 7 juin, un Trabendo complet accueillait successivement The Gnomes, Hal et la vedette de la soirée, celui qui fait crier les filles à la seconde même où il pointe le bout de son nez : Adam Green... The Gnomes C'est le groupe de scène d'Adam Green, The Gnomes, qui a la lourde tache de débuter la soirée devant un public en train de prendre possession des lieux. Les quatre membres du combo new-yorkais alternent avec bonheur les morceaux de pop très calmes et les titres presque violents, à la Velvet Underground. Partagé entre le batteur, le guitariste et le bassiste, le chant est plutôt bien assuré. Le tout est agrémenté avec un orgue électrique du meilleur effet. Si la musique proposée est nourrie d'influences classieuses, l'ensemble manque quand même un peu d'originalité. Le public passe toutefois un moment agréable avec The Gnomes. Hal Juste après, les jeunes irlandais de Hal ont fait bonne impression avec leur pop légère et fraîche joliment influencée par Brian Wilson et ses Beach Boys, Buffalo Springfield et Neil Young, les Byrds et les Beatles, entre autres... Churs haut perchés, mélodies superbes, sonorités vintage de claviers et de guitare, chant doucement juvénile : tout l'attirail du jeune groupe... Lire la suite
Adam Green : les chroniques d'albums
Adam Green : Minor Love
Chronique écrite le 24/01/2010, par Chlorophil
Après deux albums qui paraissaient réussis (le très "jonathanrichmanien" Sixes & Sevens et le trop produit "Jacket Full of Danger") et qui contenaient de belles chansons mais s'étaient avérés bien ennuyeux à la longue, Adam Green revient avec un album plus lo-fi, plus sale, plus drôle, plus sensible. Comme si l'ex lutin des Moldy Peaches avait décidé de revenir aux bases : des mélodies à l'apparence simplistes, une voix douce ou crado... Lire la suite
Adam Green : Minor Love
Chronique écrite le 19/01/2010, par Pierre Andrieu
Jamais avare d'un nouveau disque, le décalé et infatigable songwriter Adam Green continue à alimenter ses fans en albums aussi réussis que personnels. L'ex Moldy Peaches (avec Kimya Dawson) semble avoir pour but de battre le record du plus grand nombre de recueils de chansons donnés en pâture à ses admirateurs. Il faut dire que quand on pond des morceaux marquants avec une aussi grande facilité, on aurait tort de se priver ! Et puis cette fois-ci, notre homme a une excuse : il fallait qu'il fasse une thérapie musicale sur son divorce, pour évacuer la mélancolie avec moult libations et chansons faussement légères. En alternant les morceaux enlevés - Cigarette burns forever, Goblin, What makes him act so bad - et les titres traversés par un spleen tenace sans jamais être plombant - Breaking locks, Give them a token -, le nonchalant chantre de l'anti folk dévoile une sorte de carnet intime à la fois poignant (Bathing Birds), drôle (Breaking locks, Buddy Bradley) et corrosif (You blacken my stay, Boss inside). Toujours obsédé par le Velvet underground, Jonathan Richman et Leonard Cohen, Mr Green chante d'une voix grave évoquant un oiseau tombé du nid, tout en gardant... Lire la suite
Adam Green : Sixes And Sevens
Chronique écrite le 14/04/2008, par Pierre Andrieu
En bon crooner branleur désireux de progresser et d'enregistrer des albums classieux, Adam Green continue à produire des disques s'éloignant de l'anti folk et lorgnant vers la pop arrangée avec soin, en toute (apparente) décontraction. Sur Sixes and Sevens, notre (bel) homme s'évertue à démonter ses talents conjoints de chanteur à la voix gravement sexy (entre David Bowie et Lou Reed) et de songwriter universel s'inspirant des illustres anciens. Le résultat est souvent bluffant, parfois trop kitsh... Lire la suite
Adam Green : Vidéo