Entre hip-hop, jazz et musiques du monde, ce slameur marseillais d'origine comorienne, nous convie à un voyage musical dans un univers poétique inspiré du conte.
Ahamada Smis en concert
Ahamada Smis : l'historique des concerts
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Ahamada Smis : les dernières chroniques concerts 6 avis
Ahamada Smis (20 ans de Colombe records)
En ce jeudi soir je pensais vraiment ne pas avoir le temps et puis finalement si ... trop tard pour aller voir le concert de la famille Chemirani à la Cité de la Musique comme souhaité au départ. Mais encore le temps pour aller faire un saut à l'Espace Julien prendre des nouvelles de Ahamada Smis. Je dis prendre des nouvelles mais je devrais plutôt dire faire connaissance. En effet cela fait un paquet que j'en entends parler et que nous l'annonçons sur Concertandco et je ne l'avais pas revu depuis la à la Fiesta des Suds en 200 dont mon souvenir est plutôt imprécis. J'arrive alors que le concert est déjà bien entamé. Sur la grande scène le Ahamada Smis Quintet Air (du nom de son dernier album) : je reconnais à ses côtés Christophe Isselée (dont on avait regretté l'absence le week-end dernier à la Meson) à la guitare, devine Reggie Washington à la basse, Yul à la batterie et découvre Ibrahim Mfoungoulie aux percussions. Devant Ahamada, un support plein d'instruments à cordes de toutes formes qui portent des noms de gaboussi ou dzenzé, instruments traditionnels de ma région de Mayotte / des Comores. En effet Ahamada nous expliquera qu'il tient " absolument à jouer des ces instruments traditionnelles " pour " qu'on comprenne à... Lire la suite
Brutal Avengers, Morgue, Cannibal Corpse
L'Académie Française, en partenariat avec la Tendance qui Tue et le Cercle Littéraire du Moulin, vous présente ce soir les " Petites Chroniques Estivales du Cadavre Cannibale ". La soirée lecture de poésie était ce soir animée par nos amis de Brutal Avengers, Morgue et Cannibal Corpse. Nous n'avons malheureusement pas pu assister au récital de poésie concrète et réaliste de Brutal Avengers en raison de notre application à nous détruire le foie tout en faisant vivre le petit commerce de proximité, mais les échos parvenus jusqu'à nos oreilles ont fait état d'un bruit sourd et continu peu satisfaisant. Ayant toutefois pris place dans l'enceinte littéraire, je pu assister à la déclamation " gruiik gruiik " des Alésien de Morgue. Desservi par un son fort préjudiciable, le quartet de musique de chambre brutale grind death pu toutefois nous faire admirer le fort beau ballet de leurs doigts courant sur le manche de leurs instruments. A défaut d'ouïr leur musique, ce spectacle fut agréable. A coup sur de bon musicien, mais cette forme de poésie ne peut souffrir d'une mise en son si brouillon, au risque d'être inintelligible. Les hôtes du soir, les poètes Américains de Cannibal Corpse, spécialistes fort réputés de la mise en... Lire la suite
Musique Rebelle - Round 9 + Rocca
Commençons par un coup de gueule : ce rendez-vous automnal de Musique Rebelle fut pour la première fois - et espérons-le, la dernière - relégué en deuxième partie de soirée. Inviter Rocca en première partie ne fut pas très judicieux quand on connaît la richesse des sessions concoctées par Ahmad Compaoré. Elles se suffisent à elles-mêmes. De plus, cela eut un coût. Pour mémoire, les cinq heures de diversité du Round 7, c'était cadeau (seulement l'adhésion à La Boîte à Musique à acquitter) et celles du Round 8 une somme dérisoire comparée aux 16 euros de ce soir. Conséquence 1 : le premier coup de baguette d'Ahmad n'eut lieu qu'à minuit. Conséquence 2 : les afficionados de Rocca ne compensaient pas en nombre - loin de là - les Rebellomaniaques rebutés par le prix et/ou l'heure tardive. Rocca Le fait que le set de Rocca ait été de qualité ne me fera pas changer d'avis. Un rebelle lui aussi ! A l'aise dans ses baskets, accompagné de DJ Clyde aux platines et d'un congaïste, il déversa puissamment son flow revendicatif avec des "bâtards" et des "Jackie Chan" dedans. Lui aussi avait l'air déçu de l'affluence. Alors, il improvisa quelques paroles de circonstance : "en comité réduit mais prêt à faire du bruit, en comité... Lire la suite
Mouss & Hakim feat. Idir, Magy Cherfi (Zebda), Gari Greu (Oai Star) + Gaetan Roussel + Ahamada Smis + Giedre + Roda Do Samba + La Cumbia Chichara (Fiesta des Suds 2010)
Après un rapide coup d'il à la Fiesta, même si il ya quelques artistes que j'aurais bien aimé (re)voir, seule la soirée d'ouverture me donne la force d'aller en vélo jusqu'au Dock des Suds, et ce pour les même raisons que le Pinguin (cf sa chronique). Beaucoup des autres artistes programmées sont déjà passés à Marseille ou passent régulièrement (comme Arno). J'arrive un peu tard ... à une heure (20h40) où les autres années je serais probablement resté à faire la queue une bonne heure, mais pas cette fois ! J'arrive donc au pied de la scène "chapiteau" juste à temps pour le début du set de Mouss & Hakim. Heureusement que leurs invités ont été annoncés car je ne suis pas sûr que je serais venu uniquement pour eux. Si je les avais déjà vus (et adorés) dans un bar (le bar de la plaine) pour leur Origines Contrôlées, en revanche quelques temps plus tôt à l'Espace Julien, en ouverture de Amadou & Mariam je n'avais pas du tout accroché. Ce soir vu qu'il s'agissait d'un best of de leurs 20 ans de musique ce fut en effet très bon. Je vous renvoie à la chronique du Pinguin pour les détails. Pas grand-chose à dire de plus si ce n'est que les deux frères sautent toujours autant (peut être un peu moins haut que 12 ans avant, mais... Lire la suite
Ahamada Smis : les chroniques d'albums
Ahamada Smis : Etre
Chronique écrite le 18/12/2010, par Zeu Western Manooch
La musique d'Ahamada Smis, Marseillais des Comores, Comorien de Marseille, aurait très bien pu ne jamais parvenir jusqu'à nos oreilles. 1993, après des débuts plein d'espoirs, ce rappeur raccroche le micro et repart au turbin...Menuisier en structures métalliques. Un break bénéfique si l'on en juge par le résultat obtenu. Une coupure qui lui a permis de prendre ses marques tout en relativisant l'efficacité du rap en tant qu'arme de subversion massive. Mais aussi, et surtout, de monter sa propre structure de production - Colombe Records - et de transformer l'essai aujourd'hui avec ce premier Lp au titre programmatique : Être. Ahamada Smis, ou quand la force tranquille devient un argument sûr, à la fois radical dans le propos et doux dans son interprétation, hissé vers la grande classe par un goût prononcé pour l'aventure et le voyage. Sur ce disque, Smis... Lire la suite
Top Soul-Funk-Rap
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