Ce dimanche de printemps fait la part belle au reggae avec un export du Molotov à qui on remerciera jamais assez la venue l'an dernier de l'exquise Hollie Cook à l'Espace Julien, et on a également de bons souvenirs des Skatalites un peu plus tard. Une affiche un peu différente de ces deux précitées, car les deux artistes programmés ne sont ni Britanniques et encore moins Jamaïcains, mais tous deux entretiennent la flamme d'un genre plus vraiment médiatisé (comparé au dancehall) mais dont les concerts affichent souvent complet, c'est d'ailleurs quasiment le cas ce soir. Originaire de Nouméa, Marcus Gad a déjà commencé son set prévu à 20h et la bonne surprise pour cette première partie, c'est la qualité du son, chaud et ample, avec des morceaux qui s'étirent en longueur et en langueurs, avec une vibe qui rappelle un peu Damian Marley, et pas seulement à cause de son bonnet. Parmi les titres les plus appréciés "Keep cool" son adaptation convaincante d'un poème du grand Marcus Garvey. Il parle pas mal entre les titres avec des messages un peu convenus mais il évite trop les clichés du genre, et remercie l'accueil du public avec une ambiance déjà bonne dès le début. Anecdote amusante, lorsque le Calédonien parle de... Lire la suite

Quel régal que cette soirée Roots au Moulin de Marseille. En première partie c'est le groupe français The Banyans créé en 2008 et originaire de Toulouse qui s'y colle avec leur formation composée de deux clavistes, un guitariste solo, un bassiste, un batteur, un chanteur leader avec guitare rythmique. Le premier morceau démarre dans une salle à moitié pleine selon le chroniqueur et à moitié vide selon l'organisateur. Mais très vite elle se remplit d'un public plutôt jeune et très enthousiaste. Le rythme reggae ne peut laisser personne indifférent surtout quand les musiciens le font tourner aussi parfaitement me rappelant les années 70' quand le maître Bob Marley passait à donf sur les ondes de ma radio ou sur ma chaîne hi-fi. Ça oblige quiconque de valide à sauter et danser car ce groupe, fort de ses longues tournées françaises et européennes, de ses multiples rencontres dans le monde du reggae en faisant les premières parties d'illustres groupes du monde ragga et d'un premier album sorti en 2013 STEPPIN FORWARD, sait s'y prendre avec le public. Il le chauffe très rapidement en enchainant les morceaux les uns après les autres sans vraiment laisser un moment de répit. L'ambiance est surchauffée et l'assemblée prend un plaisir démonstratif... Lire la suite

Le 14 Avril dernier au Zénith de Paris s'est tenu une soirée extraordinaire organisée par Garance Production avec la présence de trois artistes de renom dans le monde du reggae : Le chanteur ivoirien Alpha Blondy, l'allemand Gentleman et l'italien Alborosie. 19h30 devant la fontaine à l'entrée du parc de la villette, côté porte de Pantin, le temps est splendide et nos amis africains sont venus en nombre ce soir. Pas mal de policiers surveillent les nombreux vendeurs à la sauvette et les perturbateurs éventuels. On rejoint le zénith et devant les grillages, beaucoup de monde et une ambiance tranquille, colorée, exotique et pas encore trop enfumée, on est encore à l'extérieur.   La salle avait ouvert ces portes à 17h30 et c'est le Soul Stereo Sound System qui ont été les premiers à investir la scène. Le Dj s'en est sorti d'après les échos que j'ai eus notamment en interprétant du Bob Marley, le public présent a été visiblement ravi. Arrive alors un jeune artiste allemand Jahcoustix qui restera 15 minutes sur scène, plutôt anecdotique à priori.  Dès notre arrivée, une jolie odeur de Ganja nous accompagne déjà et nous rentrons dans le vif du sujet par une entrée direct dans la fosse aux lions déjà blindée à mort. Au loin, devant nous,... Lire la suite

Réveil sous la pluie au camping du festival, j'émerge en regardant passer les gens emplis de boue, on se croirait à Woodstock... En prenant la navette vers le site, je remarque que certains arrivent aujourd'hui pour cette dernière journée du festival qui devient pour moi un marathon. En effet, je me croirais un peu comme dans Las Vegas Parano lors de la course de moto ("il faut couvrir l'événement..."). J'arrive lors du set de Pacovolume, bien entamé. Je peux quand même discerner l'univers rock teinté de nostalgie. Des mélodies efficaces, appuyées de guitare rythmée, et d'une pointe électro. Une musique dansante que les parisiens envoient sur des textes en anglais , très pop avec une voix qui rappelle assez The Cure. Je passe au petit chapiteau pour découvrir le nouveau projet de Disiz (la peste). Il est accompagné d'une formation rock, avec un DJ. Un son rock, electro avec une basse martelante. Le flow de Disiz à du coup évolué, mais les textes restent dans la dérision. On a droit à une version de son succès populaire : j'pète les plombs version ska. Bien sympa ! On s'éclipse sur le titre éponyme de son prochain album : dans le ventre du crocodile (Peterpunk). Une reconversion qui me fait... Lire la suite