Groupe mongol qui joue avec des instruments traditionnels électrifiés, composé de deux vielles à têtes de cheval (Morin Khuur), d'une contrebasse à deux cordes, d'un yoochin (entre le xylophone et le clavecin), d'un cor / flûte et d'une batterie. A la place des têtes de chevaux traditionnelles des Morin Khuur , il y a des têtes de mort et d'aliens ! Musicalement, entre les envolées lyriques, les cavalcades épiques quand la vieille sonne comme un violoncelle, un côté psyché non négligeable, le chant guttural, les chuchotements, l'ambiance est carrément hypnotique et propice à la transe.
Altan Urag en concert
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Mongolie : Carnets de voyage
Le récit du 23 Juillet au 6 Août, c'est par là. Vendredi 7 Août : Lorsque je, vais chercher l'eau chaude pour le thé, l'éleveur bloque sur mon tatouage de dragon, puis, hilare, me défie pour trois passes de lutte et m'offre ensuite un bol d'airag. Putain, faire son thé, c'est du sport en Mongolie ! Après les au revoir à cette famille adorable, on se met en route pour Karakorum, l'ancienne capitale mongole. Le Paysage se fait plus aride, canyon et steppes. Il ne reste rien de cette ville qui fut une des étapes de la route de la soie. On visite par contre le monastère d'Erden Zuu, entourés de 108 stupas. L'influence est sans contexte tibétaine et on prend dans la foulée un cours sur le bouddhisme lamaïque, les différences entre bonnets rouge et jaune, etc... Le démon protecteur de la Mongolie, celui aux trois yeux et à la couronne aux cinq crânes (chacun protégeant contre un vice) est omniprésent. En repartant, horreur, on prend une route avec du bitume et tout. On avait plus l'habitude, on a failli être malade à cause de l'absence de cahots ! Le paysage devient carrément western avec steppes arides et collines déchiquetées. Y a même une dune de sable qui traverse tout ça sur 80km . Un avant goût du Gobi. On... Lire la suite