Trompettiste. Il navigue dans les divreses aux du jazz tout en expérimentant tous les genres, tous les styles, de Chopin à Bjork.
Ambrose Akinmusire se présente :Il commence tôt son "laboratoire", conceptualisant, analysant, expérimentant tous les genres, tous les styles, de Chopin à Bjork. Mais cette recherche ne se fait jamais au détriment de la beauté. Il aime se faire surprendre par un silence, une tension, un échange, à la manière d'un auditeur attentif à l'affut du moindre détail. Ses premières rencontres avec la musique ont d'abord lieu avec l'apprentissage du piano, quʼil commence à l'âge de trois ans. Depuis, son Leitmotiv, c'est le mouvement. Permanent. Il l'oppose à la stagnation, recherchant le mouvement aussi bien dans sa musique que dans sa vie. Du jazz, les restructurations d'Ambrose gardent entre autre de cette musique l'impor- tance des nuances, des intentions, le travail sur les motifs, mélodiques ou rythmiques. Son diplôme de la Berkeley en poche, il déménage à New York pour intégrer la Manhattan School of Music où il prend des cours avec Vincent Pinzerella de l'orchestre philharmonique de New York, Dick Oatts, Lew Soloff et Laurie Frink. A lʼaube de ses 18 ans, il avait déjà joué avec des musiciens aussi prestigieux que Joe Henderson, Joshua Redman, Steve Coleman, ou encore Billy Higgins. Ses études sont pour lui l'occasion d'approfondir toutes ces recherches personnelles, qu'il expérimente et présente au public sur scène, se produisant avec des musiciens d'univers très différents tels que Lonnie Plaxico, Stefon Harris, Josh Roseman, Vijay Iyer, Charlie Persip, le Mingus Big Band, ou encore le San Francisco Jazz Collective. En 2007, Ambrose remporte deux des plus prestigieux concours de Jazz au monde, le Thelonious Monk international jazz com- petition devant un jury incluant les trompettistes Quincy Jones, Herb Alpert, Terence Blanchard, Hugh Masekela, Clark Terry et Roy Hargrove, et le Carmine Caruso International Jazz Trumpet Solo Competition. Son deuxième album When the Heart Emerges Glistening est sorti début avril 2011, chez le prestigieux label Blue note.
Ambrose Akinmusire : tous les concerts
Lu.
11
Nov.
2024
Ambrose Akinmusire : l'historique des concerts
Ve.
14
Oct.
2022
Théâtre de la manufacture - Nancy (54)
Sa.
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Oct.
2019
Ve.
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Oct.
2018
Me.
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Oct.
2018
Ma.
26
Juin
2018
Le Baiser Salé - Paris (75)
Sa.
05
Mai
2018
Cité Miroir - Liège
Ma.
24
Avril
2018
Le Baiser Salé - Paris (75)
Je.
19
Avril
2018
Ambrose Akinmusire : les dernières chroniques concerts 2 avis
Michel Portal 'Baïlador'
Critique écrite le 22 février 2012, par Mardal
Grand Théâtre De Provence - Aix-en-Provence 21 février 2012
Une anecdote évoquée récemment (lors du concert Texier Sclavis Romano, à Porquerolles) revient encore : Ahmad Jamal qui répondait à l'invitation de Miles Davis "Nous sommes tous deux des leaders, et il n'y a la place que pour un seul sur scène". Le pensait-il ou n'était-ce qu'une façon polie de décliner l'invite de Miles ? Toujours est-il que le groupe qui se produit ce soir, au Grand Théâtre De Provence a donné tort au pianiste. Le concert débute par une entrée discrète du piano, longue, qui se construit lentement, Bojan Z pince les cordes à même l'intérieur de l'instrument. Ça commence en Afrique, ça ressemble à une kora. Un rythme s'installe peu à peu, plus précis. Dès qu'il est posé, la contrebasse et la batterie effectuent leur entrée, d'abord discrètement elles aussi, telles des contreforts qui étayent une architecture en construction. Le morceau monte en volume et atteint son climax à l'entrée de la clarinette basse, qui énonce sa phrase, son thème tout en puissance. La délicieuse et impressionnante sensation d'avoir affaire à des pros, à des boss, est là, immédiate et évidente. Ambrose Akinmusire, jeune trompettiste Nigérian n'interviendra que quelques minutes plus tard pour le confirmer. Les morceaux qui se succèdent sont... Lire la suite
Jazz des Cinq Continents 4/5 : Manu Katché Quartet (+ guest stars Sylvain Luc & Marion Rampal) + Yaron Herman & Ambrose Akinmusire
Jean Pelle vient comme tous les soirs depuis le début de ce festival nous présenter les deux bougies que nous allons souffler ensemble pour arriver samedi soir au nombre 10, l'âge de ce festival. Il précise que Yaron Herman a collaboré voilà quelques années avec Raphaël Imbert. Il nous dit l'éventail de ses influences : de Monk à Messiaen en passant par Sokolov, Bach et Police. Il nous présente le trompettiste qui l'accompagne : Ambrose Akinmusire d'Oakland engagé à seulement 18 ans dans la formation de Steve Coleman. Il profite de la présence d'une rythmique marseillaise pour rappeler que la classe de jazz du Conservatoire de Marseille est historiquement la première en France. Il termine par une pensée pour Al Jarreau récemment hospitalisé et acteur d'une prestation mémorable ici-même trois jours auparavant. Comme ses influences, le répertoire de Yaron Herman va être pluriel : Du jazz classique en préambule, du jazz moderne ensuite, des ballades belles à en pleurer, de brillantissimes soli de piano, des variations sur de surprenantes reprises (Toxic de Britney Spears, No Surprises de Radiohead en rappel et surtout Heart Shaped Box de Nirvana où la trompette d'Ambrose Akinmusire crie les Hey ! Wait ! de Kurt... Lire la suite