La sortie de confinement et la fin des restrictions casse couilles vous donne envie de tout péter et de profiter au maximum de la vie ? Le deuxième album des punks australiens d'Amyl And The Sniffers, "Comfort To Me"", est la bande son idéale pour en découdre dans la joie et l'allégresse la plus totale ! Et ouais, car après avoir publié un premier album éponyme totalement jouissif, donné des concerts exaltants partout dans le monde (au Printemps de Bourges en 2019, c'était énorme) et séduit les très respectables punks de Sleaford Mods et Viagra Boys (résultat, deux featurings déjà cultes de la chanteuse Amy Taylor sur leurs derniers albums), le combo venu des antipodes revient remonté à bloc, pour une attaque massive des tympans à base de punk qui rentre dans le lard, de hard rock joyeusement bourrin et d'un soupçon de pop/punk radiophonique, sans être putassier. En clair, la recette idéale pour séduire le fan de punk 77 bas du front, le festivalier fan de rock qui n'attendait rien avant d'assister au show des Sniffers, le programmateur radio pas trop sourd et... quasiment tout le monde, en fait ! Comment résister aux nouvelles bombes lâchées dans la nature par les chantres du mulet à toutes les sauces et couleurs que sont les inénarrables... Lire la suite

Idéal pour se réveiller en sursaut et se mettre la tête totalement à l'envers, le premier album des punks australiens d'Amyl And The Sniffers est à classer dans la catégorie "sauvage"... Ce gang de gamins fous furieux prêts à tout casser dès qu'ils ont leurs instruments de travail en main est composé d'Amy Taylor (voix gouailleuse, hystérie communicative, look entre Debbie Harry peroxydée et star du porno des années 80), Bryce Wilson (batterie saccagée, allure de bad boy punk avec coupe de cheveux déstructurée), Declan Martens (guitare punk/hard rock façon bûcheron, longue et épaisse chevelure frisée de metalleux) et Gus Romer (basse monstre, superbe combo capillaire "rasé sur les côtés/mulet roux"). Comme on a pu le constater de visu lors d'un show faramineux au Printemps de Bourges en avril 2019, quand ces quatre malades jouent de la musique ensemble c'est méchamment explosif ! Pour éviter les problèmes, il faudrait d'ailleurs faire figurer la mention "Danger : High Voltage" sur les billets de leurs concerts. Le miracle de l'enregistrement réalisé à Sheffield par Ross Orton (qui a travaillé par le passé avec Arctic Monkeys et Jarvis Cocker), c'est d'être arrivé à capturer l'énergie hallucinante du combo en live sur ce disque inaugural... Lire la suite