J'atterris a peine a Marseille (trop tard pour assister a la conférence de Hubert Reeves qui donne encore une 50aine d'années a l'espèce humaine si elle continue a gaspiller l'énergie comme elle le fait actuellement - de toute façon tous les dirigeants actuels s'en moquent ils seront déjà morts) et je me fait jeter a quelques pâtés de maison du Balthazar ... ayant près de 2 heures de retard j'ai du faire une croix sur le Poste a Galène et le plateau alléchant LoOp, Quaisoir, Nicholson, Heidi. Bonne surprise lorsque j'arrive le concert n'est pas fini. Je croise l'équipe du Moulin presque au complet, Oshen et vais me caler devant ou j'apercois Homosuperior en civil. Le Balthazar n'est pas bondé mais plutôt bien rempli pour un groupe dont c'est finalement le premier concert à Marseille et le 2eme ou 3eme depuis leur formation. Sur la scène nue je suis tout de suite frappé par Yelena ... mais la on est loin du folklore russo-tsigane de l'eoque Na Zdorovie comme le montre sa tenue un rien provocante. Mmm il faut du cran pour se balader si courtement vêtue sur la scène un peu vide du Balthazar. Sa tenue contraste un peu (trop) avec celle des musiciens en effet Jean Phi (batterie) arbore une magnifique chemise a fleurs,... Lire la suite

Si vous cherchez un set "à l'américaine" où le light show tente une opération d'aveuglement du public pendant que les musiciens font la danse de Saint Gui, bien sûr, c'est râté. Ce soir-là, il aura fallu tendre l'oreille avec circonspection pour oublier que B.Shop n'est pas simplement un groupe ubuesque composé d'un trio instrumental regroupant un batteur nerveux la tête rentrée dans une chemise à fleur rouge, d'un guitariste mélancolique qui regarde au plafond et d'un bassiste à l'air égaré, qui s'observent avec circonspection pendant qu'une chanteuse "tous avantages dehors" chorégraphie des paroles erotico-trash avec un style surprenant... Non, pour ceux qui sont venus écouter plutôt que voir, voilà ce qui ressortait de B.Shop : des lignes de basses si rondes qu'elles avaient cet art magnifiques de se faire oublier au profit de l'ensemble, alors que de temps à autre en surgissaient un geste technique ne laissant aucun doute sur le niveau du bonhomme; des solos de guitare étonnants de précision, de pertinence, émergeant de phrasés hypnotiques, décalés, subversifs; une rythmique pleine de tension... Lire la suite