Grand acteur du mouvement free jazz dans les années 60. Barre Il a joué un rôle majeur dans l'émancipation de la contrebasse dans le contexte de la musique improvisée, transposant des techniques issues de la création contemporaine au domaine du jazz.
Barre Phillips se présente :Barre Phillips a émigré en Europe en 1967. Il vit depuis 1972 dans le sud de la France. Pendant les années 1960 il enregistre avec en particulier Jimmy Giuffre, Archie Shepp, Attila Zoller, Lee Konitz et Marion Brown. Au début de la décennie il fait également connaissance du pionnier du free jazz Ornette Coleman. Son enregistrement de 1968 en solo "Unaccompanied" est le premier enregistrement d'un solo de contrebasse en musique improvisée. L'enregistrement de 1971 avec Dave Holland Music from Two Basses est probablement le premier enregistrement d'un duo de deux contrebasses en jazz. Il joue avec le groupe Gong puis fonde en octobre 1969 le groupe "The Trio" avec le saxophoniste John Surman et le batteur Stu Martin, qui se séparera deux ans plus tard. Dans les années 1980 et 1990 il joue régulièrement avec le "London Jazz Composers Orchestra" dirigé par Barry Guy. En 1991, il enregistre avec Ornette Coleman la bande originale du film Naked Lunch. Phillips a joué avec les contrebassistes Peter Kowald et Joëlle Léandre, le guitariste Derek Bailey, le clarinettiste Theo Jörgensmann, les saxophonistes Peter Brötzmann, Alfred 23 Harth, Evan Parker, Michel Doneda et Joe Maneri et le pianiste Paul Bley. Depuis les années 1970 il compose des musiques de films par exemple pour Jacques Rivette, Robert Kramer et des musiques de ballet pour Carolyn Carlson.
Barre Phillips en concert
Barre Phillips : l'historique des concerts
Di.
08
Déc.
2019
Je.
19
Avril
2018
Sa.
28
Mai
2016
Le JAM (ex Lounge) - Marseille (13)
Ve.
18
Déc.
2015
Je.
17
Déc.
2015
Ve.
08
Mai
2015
Ma.
11
Mars
2014
Ve.
15
Nov.
2013
Dock des Suds - Marseille (13)
Barre Phillips : les dernières chroniques concerts 3 avis
Barre Phillips, Camel Zekri & Ahmad Compaoré
Alors que la plupart de mes collègues / confrères se sont précipités au concert de Wall of Death aux Beaux Arts à Luminy (double hype) - si Wall of Death et Sun Sick c'est si bien que ça, j'irai les voir lors de leur prochain passage - j'ai préféré braver le froid et le relief pour me rendre au Cri du Port (où je n'ai pas mis les pieds depuis janvier 2001) pour voir un Ahmad Compaoré que j'ai pourtant vu il y a 5 jours ?!? C'est que ce soir il nous propose une nouvelle formation (une de plus) en compagnie d'un musicien que je ne connais pas Camel Zekri à la guitare mais surtout de l'illustre Barre Phillips ( vu qu'une seule fois, à une époque où je ne connaissais pas le personnage) à la contrebasse. Lorsque j'arrive je vois que le vent froid a fait des ravages en terme de public ... en tout cas ceux qui sont là ne le regretteront pas. Voilà pour le contexte ... Il y a plusieurs façon d'écouter, d'apprécier un concert ce qui se traduit par encore plus de façons d'en parler. Parler d'un concert est en soit difficile, surtout lorsqu'il s'agit d'un nouveau projet. Si je chronique un groupe très connu, il suffit de citer le nom des chansons et de rajouter quelques adjectifs pour que cela parle au gens. Si je chronique un groupe moins... Lire la suite
Phillips-Fichaux-Lesbros + Meisterfackt (les Inovendables)
Critique écrite le 05 décembre 2010, par Pirlouiiiit
Leda Atomica Musique (LAM) - Marseille 27 novembre 2010
Après le très sympathique début de soirée au Roll'Studio en compagnie de Ahmad Compaoré et Ed(mond) Hosdikian (et évidemment de Mc Yavell) me voilà du côté de la rue Saint Pierre chez Leda Atomica Musique (où je n'avais pas mis les pieds depuis le concert de Drôles de Drames en 2008) pour l'un des derniers soirs d'un festival hors norme du nom de Les Inovendables contraction j'imagine de " Innovant " et " Invendable ". Je suis là ce soir surtout pour Barre Philips & Emilie Lesbros que j'avais raté récemment. Barre Phillips est un musicien que je ne connaissais que de nom, au CV impressionnant. Comme écrit sur Concertandco : " Grand acteur du mouvement free jazz dans les années 60. Barre Il a joué un rôle majeur dans l'émancipation de la contrebasse dans le contexte de la musique improvisée, transposant des techniques issues de la création contemporaine au domaine du jazz. ". Il a ainsi joué avec entre autres Gong, Ornette Coleman, Archie Shepp - je ne cite que ceux dont je connais le nom - et il a aussi participé (comme Tom Cora d'ailleurs) à l'album (épuisé) de Oriental Fusion du trio Hamadouche-Compaoré-Hosdikian (oui les deux que je viens de voir une petite heure auparavant). Bref ce soir ils sont 3 : Barre Phillips donc à la... Lire la suite
Ahmad Campaoré & Barre Phillips & Vicent Ségal + Mekanik Kantatik (Jazz sur la ville)
Soirée plutôt inhabituelle, à la fois pour un lundi, mais aussi pour une programmation au cabaret aléatoire. C'était le lancement du festival Jazz sur la ville, à l'initiative de La Meson (lieu décidément impeccable), mais aussi, ce soir là, de la Friche, et du musicien Ahmad Campaoré (d'après ce que j'ai compris). Le public était au rendez-vous, ce qui faisait plaisir, mais qui confirme aussi, une fois de plus, que lorsqu'il y a des têtes d'affiches le public marseillais se déplace, mais sinon... La soirée commence donc avec un trio de musique improvisée, avec Ahmad Compaoré (batterie), Vincent Segal (violoncelle), et Barre Phillips (contrebassiste légendaire en la matière). Très bon moment, les musiciens étaient très à l'écoute, superbe timing, les différents moments de l'impro s'enchainent sans heurt. Ahmad était magnifique d'à-propos, Barre étonnant, Vincent Segal très énergique. Le seul bémol est que l'impro prenait trop souvent une orientation mélodique. En général, l'improvisation libre tend vers beaucoup d'abstraction et la mélodie est très rare, mais là, c'était presque trop ; Vincent Ségal (sur un mode très proche de ce qu'il fait avec Bumcello) ramenait souvent l'impro sur des mélodies, malgré les ouvertures que proposait... Lire la suite