Il est des groupes actuels assez géniaux que j'aimerais beaucoup voir un jour à Marseille (la liste est longue mais au hasard : Quadron, Theesatisfaction ou Escort, à bon entendeur...) et d'autres que je me débrouille toujours pour rater. Dans cette dernière catégorie il y a Belleruche qui viennent ici pour la déjà quatrième fois, et ce soir absolument rien ne m'en détournera. La très longue attente au son des sélections du dj Selecter The Punisher (de RJD2 à Marlena Shaw en passant par les Supremes et les Beastie Boys, sympa) n'arrivera pas à entamer mon enthousiasme. Le trio formé par le guitariste/bassiste Ricky, la chanteuse Kathrin et le DJ Modest semblent en retard à cause de problèmes techniques qui pénaliseront un peu les premiers titres. Le public est néanmoins chaud bouillant à partir du troisième titre, "Stormbird", efficace single extrait de leur album "Rollerchain" qui vient de paraître et auquel le concert fera la part belle ce soir. Aventureux sur ce disque, Belleruche l'est tout autant sur scène à jouer des titres pour... Lire la suite

Après la prestation mémorable de Belleruche au Nomad Café en avril 2009 et celle non moins pertinente de mars dernier au Cabaret Aléatoire, il était clair que the place to be en ce samedi soir était le Poste à Galène, avant-dernière étape du Festival Tighten Up ! 2010. Le trio londonien vient de sortir un album, 270 Stories - il ne compte que onze plages, rassurez-vous - que je n'ai pas eu le temps de découvrir. Ca commence par une longue attente : l'affluence est bonne et les lumières ne se sont éteintes que lorsque tous les spectateurs furent enfin entrés. Largement le temps de remarquer la présence sur scène de deux basses et d'une guitare (Ricky Fabulous n'avait qu'une guitare jusqu'ici) et de scruter la setlist. Y sont couchés des tas de titres probablement du dernier opus vu qu'ils me sont inconnus, mais aussi les bijoux que sont Northern Girls, Idea Three, Minor Swing, Alice et même Balance, chanson bluesy de leur premier album qu'ils n'avaient pas jouée les fois précédentes. Problème, l'entame tardive ajoutée à la tenue d'une soirée Années 90 en fin de soirée fera passer ce dernier titre à la trappe. Ricky Fabulous débute le set à la basse justement. Premier constat, la voix de Kathrin deBoer, si puissante et envoûtante... Lire la suite

Bon allez faut que je me bouge ... normalement je laisse volontiers écrire d'autres personnes à propos de groupes que j'ai vu et photographié, surtout quand je suis d'accord, mais comme McYavell a déjà chroniqué leur précédent passage (qui m'a donné envie de les voir ce soir) et que j'ai vraiment trouvé ça (contre toute attente) remarquable, je m'y colle. Contre toute attente car en écoutant leur myspace je n'avais pas été emballé plus que ça ... mais comme c'était un peu trip hop / soul / blah blah je me suis dit que ça plairait à svet. En plus c'était au Cabaret Aléatoire salle que je n'aime pas trop, trouvant ça trop grand / froid pour les petits groupes et trop petit / bondé pour les plus gros. Arrivé étonnamment à l'heure, je retrouve le McYavell collé à la barrière et le premier groupe de la soirée Dinner at the Thomson's a déjà attaqué. Duo americano-français(e) ; machines pour lui dont la casquette visée sur la tête lui donne des faux airs de Michael Moore (en beaucoup moins corpulent) et chant pour elle. Très rythmé et donc dansant je ne rentre pas dans tous les morceaux ... un peu à cause du dispositif scénique ... ils me paraissent loin cachés derrière leurs deux pieds de micros sur une scène assez nue, et un peu... Lire la suite

Superbe et éclectique soirée au 22 d'Auron pour l'avant dernier jour du Printemps de Bourges 2009... Du hip hop polémique (sur le papier) d'Orelsan au hip hop électronique de Chinese Man en passant par la soul d'Eli Paperboy Reed And The True Loves et d'Alice Russell, l'électro rhythm and soul de General Elektriks, le trip hop soul de Belleruche et le hip hop décalquant de DJ Kentaro, il y avait de quoi repartir heureux, rassasié par le déluge de bon son et... crevé ! Orelsan Tout commence avec le concert sulfureux de l'Eminen D'Hérouville-Saint-Clair (rires) aka Orelsan, qui a bien failli ne pas jouer à Bourges à cause de la polémique suscitée par son médiocre morceau intitulé finement Sale pute. Racontant l'histoire d'une jeune homme rendu fou par l'infidélité de sa copine au point de vouloir la tabasser à mort et l'insulter comme du poisson pourri, ce titre (non inclus sur le bon album d'Orelsan, une très bonne idée ! ) ne sera pas interprété, comme prévu... Tant mieux car Orelsan a beaucoup mieux à offrir au public : de nombreux morceaux aux textes gratinés racontant le sinistre quotidien d'un gamin aujourd'hui (films X, histoires d'amour pourraves, drague sur internet et par sms, soirées en boites désespérantes,... Lire la suite