Hellfest, édition XVI, et troisième pour nous ! Assez, on l'espère, pour avoir un avis à peu près informé, et donc pour nous être autorisé à rédiger par ailleurs un teaser en forme de disclaimer, destiné à écarter toutes les choses qui fâchent les gens (ou pas..) à propos de ce festival, et pouvoir mieux consacrer ces chroniques à son contenu et à son expérience unique... Expérience qui a commencé dès Avignon ce matin, quand on a croisé un premier hellbanger, en grande tenue 100 % merchandising du festival, dans le Marseille-Lyon !On finit le voyage par la traditionnelle traversée piétonne de Clisson (où l'on se perd toujours un peu, surtout quand "Barbaud a fait bloquer des rues" - comme nous a dit un riverain !), et contrairement aux fois précédentes, ce n'est pas à l'entrée du site qu'on attendra des plombes... Puisque le bracelet-magique-qui-rend-tout-gratuit y est vite obtenu, vers 16 heures, tout comme ensuite la tente en carton à l'Easycamp (voir notre chronique de 2022 pour plus de détails sur cette modalité de camping pas donnée, mais foutrement pratique quand on vient de loin). Mais c'est à l'entrée du festival, face à la Cathédrale, qu'il y a un moulon (comme on dit à Marseille) digne d'un rassemblement syndical, un lendemain de... Lire la suite

Voilà qui s'annonçait comme l'un des rendez-vous les plus (in)attendus de l'été. Découvrir Generation Sex (Billy Idol, Tony James, Steve Jones et Paul Cook), union sacrée de légendes toujours vivantes d'un punk rock originel, dans une petite salle de Bretagne, l'Ubu, c'était presque surréaliste. Et pourtant !L'effervescence était folle et les attentes étaient grandes, juste pour pouvoir ressentir l'espace de quelques heures la résurgence d'un passé lointain, la vitalité fiévreuse venue d'un autre temps. L'union du quatuor était plus que plaisante à voir sur scène : cela pouvait presque laisser entrevoir ce qu'était un concert des Sex Pistols et de Generation X (enfin, si l'ensemble des membres d'origine étaient encore de ce monde). La complicité... Lire la suite

Et de 10 ! Dix ans déjà que le Hellfest existe, et quel chemin parcouru depuis les débuts... Jusqu'à devenir le plus gros festival Metal francais et un des plus gros d'Europe, pas mal les mecs, pour un festival fait par les fans pour les fans, comme c'était inscrit sur une devanture à l'entrée. Un fest qui s'est amélioré d'années en années jusqu'à devenir une grosse machine, inévitablement. Mais une grosse machine bien huilée, "tout confort" pour le festivalier et les groupes je dirais, avec toujours quelques points noirs à résoudre, même si au regard de l'énormité de la chose, il n'y a rien de catastrophique (à part l'accès Warzone... ). En effet et en premier lieu, les organisateurs ont ecouté les griefs de l'an dernier concernant les points d'eau et sanitaires sur site qui étaient trop peu nombreux. Cette fois, rien à redire, les pissotières étaient légions et les robinets en assez grande quantité d'un bout à l'autre, plus un bon nombre de toilettes fermées et/ou sèches à travers tout le site. Autre très grande amélioration, très appréciée et appréciable : la séparation des scènes Altar et Temple ! Enfin un espace décent, avec une grande tente pour chacune d'elle, sans que l'une soit perturbée par les balances... Lire la suite

Il n'y a pas de meilleure expression que "adorable Bad Boy" pour décrire Billy Idol, né sous le nom de William Broad. Le légendaire Punk Rock du Bad Boy était donc de passage en ce 17 juillet 2012 dans la ville de Barakaldo à la RockStarLive, et ce pour la première fois en Espagne avec la date de Madrid. L'auteur des incontournables "Dancing With Myself", "Rebell Yell" ou "White Weeding", accompagné par une bande de musiciens avec pas moins que Steve Stevens à la guitare, Stephen McGrath à la basse, le claviériste Derek Sherinian (ex-Dream Theater), Billy Morrison à la guitare rythmique ou encore Jeremy Colson derrière les fûts, qui a également accompagné d'autres guitar heroes tel que Steve Vai, Joe Satriani, Marty Friedman ou Michael Schenker. Je n'avais pas idée du nombre de personnes qui allaient être présentes ce soir, et la bonne surprise fût une salle comble avec bon nombre de fans de Rock et de Metal, soit un public relativement différent de la date à laquelle j'avais assisté lors du Bospop 2010. Pour ouvrir le bal ce soir, un groupe local de Bilbao, RadioActiva, qui pendant près d'une heure nous offrira un "Garage Rock à tendance Punk". Sans révolutionner le genre, le groupe se laisse écouter avec une... Lire la suite