Le taciturne roi du Country folk rock américain... Toujours bon pied bon il malgré les années qui passent et le nombre de projets auxquels il a participé (Palace etc), Will Oldham aka Bonnie Prince Billy continue sa brillante carrière, avec des concerts et des disques souvent bluffants.
Bonnie Prince Billy en concert
Bonnie Prince Billy : l'historique des concerts
Sa.
22
Nov.
2014
Carre Belle Feuille - Carre Club - Boulogne Billancourt (92)
Sa.
08
Juin
2013
Parc du Chateau - Perigny (17)
Ma.
24
Janv.
2012
Je.
03
Nov.
2011
Me.
02
Nov.
2011
Ma.
01
Nov.
2011
Di.
30
Oct.
2011
Le Lieu Unique - Nantes (44)
Sa.
29
Oct.
2011
Chapelle St Jacques - Vendôme (41)
Bonnie Prince Billy : les dernières chroniques concerts 5 avis
Bonnie Prince billy +Suzanna Wallumrød
Après la Cigale et le Printemps de Bourges, et avant Turin et Bologne, Bonnie Prince Willy était sur la scène du Poste à Galène à Marseille ce dimanche soir pluvieux. Une scène que l'Américain de Louisville dans le Kentucky n'avait pas foulée depuis 8 ans. Et 8 ans chez Will Oldham (de son vrai nom), c'est un peu toute une vie, tant le bonhomme est prolixe. Car le nouvel album qu'il présente ce soir-là, Beware, doit être son 21 ou 22 disques depuis There is no-one will take care of you en 1993. Et il se pourrait bien que ce dernier effort constitue, à l'instar de I see a darkness en 1999, un tournant dans sa riche discographie. C'est en tout cas le sentiment qui nous animait en sortant 2 heures plus tard du Poste. Car l'homme nous a réservé une sacrée surprise sur scène. À ceux qui, comme moi, attendaient de se réjouir d'entendre un folk décharné porté par une voix presque étouffée, Bonnie Prince Billy nous a réservé... Un concert de rock en bonne et due forme avec de multiples influences et plus seulement celles de Bob Dylan, Neil Young et Johnny Cash. Mais revenons une minute sur la première partie, assurée par la blonde vénitienne Suzanna Wallumrød. La jeune Norvégienne monte sur scène à 21h30, s'installe derrière... Lire la suite
Bonnie Prince Billy + Susanna Wallumrød + Scary Mansion (Printemps de Bourges 2009)
Affiche prestigieuse et classe à l'Auditorium de Bourges avec le folk rock de Scary Mansion et la folk music aérienne de Susanna Wallumrød, en premières parties du lumineux set country rock du taciturne Bonnie Prince Billy. Il aura fallu la venue du ténébreux et sombre songwriter américain pour amener la pluie (soutenue et incessante) sur le Printemps de Bourges 2009, très ensoleillé jusque-là. Si c'est à ce prix qu'on peut avoir un concert de cette qualité-là, va pour les éléments déchaînés ! Scary Mansion, de bien belles promesses...Toute jeune dans la carrière, mais déjà auteure d'un premier album aussi réussi que prometteur (Every Joke Is Half The Truth), Leah Hayes alias Scary Mansion fait immédiatement étalage de son talent pour trousser des folk songs ou des titres rock bien foutus. Lors d'une ouverture de spectacle versatile à souhait, Scary Mansion - avec sa voix éthérée susurrée, sa mini guitare et son groupe (basse, batterie, choeurs) - alterne les morceaux calmes et les saillies rock ?n roll où la basse et la batterie ferraillent avec la guitare. On s'attendait sans doute à plus de douceur, aussi la section rythmique semble un peu appuyée sur les compositions les plus rock. Après un nécessaire temps adaptation, on finit... Lire la suite
Ghinzu + Bonnie Prince Billy + The National + Cake + Tom Vek + Kas Product + Cali + Garbage (Eurockéennes de Belfort 2005)
Critique écrite le 15 juillet 2005, par Pierre Andrieu
Presqu'île de Malsaucy, Belfort 2 juillet 2005
C'est frais et dispos que nous rejoignions le superbe site des Eurockéennes pour une deuxième dose de musiques administrée par les programmateurs zélés de cette manifestation unique. La journée du samedi est prometteuse, même si la perspective de revoir Garbage presque dix ans après son premier album n'est a priori pas très excitante, et si les roucoulades de Cali sur une grande scène, nous font penser que nous nous sommes trompés de lieu. On est aux Vieilles Charrues ou quoi ? Non, faut pas pousser quand même... Cake Sur la grande scène, la journée commence en douceur sous le chaud soleil estival avec les américains de Cake, toujours aussi branleurs dans leur attitude et dans leur manière d'appréhender la country folk rock... Par exemple, la petite guitare sèche du leader/chanteur du groupe est restée bloquée dans les méandres du transport aérien (Air France se verra vilipendé à de multiples reprises pour ça) mais personne n'a eu l'idée de demander le prêt d'une autre guitare... Malgré cela, la plupart des titres font plaisir à entendre avec leurs rythmes nonchalants, leurs gimmicks entêtants, leurs claviers antiques, leurs instrumentations truffées de trompette, glockespiel et guitare country western, le tout servi avec... Lire la suite
Bonnie Prince Billy + Calvin Johnson + Herman Düne + Turner Cody + David HD + Oly + Arrington + Go Go Charlton (Mo' Fo' Festival)
Critique écrite le 04 juillet 2005, par Bertrand Lasseguette
Mains d'Oeuvres - Saint Ouen Vendredi 1er juillet
Ce festival est une merveille de programmation. La plupart des musiciens à l'affiche se connaissent et se respectent quand ils ne sont pas tout simplement des amis. Il y a deux ans, j'avais pu assister à une des soirées de la troisième édition. C'était merveilleux. Les artistes avaient passé plusieurs jours ensemble, le temps pour eux d'essayer des collaborations qu'ils présentèrent ensuite sur scène sous les yeux de quelques privilégiés. Chacun jouait ses propres chansons, puis à la fin de chaque set, un ou plusieurs collègues s'invitaient pour une reprise ou une composition originale écrite dans un des locaux de répétition de Mains d'Oeuvres. Les barbus d'Herman Düne (co-programmateurs) menaient la sarabande. La scène était en ébullition, parfois trop petite pour accueillir tous les participants qui se bousculaient autour des micros pour pousser la chansonnette en choeur. C'est là que je vis pour la première fois The Mountain Goats et son fou chantant de John Darnielle, Refrigerator, le groupe des frères Callaci du label Shrimper, ainsi que d'autres combos aux allures improbables comme les Larval Organs ou les Wave Pictures. C'était le vendredi 27 juin 2003. Jef Lewis, Toby Goodshank ou encore Lisa Li-Lund (la sur de David et... Lire la suite
Bonnie Prince Billy : les chroniques d'albums
Bonnie Prince Billy : Singer's Grave A Sea Of Tongues
Chronique écrite le 18/08/2015, par Pierre Andrieu
Pas exactement féru de communication (internet, les réseaux sociaux, tout ça, c'est pas son truc... ), souvent difficile à suivre (il peut choisir, comme ici sur Singer's Grave A Sea Of Tongues, de sortir un album majoritairement composé de reprises de... lui-même), mais quasiment toujours passionnant, le très original Bonnie "Prince" Billy fait son retour en 2014 avec un bon album d'obédience country folk rock. Allergiques au banjo, au violon et aux churs féminins enflammés, passez votre chemin ! Quoique. Le mec autrefois connu sous les noms de scène de Palace Brothers et Will Oldham est tellement doué pour écrire des morceaux qui tuent leurs mères et pour les chanter comme si sa vie en dépendait - ça a réellement l'air d'être le cas,... Lire la suite
Bonnie Prince Billy : Beware
Chronique écrite le 22/03/2009, par Pierre Andrieu
Ultra prolifique, le terrifiant songwriter aux allures de psychopathe Bonnie Prince Billy publie un énième disque de country folk décharnée, saisissante et marquée par les affres de la dépression (au dessus d'un jardin peuplé d'étranges personnages presque trop normaux)... Toujours très "fraîcheur de vivre", Will Oldham se présente dessiné comme un vieillard déplumé sur la pochette de son dernier opus, le très campagnard Beware. Cet album ancré dans la country classe de Nashville et la folk music (c'est ce que laissaient penser ses concerts bien roots de l'été dernier... ) est une uvre qui pourra laisser certains de marbre, effrayés par le côté un peu aride de la chose. Mais si l'on se donne - juste un peu - la peine d'écouter ce recueil de chansons marquées au fer rouge par un sens inné du songwriting entêtant, un talent indéniable pour chanter de manière habitée et une science hallucinante pour incarner véritablement des morceaux fleurant bon le vécu, c'est le "bonheur"... Dès le premier titre, ce sera une sorte d'épiphanie pour les fans du sieur Billy : Beware your only friend rentre immédiatement dans le classement des meilleurs morceaux du monsieur. Et après ? C'est... Lire la suite