Complice et rival de Pete Doherty dans les Libertines, Carl Barât joue désormais avec le groupe The Jackals après avoir mis fin à l'expérience de son groupe Dirty Pretty Things et reformé les Libertines... En concert en 2015 !
Carl Barat And The Jackals en concert
Carl Barat And The Jackals : l'historique des concerts
Sa.
18
Juillet
2015
Site Festival - Dour(B)
Sa.
23
Mai
2015
Plein Air - St Laurent de Cuve (50)
Ve.
22
Mai
2015
Coopérative de Mai - Clermont Ferrand (63)
Me.
04
Mars
2015
Sa.
14
Fév.
2015
Moloco - Montbeliard (25)
Ve.
13
Fév.
2015
La Rodia - Besançon (25)
Je.
12
Fév.
2015
Me.
11
Fév.
2015
Carl Barat And The Jackals : les dernières chroniques concerts 7 avis
The Libertines (Festival Europavox 2024)
Critique écrite le 05 juillet 2024, par Pierre Andrieu
Place du 1er mai, Clermont-Ferrand 28 juin 2024
Premier jour d'Europavox, peu avant 22 heures, les Libertines montent sur la grande scène du festival clermontois en diffusant dans les enceintes l'une des plus grandes chansons de tous les temps, l'inoxydable "Non, je ne regrette rien" d'Edith Piaf. Et c'est parti pour une heure d'indie rock & punk assez miraculeuse : malgré le poids des années et des excès, Peter Doherty (guitare, chant), Carl Barât (voix et six cordes), John Hassall (basse) et Gary Powell (batterie) sont toujours ensemble et se présentent en forme sur scène. Les quatre Anglais déboulent au milieu d'une désespérante programmation fourre tout, au sein de laquelle ils arrivent à emporter le morceau en faisant danser, chanter et bouger aussi bien les jeunes fans de hip hop, les vieux rockers que les badauds venus parce qu'ils ont vu de la lumière place du 1er mai. Les deux leaders du groupe et leur formidable section rythmique enchaînent les hits passés ("Up the Bracket" et "Vertigo" en ouverture) et présents ("Run, Run, Run" et "Night of the Hunter" juste après) avec leur célèbre attitude de branleurs anglais : c'est sur le fil du rasoir, peu adapté aux fans de rock bien propret, mais il y a de la vie et des mélodies qui tuent. Placé à gauche de la scène quand on la... Lire la suite
The Libertines
Le 5 Avril dernier sortait le très réussit quatrième album studio de The Libertines : All quiet on the eastern esplanade, 9 ans après Anthems for dommed youth. Il y a deux ans, je les découvrais pour la 1ère fois en live au Zénith de Paris dans le cadre de leur tournée "20th Anniversary tour". MAGISTRALE ! Les voir au Trabendo, ce dimanche 12 Mai promettait une expérience véritablement immersive. Le charme des petites salles.Je pris soins d'arriver suffisamment tôt pour me placer au plus près de la scène. La 1ère partie, Vera Daisies nous a proposé une pop bien faite mais plutôt éloignée de mes goûts musicaux, néanmoins, les demoiselles ont fait le job avec humour et élégance.Il est près de 21 heures lorsqu'arrivent les Libertines sur la chanson de Piaf : "Non je ne regrette rien". Message caché ??? Tel un boys band, chaque membre campe son personnage : Carl Barât au centre de la scène : Perfecto, jean black et casquette, entouré de Peter Doherty et John Hassall, tous deux en... Lire la suite
John Cale présente l'album The Velvet Underground and Nico (+ invités : Carl Barat et Pete Doherty des Libertines, Mark Lanegan, Etienne Daho, Lou Doillon, Saul Williams, Animal Collective)
Comme pour beaucoup de monde, le Velvet Underground est à mes yeux un groupe majeur, qui a bousculé et changé la face du rock en y transfigurant son côté obscur, arty et sauvage. S'il ne faut pas sous-estimer l'importance de la guitare de Sterling Morrisson, Lou Reed et John Cale étaient bien évidemment les figures tutélaires du groupe et les seuls à voir poursuivi des carrières musicales prolifiques après les années d'insuccès de la formation new yorkaise. Si John Cale n'a pas décroché de tubes comme le "Walk on the wild side" de Lou Reed, il a commis des albums intéressants comme "Paris 1919", collaboré avec Brian Eno et ne s'est jamais enfermé dans un carcan musical. Il est de plus à mes yeux l'un des plus grands producteurs de l'histoire du Rock. On lui doit en effet les premiers albums des Stooges et des Modern Lovers ou l'album Horses de Patti Smith... Intéressé depuis des années par tout ce qui touche au Velvet, que j'avais eu la chance de voir sur scène le 16 juin 1993 à l'Olympia lors de leur tournée de reformation, j'attendais avec impatience cette Expo et ce concert Hommage à la Philharmonie. C'est pourtant avec une certaine appréhension que je rejoignais la Philharmonie. John Cale allait-il tenter de... Lire la suite
John Cale présente The Velvet Underground and Nico (avec Carl Barat et Pete Doherty des Libertines, Mark Lanegan, Etienne Daho, Lou Doillon, Saul Williams, Animal Collective)
Après une recherche désespérée de place pour ce concert unique, me voici à la Philharmonie de Paris pour voir John Cale et ses invités interpréter l'album The Velvet Underground and Nico à l'occasion de l'exposition "The Velvet Underground / New York Extravaganza". Comme prévu, le cadre est sublime. Dans la salle comble, le public est très éclectique - du septuagénaire en t-shirt "banane" d'Andy Warhol à l'ado accompagnant ses parents "car tu ne verras pas ça deux fois dans ta vie" - fébrile et quasi-silencieux, et ovationne John Cale et son groupe à leur arrivée sur scène. Les premières notes de "Waiting for the Man" résonnent, indiquant que l'ordre canonique de The Velvet Underground and Nico sera contrarié. Le public, connaisseur, fait savoir son appréciation et une satisfaction émue à écouter ce membre fondateur du Velvet jouer ce morceau emblématique d'un album culte comme peu d'autres dans l'histoire du rock. Un début calme, précis. On attend la suite. A notre plus grand malheur, on voit ensuite les dadais dégingandés des Libertines s'amener sur scène et entonner le moins accessible "European Son". A grands coups de riffs monotones, surfaits, accompagnés d'un clavier lourdingue, les deux clowns dénaturent cet hommage... Lire la suite
Carl Barat And The Jackals : Vidéo
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