Ce soir, direction la soirée d'ouverture de la Fiesta des Suds, en général c'est l'événement à ne pas manquer : plaisir musical et culinaire garantis chaque année ! Et là, nous y allons pour un événement tout particulier, attendu depuis bien longtemps, le retour du groupe I AM au complet sur scène ! Je me rappelle encore d'un gros concert au Dôme pour l'école du micro d'argent, concert qui est resté gravé dans ma mémoire. Nous nous attendons à re-entendre les bons morceaux de l'époque et bien sûr, ils devraient nous faire découvrir les morceaux du dernier album qui n'a pas l'air mal avec un petit côté Zen asiatique. Arrivé sur place, l'entrée ce fait facilement, et pour commencer les hostilités il nous faut manger un bout. C'est toujours le système des jetons qu'il faut utiliser en échange de monnaie au guichet. Pas besoin de jetons pour la nourriture mais par contre il en faudra pour les boissons. Donc, un bon petit Thai pour l'introduction avec Papaya thai qui nous régale, ensuite, une petite bière et c'est parti pour le premier concert : Che Sudaka. Et là, franchement, c'est LA découverte de la soirée.... Lire la suite

Merci à la Fiesta des Suds de nous gratifier de si beaux décors pour un festival. Je me sens autant enthousiasmé qu'au Paléo, partout des couleurs, des lumières chaleureuses, des décors soignés, j'ai envie de faire la fête ! La Banda du Dock Tout commence à l'entrée ou La Banda du Dock, fanfare à tambours, basse électrifiée et nombreux cuivres où un chanteur porte sa voix avec des effets Jack White, nous exécutent quelques morceaux rock et latinos, l'ambiance est chaude. Plus loin DJ Tony S/ Walkabout Sound System nous régale avec ces vinyles de funk. Christine Salem Direction la salle des sucres pour suivre Christine Salem et son chant créole rythmé par des instruments traditionnels, là ou deux percussionnistes et une chanteuse nous font bien passer l'instantané d'une danse rituelle, le zouk très épicé d'autochtones des nuits tropicales. La Dame m'évoque La Coffy de Pam Grier et aussi Graces Jones, la facilité pour décrire la coupe afro et la voix d'ébène, la difficulté d'évoquer des personnalités plus fortes que l'environnement très dur qu'elles ont côtoyé. Passé l'excellente surprise et l'envoûtement de découvrir un nouveau son, les titres s'enchaînent et se ressemblent, j'attends, trop exigeant,... Lire la suite