Entre mélopées des soul sisters et envolées des divas jazz, la pin-up à la voix de velours chemine sur les traces de ses idoles Tammi Terrell et Brenda Holloway.

Cherry Boop and the Sound Makers se présente :"The way I am" aurait pu être le refrain d'un "race record" des années 60, quand la Soul résonnait des slogans de la fierté noire. C'est aussi le titre de l'album de Cherry Boop & The Sound Makers, un retour audacieux, captivant, aux sources d'une musique libératrice, celle des artistes afro-américains promettant des lendemains qui dézinguent. Derrière ces chants, point de "ghetto brother", mais une fantasque "Marilyn de la soul" et ses faiseurs de sons. Voyage dans le temps, ce disque enjambe également les frontières, enregistré entre Girona (Espagne) et Philadelphie (USA), dans l'antre de Bobby Eli, ex-gâchette du mythique groupe MFSB, où a été mixé ce petit bijou marqué au fer du "Philly Sound" et de ses orchestrations luxuriantes de cordes et de chœurs. Taquinant micros à ruban et instruments vintage, comme le Wurlitzer et le Glockenspiel, et reprenant à leur compte les techniques d'enregistrement de la Motown. Leur idée ? "Respecter les secrets de fabrication de la Soul, sans singer le répertoire mais en proposant des mélodies originales, dans un langage contemporain" Le miracle ne s'arrête pas là : la chanteuse cherche une voix masculine pour le sensuel duo "I want to give you my everything" popularisé par Carl Douglas ; Bobby appelle son pote William Hart des légendaires Delfonics et voilà le dinosaure en studio pour croquer la Cherry. C'est un fait, de bonnes fées veillent sur ce projet. Groove Makers. A l'heure de la crise du disque et des formations microscopiques, Cherry et son combo remettent au goût du jour les big bands d'après-guerre : guitares clinquantes, caisse claire qui claque, dentelles de basse et nappes de Wurlitzer, lézardées d'une riche section de cuivres, ces gars-là ont biberonné à la bonne vieille Soul. Rythm'n'Blues, jazz, sons de la Stax, Cherry Boop & The Sound Makers déroulent une B.O. à faire baver Tarantino.
Influences:
L'enfance de Cherry Boop est baignée par les comédies musicales de Brodway, les 50's, les musiques de vieux films de la "grande époque".
Alors elle rêve de Stars de ciné ou de voix Soul en chantant dans les bars New-Yorkais. Chacune de ses chansons est un univers, une ambiance très particulière: tendresse, nostalgie, colère ou ironie vous emporteront loin du quotidien... Elle vous entraînera dans sa féerie qui n'est pourtant pas illusoire, rêve ou réalité, faites votre choix...

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