Chris Garneau est un jeune songwriter new-yorkais, admirateur d'Elliott Smith... Il a laissé couler son écriture subtile et toute en nuances, n'habillant ses chansons que du strict minimum, comme s'il s'agissait surtout d'éviter de troubler l'harmonie peu commune de cette pop d'équilibriste gentiment tourmenté.
Chris Garneau en concert
Chris Garneau : l'historique des concerts
Ve.
14
Oct.
2022
Di.
13
Fév.
2022
Di.
06
Fév.
2022
Je.
30
Janv.
2020
Di.
06
Oct.
2019
Metronum - Toulouse (31)
Me.
28
Nov.
2018
Je.
27
Sept.
2018
Me.
26
Sept.
2018
Chris Garneau : les dernières chroniques concerts 2 avis
Cocoon + Chris Garneau
Chris Garneau Chris Garneau arrive, seul au piano devant le rideau rouge qui nous masque le plateau de Cocoon. Le jeune new-yorkais est là sur l'invitation expresse du groupe clermontois et a la lourde tâche de devoir conquérir un public que l'on pourrait qualifier de sectaire. En effet, le Casino de Paris affiche complet et de toute évidence le public n'en n'a que peu à faire de sa musique d'écorché vif. Il faut reconnaître que l'univers du jeune homme est assez personnel et déroutant. Ses chansons sont empreintes d'une profonde mélancolie, d'une sorte de regret de l'enfance, comme si leur interprète avait grandit trop vite et essayait d'en rattraper les heures enfuies. Sa voix douce et légèrement aiguë est comme un murmure alors qu'il se cache derrière son piano, comme s'il tentait de disparaître physiquement aux yeux du monde et d'exister uniquement par la musique qu'il nous offre. Ses qualités de chanteur et de compositeur sont indéniables mais son mal-être est si évident, et quelque part tellement communicatif, qu'il ne parvient pas à capter l'attention du public sur toute la durée de sa prestation. Certains restent polis et applaudissent mais une grande majorité des spectateurs fait le bilan de sa journée avec... Lire la suite
Ken Stringfellow + Chris Garneau + Luis Francesco Arena
Atmosphère intimiste à 21h35 d'une quarantaine de spectateurs assis et concentrés pour le début de Chris Garneau et son folk anglais émaillé de pop baroque, sorte de petit oisillon à la voix frêle, naviguant depuis son gilet vert à paillettes entre un synthétiseur, un mélodica et un accordéon posé à terre. Accompagné d'une évaporée aux cheveux longs et violoncelle, Mister Garneau nous plonge dans son univers fébrile et planant. S'en suit alors, en un tour de main de régie bien huilée, Luis Francesco Arena , nourri à la noisy pop de son groupe The Headcases , nous délivre en solo une folk intimiste, fragile et onirique, distillée par le tendre filet de sa voix aiguë et de sa guitare mélancoliquement acérée. Confits dans nos fauteuils en plastique, à ce stade du concert, on en est à sentir le tiraillement de la fatigue que les shows de Garneau et d' Arena ont bercé, non sans déplaisir d'ailleurs, pendant près de deux heures. Le brouhaha du bar nous rappelle à l'ordre et les fans de la première heure de Stringfellow se réservent tout émoustillés les meilleurs places près de la scène. Le... Lire la suite