Trompettiste
Christophe Moura en concert
Christophe Moura : l'historique des concerts
Sa.
13
Mai
2017
Cité de la Musique - Marseille (13)
Ve.
14
Fév.
2014
Rouge Belle de Mai - Marseille (13)
Christophe Moura : les dernières chroniques concerts 4 avis
The GodFathers + Melting Potes
Ce festival sur trois jours le weekend de la fête de la musique à Plan-de-Cuques était initialement prévu en plein air, Espace Miremont. Mais le vent est violent en ce dimanche et une affiche nous annonce son déplacement Salle du Clocheton "pour cause d'intempéries". C'est le groupe Melting Potes déjà vu lors de la soirée de clôture du Rhythm'N'Funk Festival en novembre dernier qui ouvre. Ils sont une petite dizaine sur scène et se font plaisir. Pour ma part, je décroche assez vite à cause du côté trop répétitif des interprétations. Ils ont le mérite d'avoir concocté une setlist à l'intérêt croissant. Les trois derniers titres relèvent en effet sensiblement le niveau : Lorsque tous les cuivres jouent à l'unisson et font oublier la linéarité de la rythmique tout d'abord. Sur le funky à souhait Oh Maceo de l'Average White Band ensuite. Sur Shaft d'Isaac Hayes enfin où la flûte (absente la dernière fois) s'exprime joliment. Mais bon, je suis clairement venu pour revoir The GodFathers. Ils enchainent immédiatement. Première surprise, excellente : eux aussi ont ajouté un musicien et il s'agit de Fabien Genais au saxo toujours efficace que ce soit avec Le Trio Tentik, Saménakoa ou Méandres. Deuxième surprise,... Lire la suite
Festival Rhythm'N'Funk 3/4 : Monsieur Brun + Sylvain Beuf Trio
Critique écrite le 03 décembre 2009, par Mcyavell
Espace de l'Huveaune - La Penne-Sur-Huveaune 28 novembre 2009
Déjà dix ans de collaboration entre ces trois références du jazz. Comme tout bon jazzman qui se respecte, leurs projets sont multiples. Sylvain Beuf (saxos) et Franck Agulhon (batterie) se sont par exemple produits à deux jours d'intervalle au dernier Charlie Jazz Festival, l'un avec le Paris Jazz Big Band, l'autre avec Baptiste Trotignon. Le troisième larron du Sylvain Beuf Trio est Diego Imbert. Sur l'intro de Tiboudienne, il percute de son archet les cordes de sa contrebasse à la recherche de sonorités orientales avant que le saxophone soprano n'occupe élégamment l'espace. Mais c'est surtout le sax ténor qui est le maître des lieux. Déjà tortueux sur Broadway, "le seul chemin pas droit de Manhattan", il se modernise sur Last Moments (construit sur les harmonies de All The Things You Are) et s'assagit pour un exquis moment de tendresse, For Heaven's Sake de Billie Holiday. Encore davantage de variété dans le jazz proposé avec Dear Zuzanna qui offre l'occasion à la section rythmique de s'exprimer différemment (merveilleux soli de Diego Imbert et sur le final, de Franck Agulhon). Alors que c'est toujours Sylvain Beuf qui avait assuré les transitions jusqu'à présent, Franck Agulhon tient à prendre le micro... Lire la suite
The Godfathers
Clôture de la saison au Cri du Port à cause d'une absence de clim dont les Godfathers semblent n'avoir cure. Tous les six arrivent en effet en costard noir chemise noire. Ils reviennent deux ans après sur les lieux de leurs débuts. Quatre de leurs membres (le saxophoniste, le trompettiste, le bassiste et le batteur) sont des anciens du groupe funk Mr Brun. Ils ont rencontré Jean Gomez (chant) et Claude Olmos (guitare) un soir de 2006 au Jas'Rod des Pennes-Mirabeau. L'idée a alors germé de constituer un groupe qui reprendrait les standards du rhythm'n'blues des "parrains" que sont Ray Charles, Joe Cocker, James Brown... Dès les premières mesures, on comprend que la soirée sera réussie. La rythmique rend nos pieds incontrôlables qui battent la mesure tout seuls. Jean Gomez n'a pas encore ouvert la bouche. Avec sa chemise bariolée et son look qui ne m'inspire rien-qui-vaille (il ressemble étrangement à mon beau-père), il crée chez moi un a priori négatif (je sais c'est mal, en plus j'adore mon beau-père, c'est juste que je le vois mal dans le rôle d'Otis Redding). C'est alors qu'il chante "Put It Where You Want It". L'a priori est balayé en six syllabes. Une vraie rhythm'n'blues attitude avec ce qu'il faut de râpeux dans la gorge et... Lire la suite
The GodFathers
Ma première au Muzikomania, une salle construite dans un terrain vague contigu à l'autoroute Est. Repris depuis trois ans et demi, cet ancien local de répétition a été transformé en salle de concert et propose chaque weekend deux soirées. Le vendredi soir, c'est jazz, soul ou rhythm'n blues, le samedi soir, c'est rock, pop ou reggae. Trois semaines auparavant, Munyungo Jackson, percussionniste de Stevie Wonder était à l'affiche ici. A notre arrivée, on nous demande si nous sommes ovasiens... - ??? - Ben, vous ne devez pas l'être alors... Après enquête, ce sont des adeptes de rencontres et de soirées en groupes d'On va sortir point com. Ils sont deux groupes de trente, vont contribuer à l'ambiance de la salle et peut-être au retard du concert vu leur arrivée tardive. Car bien qu'en périphérie de Marseille, cette salle adopte le défaut principal de celles du centre ville à savoir un mépris total des horaires annoncés : il est 22h00 (au lieu de 21h00) lorsque les membres des GodFathers entrent en scène pour une "spéciale James Brown" disent-ils. Pas plus James Brown que d'habitude, en fait. Je les ai déjà chroniqués deux fois mais une amie de passage veut sortir et j'y retourne volontiers. La nouveauté du soir vient de la... Lire la suite