Pour tutoyer les étoiles et propulser son public vers un petit nuage de bonheur, le groupe Cocoon n'a besoin de presque rien : deux sublimes voix qui semblent faites pour chanter ensemble, une guitare sèche délivrant des arpèges déchirants, des claviers poignants, voire parfois un ukulélé entraînant... Grâce à des mélodies imparables, des textes mélancoliques ou légers et des morceaux émouvants. Qui rentrent quasi immédiatement dans le panthéon personnel de tout amateur de pop/folk. Fort d'un incroyable succès commercial, l'album My friends all died in a plane crash est désormais un classique folk pop. Et son successeur, Where The Oceans End (paru en octobre 2010), a remporté le même accueil. Cocoon était de retour en 2016 avec un album et des concerts ! Tournée française en 2019 et 2020 pour présenter en live un nouveau disque nommé "Wood Fire" (sortie le 27 septembre 2019 chez Barclay).
Cocoon en concert
Cocoon : l'historique des concerts
Ve.
31
Janv.
2020
Sa.
25
Janv.
2020
Me.
22
Janv.
2020
Sa.
18
Janv.
2020
Ve.
17
Janv.
2020
Je.
16
Janv.
2020
Sa.
21
Déc.
2019
Ve.
20
Déc.
2019
Cocoon : les dernières chroniques concerts 24 avis
Elias Dris, Jule Nain, Morgane Imbeaud, et Théo Cormier (Carte Blanche à Elias Dris)
Aujourd'hui nous allons voir Elias Dris à la Meson. Papa m'avait déjà montré une de ses chansons. Il m'a dit de regarder et m'a demandé si j'avais vu que c'était un garçon, ce que je n'avais pas réalisé en regardant le clip. Nous sommes arrivés et il n'y avait déjà presque plus de place heureusement nous avons trouvé un petit banc sur lequel on pouvait s'asseoir. Le monsieur de la maison a fait les présentations et les musiciens sont arrivés. C'est vrai que Elias ressemblait vraiment à une fille. Une fille du nom de June Nain a commencé à parler c'était une espèce de poésie et en même temps le guitariste électrique Théo Cormier et parfois Elias jouaient un aire lent. De temps à autres elle arrêtait de parler pour laisser quelques minutes de chant. Personne ne savait ce qui était préparé car c'était une carte blanche. Quand on est arrivé on a vu qu'il y avait un des textes sur les pupitres j'ai compris alors que c'était le poème. Je ne comprenais pas trop le texte... Il parlait surtout de poésie et d'inspiration. Quand Elias a commencé à chanter je me suis rendu compte qu'il avait vraiment une voix féminine. Le texte avait un rapport avec les chansons et l'idée principale du texte revient dans la chanson en anglais. Je trouvais qu'il ne... Lire la suite
Cocoon + Lola Marsh
Départ ce soir pour le concert de Cocoon, qui se fait attendre ici depuis plusieurs années... Groupe recomposé ou plutôt, devrai-je dire seulement composé de Mark Daumail, son ex acolyte Morgane Imbeaud ayant débuté une carrière en solo. Lola Marsh Mais avant de revoir Cocoon, nous avons droit à une première partie très surprenante. Je l'avais déjà vue quelques années auparavant lors d'un festival. Il s'agit de Lola Marsh qui est un groupe indie pop israélien originaire de Tel Aviv. Le duo a été formé en 2013 par Gil Landau et Yael Shoshana Cohen, et a rapidement été signé par le label indépendant Anova Music. Le groupe a sorti son premier EP, You're Mine, sous Universal Records-Barclay en janvier 2016 et son premier album en 2017 Remenber roses. L'ambiance des chansons est très douce, planante et pour ce soir, le duo officie en acoustique. Depuis quelques temps, le duo de base est devenu un groupe avec de nouvelles personnes. Je pense que leur présence en tant que première partie vient du fait que le groupe a participé au dernier album de Cocoon, Woodfire. Ils ont participé au titre I got you. Ce titre est d'ailleurs très doux, avec un rythme bossa en fond, une légère guitare et un piano qui appuie juste sur... Lire la suite
Jamiroquai, Sting, Phoenix, Texas, Julien Doré, Kery James, Justice, Vianney, Petit Biscuit, LP, Olivia Ruiz, Lee Fields, Last Train, Cocoon, Royal Republic, Calypso Rose, Birdy, Lulu Gainsbourg... (Festival Musilac 2017)
"Les 15 ans de Musilac !", "Déjà !" diront les musilakiens de la première heure. "Seulement !" crieront les gourmands. J'ai eu la chance de pouvoir être spectatrice des 4 jours de folies que nous a offert la belle et grandiose programmation du festival dont on peut profiter les pieds dans l'eau. Retour sur 20 concerts qu'il ne fallait pas louper ! (Choisir était un exercice des plus difficiles, croyez-moi...)" Jeudi 13 juillet Lulu Gainsbourg : Assis devant son grand piano noir laqué, un chignon au sommet de sa tête et sous le soleil tapant, Lulu ouvre l'un des plus grands et attendus festival estival : Musilac. Sensible et harmonique, il chante les maux comme pour un remède contre la mélancolie. Il est accompagné de talentueux musiciens et de Jérémy Loucas, son ami de toujours. Il reprend " Tequila ", son dernier titre, soulignant : " Par un temps pareil, cela va nous rafraîchir un peu ". Les doigts de Lulu courent sur le piano qui résonne encore et encore à notre plus grand plaisir. Le ton est donné : ce sera le festival de la volupté. Last Train 4 jeunes dans le vent, des rythmes éclatés, une passion dévorante, des basses et des guitares hypnotiques : voici Last Train, la nouvelle génération Rock. Après... Lire la suite
Concert pour la sortie du livre de Patrick Foulhoux Une histoire du Rock à Clermont-Ferrand/50 ans de bruits défendus à Bib-City
Critique écrite le 26 novembre 2013, par Jacques Moiroud
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 22 novembre 2013
Coopérative de mémoire Vendredi 22 novembre, on fêtait à la Coopérative de Mai (Clermont-Ferrand)la sortie du livre de Patrick Foulhoux sur le Rock à Clermont*, s'en suivirent une soirée et un concert mémorables, racontés ci-dessous: Jérôme Pietri, Jamie Pope (The Elderberries) et Didier Marty Il est minuit à la Coopé, et le bar déborde sur la rue Gainsbourg. On rit, on boit, on fume, on parle fort, on s'embrasse, on se congratule, on se signe même des autographes dans l'euphorie générale. La soirée a été électrique et on en vibre encore. Patrick Foulhoux, fort discret héros du jour, est introuvable. J'imagine l'animal, caché sous une table, enfermé dans un placard, de la buée plein les carreaux, et savourant le moment. On est venu quelques heures plus tôt, on est tous là, sauf les absents évidemment. Pas la queue d'un aquaboniste, mais qui se soucie de ça. Le livre tant attendu circule de mains en mains. l'exercice obligé et un poil trop formel de la conférence de presse enfin expédié, on passe des choses sérieuses à celles qui nous intéressent, notre précieux exemplaire sous le bras et qu'on lira plus tard, au fond du lit, quand on n'aura plus de voix mais pas envie de dormir. Christophe Adam (Sales Gosses,... Lire la suite
Cocoon : les chroniques d'albums
Cocoon : Where The Oceans End
Chronique écrite le 29/11/2010, par Pierre Andrieu
Certains - de méchants jaloux pas très très chupee et qui n'aiment pas le vilain succès, c'est sûr ! - ont décrit le nouvel album de Cocoon comme une sombre bouse fumante, d'autres ont, à l'inverse, parlé de chef d'uvre ultime pour décrire Where The Oceans End, cherchez l'erreur ! La vérité est sans doute ailleurs, peut-être bien entre les deux ... Ceux qui ont aimé le premier album My Friends All Died In A Plane Crash - nous en faisons partie, même si les côtés touche pipi-peluches-humour ado à deux balles des concerts de Mark et Morgane nous désespèrent désormais -, retrouverons ce qu'ils ont aimé sur celui-ci mais avec une production plus opulente réalisée par Ian Caple et des cordes signées par un ex Tindersticks, Dickon Hinchliffe. Le problème, c'est que les chansons sont globalement moins bonnes (le single Comets est décevant), trop proches des influences d'Elliott Smith et Sufjan Stevens (Sushi Oh My God et Yum Yum peuvent être vus comme des variations peu inspirées sur l'immense John Wayne Gacy, Jr de Mr Stevens) et des propres tubes de Cocoon, que la maison de disques a bien poussé pour rééditer le succès de l'opus inaugural et qu'un doute sur la sincérité des émotions provoquées par les voix apparaît forcément après avoir... Lire la suite
Cocoon : My Friends All Died In A Plane Crash
Chronique écrite le 13/11/2007, par Pierre Andrieu
Impeccable premier album pour Cocoon, le duo folk pop clermontois que tout le monde s'arrache actuellement. Après la victoire dans le concours CQFD, des concerts au Printemps de Bourges, aux Eurockéennes de Belfort, aux Francofolies de La Rochelle, en Angleterre, au festival des Inrocks et la signature avec le label Sober & Gentle, la très faste année 2007 de Mark Daumail et Morgane Imbeaud se conclut en beauté avec la sortie d'un disque où la folk music, la pop et la soul sont harmonieusement mélangées. Chose assez surprenante pour un disque français, les influences d'Elliott Smith et Sufjan Stevens ressortent souvent des charmantes petites chansons écrites par Mark D.. Celles-ci sont très subtilement interprétées à deux voix - magnifiques - et arrangées à deux, avec l'aide de quantités d'invités prestigieux : Seb Martel et Jack Daumail pour de sobres solos de guitare, Nicolas Stevens et... Lire la suite
Cocoon : I Hate Birds e.p.
Chronique écrite le 10/05/2006, par Pierre Andrieu
Premier disque pour le duo clermontois Cocoon, et si l'on en juge par le caractère extrêmement abouti et prometteur des cinq morceaux figurant sur I hate birds e.p., il ne fait aucun doute qu'il devrait être suivi par beaucoup d'autres sorties discographiques ! Le chanteur/guitariste/songwriter Mark Daumail et la chanteuse/pianiste Morgane Imbeaud arrivent en effet à tutoyer les étoiles quand ils jouent ensemble. Les deux voix (absolument superbes) se répondent à merveille sur des compositions magistrales, dans la veine d'Elliott Smith, Nick... Lire la suite
Cocoon : Vidéo