Colin Stetson est un saxophoniste expérimental.
Colin Stetson en concert
Colin Stetson : l'historique des concerts
Sa.
17
Nov.
2018
Di.
11
Nov.
2018
Di.
03
Juillet
2016
Philharmonie de Paris - Paris 19e (75)
Sa.
17
Oct.
2015
Théâtre de la manufacture - Nancy (54)
Ve.
16
Oct.
2015
Lu.
13
Avril
2015
Di.
02
Nov.
2014
Le Ferrailleur - Nantes (44)
Je.
29
Mai
2014
Parc del Forum - Barcelone (Sp)
Colin Stetson : les dernières chroniques concerts 7 avis
Colin Stetson
Dans la vie il y a trois sortes de trucs. Les trucs "que je préfère faire seul" : dormir, me laver, me masturber (j'ai les mains hyper douces... jamais trouvé mieux... et j'ai essayé avec d'autres gens au moins trois fois !) Les trucs "que je préfère faire à plusieurs, mais que si vraiment je dois les faire tout seul, ben ça va, ça m'emmerde pas trop". Dans cette liste je placerais : aller au ciné, prendre l'avion et manger au resto. Pour le dernier exemple, je tiens à préciser que ça ne me dérange pas, si et seulement si c'est un petit resto, genre sushi ou fast food. Mais ça ne me viendrait jamais à l'idée de manger seul dans un restaurant un peu classe. Pour la simple et bonne raison que quand je vois des gens manger seul dans un restaurant chic, j'ai toujours l'impression qu'ils viennent ici pour honorer la mémoire du rituel qu'ils faisaient tous les ans avec leur conjoint désormais décédé. Et forcément, ben ça me fout le cafard. Alors que probablement, les gens qui mangent tout seul dans les restaurants ne vivent pas forcément dans un téléfilm mélodramatique qui passe sur TF1. Mais c'est comme ça, je peux pas m'empêcher de penser qu'ils vont à tout moment sortir un pendentif avec une photo en noir et blanc de la personne... Lire la suite
Yo La Tengo, Hot Chip, The Knife, Warpaint, Jagwar Ma, The Haxan Cloak, Savages, Mac Demarco, No Age, Connan Mockasin, Colin Stetson, Panda Bear, Danny Brown, Majical Cloudz, Omar Souleyman, Youth Lagoon, Pegase (Pitchfork Music Festival Paris 2013)
Critique écrite le 09 novembre 2013, par Audreymllr
Grande Halle de La Villette, Paris 31/10 au 02/11 2013
Troisième édition du Pitchfork Music Festival Paris, qui a une fois de plus investi la Grande Halle de la Villette pour trois nuits de concerts, du 31 octobre au 2 novembre 2013... 31 octobre 2013 : Premier soir de concert ou après avoir récupéré mon bracelet et avoir subi la meilleure fouille au corps de ma vie, je découvre une Halle bondée de gens très excités. Dans la cours des files interminables (bon, pas de bière pour moi ce soir... ) pour acheter les fameux jetons, sésames indispensables et, forcément, bien chers, pour accéder aux joies de la beuverie et de la cuisine américaine. D'ailleurs, les banquettes esprit guinguette au milieu de la cour parsemée de papiers gras sont déjà remplies et resteront occupées non stop pendant trois jours, probablement par des personnes différentes, pas sûr. Au dessus d'eux des chaussures aux semelles clignotantes, pourquoi pas. On croise un photomaton pour faire comme à Berlin. Premières sensations: LCD Soundsystem craché par des speakers sponsorisés, partout une odeur de viande frite et de ketchup, et déjà un peu de sueur. il est 19 heures. No Age La soirée commence donc pour moi avec le duo punk from L.A, No Age, installé sur la pink scéne. A peine le set commencé, mes... Lire la suite
La Route du Rock 2012 : The XX, The Walkmen, Mazzy Star, Hanni El Khatib, Lower Dens, Chromatics, The Soft Moon, Spiritualized, Dominique A, Alt-J, Ela Orleans, Willis Earl Beal, Stephen Malkmus & The Jicks, Colin Stetson, Mark Lanegan...
Critique écrite le 16 août 2012, par Clement Chevrier
Fort de Saint-Père, Saint-Malo 10, 11 et 12 août 20
Suite à une longue ascèse festivalière due à nombre de raisons croisant l'écurement Live Nation, l'excitation des plus modestes qu'a pu susciter en moi la suprématie actuelle du régime de la hype, ainsi qu'une patience de plus en plus mesurée à l'égard du bovinisme absolu du festivalier lambda, j'ai regoûté, en bonne compagnie et le goût de l'interdit en bouche, aux joies du camping crade et de sa glacière tiède, de la nourriture invariablement avariée et de la bière juste mauvaise. La Route du Rock se distingue, ni néo-festival de hipster, ni barnum improbable, et sa programmation a pour elle de ne jamais la tenir bien loin de l'accident de trésorerie, signe qualitatif certain. Reste qu'elle n'est évidemment pas à l'abri de ce qui la fait vivre, son public, et quelques sales paires de grosses lunettes, shorts tailles hautes et autres uniformes de la semaine se sont unis aux pantacourts, t-shirts détournant des logos et drapeaux bretons pour nous rassurer : il faudrait composer avec le contingent de congénères majoritaires spectacularisés au possible. Sept heures de route, un montage sans trainer du campement sonorisé par les sympathiques Yeti Lane qui sans bouleverser, s'étaient révélés assez agréables en première... Lire la suite
Bon Iver + Thurston Moore's Chelsea Light Moving + Arthur Beatrice (MIDI festival 2012)
Après avoir assisté au très bon concert de Aline à la Villa Noailles, avoir pris un Nnorvégien et son pote en stop à l'arrière d'une AX sur une demi banquette à la mousse cuite (l'autre moitié étant occupé par un siège enfant occupé), avoir dû faire un détour pour cause de route bloquée nous arrivons enfin au parking de l'hippodrome de Hyères dans lequel nous nous faisons guider par des hommes en orange pour la plupart barbus sinon en tout cas moustachus. A l'affiche de cette soirée, et c'est la raison principale de notre présence, le nouveau groupe de Thurston Moore (en attendant de savoir si Sonic Youth est en pause ou fini) et Bon Iver dont je n'entends dire que du bien et que j'ai placé dans la galaxie Sufjan Stevens / National, sur le seule visionnage d'un morceau live sur internet. Il y a aussi Arthur Beatrice qui ouvre le bal au moment où nous pénétrons dans l'hippodrome. LA grande scène est placée dans un des virage de l'hippodrome en face duquel ont été montés des gradins. En fait ceux-ci prévus pour le festival de Hyères ne sont pas ouverts ce soir et sont barrés par le bar et le stand sandwich / hotdogs. Sur scène ils sont 4 : un chanteur guitariste : Orlando Leopard, une chanteuse clavier : Ella Girardot, et... Lire la suite
Colin Stetson : les chroniques d'albums
Colin Stetson : New History Warfare Vol. 2 - Judges
Chronique écrite le 05/02/2011, par Pirlouiiiit
Littéralement sidéré par son set en première partie de Godspeed, ma question, une fois arrivé (avant la fin du set un peu long de ces derniers) devant le stand de merchandising où il patientait en lisant, fut : est ce que sur disque, et passé le côté performance, cela vaut toujours le coup ? Mais comme il avait lâché le nom de Shara Worden et Laurie Anderson, et qu'en discutant je me suis rendu compte qu'il faisait partie de l'aventure Long Count des frères Dessner (aventure à laquelle outre S. Worden participent aussi les surs Deal et Matt Berninger) je n'ai finalement pas hésité longtemps. Deux semaines après le disque tourne toujours en boucle chez moi et me provoque les mêmes frissons. Armé tour à tour d'un saxo alto, bass ou tenor (et d'un micro collé à même la gorge) il joue et " chante " comme un groupe entier (à la matière d'un Rhazel qui aurait troqué sa beatbox contre un saxo). Mais outre cette prouesse... Lire la suite