Saxophoniste Dan Roth joue aussi la clarinette basse, deux instruments dont il tire une palette sonore tout à fait singulière entre cri et caresse.
Saxophoniste Dan Roth joue aussi la clarinette basse, deux instruments dont il tire une palette sonore tout à fait singulière entre cri et caresse. Avec le Zaj Quartet qu'il crée en 2010, il ramène le Jazz à son souffle premier : l'improvisation.
Dan Roth en concert
Dan Roth : l'historique des concerts
Sa.
16
Sept.
2023
Sa.
05
Juin
2021
Ve.
18
Oct.
2019
Ve.
28
Juin
2019
Sa.
16
Mars
2019
Roll'Studio Marseille - Marseille (13)
Ve.
06
Mars
2015
Art-Positions - Marseille (13)
Ve.
16
Mai
2014
Rouge Belle de Mai - Marseille (13)
Je.
03
Avril
2014
Dan Roth : les dernières chroniques concerts 2 avis
Zaj Quartet
Le Roll'Studio affirme sa tradition et sa pérennité : une fois de plus, il accueille une formation qui décoiffe, non pas d'une calebotte méchante, mais d'un vent frais et vivifiant. Ce soir, c'est Zaj Quartet. René Perez Zapata : piano Christian Brazier : contrebasse Fabien Leroy : batterie Dan Roth : saxophones, clarinette basse, percussions L'immersion est lente, progressive, elle s'effectue par paliers tout au long d'un premier morceau qui prend son temps. Chacun des musiciens se place, puis cède sa place à l'autre, la cohabitation se profile, puis la cohésion, le dialogue. Un dialogue très singulier où nul ne peut augurer de la phrase à venir, de son intention ni de l'effet qu'elle aura. Les musiciens ne semblent asservis à aucune grille d'accords, au sens propre comme au figuré. Une musique inattendue, qui réserve des surprises au fil de chaque morceau. La musique que nous écoutons est totalement affranchie et me rappelle sans que nous soyons dans le même domaine le courant naturaliste, ou Debussy dans ses morceaux les plus surprenants. C'est un support disponible pour vos impressions, vos états d'âme, un réceptacle qui propose, mais n'impose rien. Chacun pourra y mettre ce qu'il souhaite, au gré de son imagination.... Lire la suite
Zaj Quartet (Jazz Sur La Ville)
La présence de Christian Brazier au sein de ce Zaj Quartet a attisé ma curiosité. Mais ce projet-là, c'est Dan Roth qui le porte, saxophoniste et maître des lieux, une accueillante galerie rue d'Aubagne. La musique jouée est ambitieuse, inventive. Angoissante tout d'abord tout au long d'une pièce qui aiguillonne notre imagination. La mienne m'envoie des images de Rosemary's Baby. Les portes grincent, le sax ténor peut être soupçonné d'avoir conclu un pacte avec le diable puis se libère magistralement de ses chaînes. Exploratrice ensuite comme la main gauche de René Perez Zapata qui plonge dans les entrailles du piano, comme celles de Brazier qui heurtent la contrebasse après l'avoir caressée d'un archet, comme les doigts de Dan Roth qui choisissent diverses percussions pour mode d'expression. Et puis la construction prend forme, inexorablement pour parvenir à l'apogée avant un doux dialogue entre piano et sax alto. Paroxysmique encore lors d'une de ces créations qui vous font mécaniquement fermer les yeux. L'instant est propice à la réflexion sinon à la méditation, qu'un piano aérien et de discrets cliquetis viennent clore. Mutante enfin lors de l'arrivée du violoniste Pascal Delalée, invité surprise. Quatre mains... Lire la suite