Génie de la pop façon Beatles, Daniel Johnston écrit des morceaux simplement magiques. On retrouve dans ses chansons drôlement touchantes des super héros de comics tel Captain America ou King Kong... L'auteur de l'immense chanson "True love will find you in the end", Daniel Johnston, est mort le 11 septembre 2019, qu'il repose en paix. (photo : Flore-Anne Roth)
Daniel Johnston en concert
Daniel Johnston : l'historique des concerts
Sa.
25
Mai
2013
Parc del Forum - Barcelone
Sa.
25
Mai
2013
Paloma - Nîmes (30)
Je.
23
Mai
2013
Je.
12
Avril
2012
Lu.
09
Avril
2012
Di.
08
Avril
2012
Sa.
07
Avril
2012
Di.
18
Avril
2010
Splendid - Lille (59)
Daniel Johnston : les dernières chroniques concerts 3 avis
The Breeders, Dinosaur Jr, Daniel Johnston, Jesse Boykins III, Busy P, Jackson and his computer band...(This Is Not A Love Song Festival 2013)
Nimes, troisième soir du festival. (les premiers soirs c'était ICI) Birth Of Joy Les grandiloquants Birth Of Joy enflamment la grande scène avec un chanteur habité et un clavier groovy évoquent invariablement les Doors, un bel hommage involontaire à Ray Manzarek disparu la semaine dernière de la part des programmateurs qui nous ont encore gâté ce soir. Avec quelques bas néanmoins, les passablement bourrins Bass Drum Of Death et la synth pop anecdotique de Veto. Mac DeMarco Et une surprise (enfin demi surprise car on adore le disque) avec le slacker Mac DeMarco et sa jangle pop assez irrésistible. Le Canadien semble autant prendre de plaisir que nous en livrant des versions dynamitées de ses chansons, balançant des blagues aussi couillonnes que les vidéos projetées derrière. Le genre de concert qui file la banane, impossible à retranscrire à sa juste coolitude mais qu'on recommande chaudement. Jesse Boykins III Beau moment soul plus tard avec Jesse Boykins III qui aura joué de malchance dans son horaire de programmation qui chevauchait celui de la tête d'affiche. Les quelques titres vus donnent plutôt envie de le réentendre : si son jeu de scène parait un peu forcé (pourquoi remuer sans arrêt sur une musique aussi... Lire la suite
Daniel Johnston & The B.E.A.M. Orchestra + The Brian Jonestown Massacre (Printemps de Bourges 2010)
L'affiche réunissant Daniel Johnston & The B.E.A.M. Orchestra et The Brian Jonestown Massacre au Printemps de Bourges 2010 était magique sur le papier pour les fans de rock flirtant avec les troubles frontières de la santé mentale... Elle a tenu de nombreuses promesses malgré la maladie de Mr Johnston et le concert trop court d'Anton Newcombe & Co. On ne sait pas si Danny et Anton se sont croisés backstage, mais si c'est le cas, l'homme qui voit l'ombre du démon partout et celui qui veut que la musique reste diabolique ont dû avoir des choses à se raconter ! Daniel Johnston & The B.E.A.M. Orchestra La très belle salle de l'Auditorium de Bourges est comble lorsque le B.E.A.M. Orchestra déboule sur scène, suivi peu de temps après par un Daniel Johnston dont le physique de vieillard obèse est vraiment inquiétant pour l'avenir... Quelle tristesse de constater les ravages faits par la maladie sur cet homme génial ! Toujours hanté par ses fantômes et poursuivi par d'incessants tremblements des membres supérieurs (qui ne font rire que certains idiots dans la salle), le divin songwriter nous fait peur en début de concert : sa voix est très mal assurée, le premier morceau est un peu bâclé par le B.E.A.M. Orchestra (une troupe... Lire la suite
Daniel Johnston
True love will find you in the end... Dans un Café de la Danse presque complet, Daniel Johnston arrive avec son étui à guitare à la main, il sort sa petite guitare et met son cahier d'écolier avec les textes de ses chansons sur son pupitre, puis il commence à jouer... Il est habillé en survêtement et t-Shirt, il est assez gros, il n'est pas beau, il a les cheveux blancs, il joue assez mal de la guitare (en plus, il a oublié de l'accorder) et il ne chante pas toujours très juste. Mais l'essentiel, est ailleurs : il a un cur gros comme ça et ses chansons psychiatriques traversées par des évocations d'amours adolescents, de monstres méchants et de super héros gentils sont parmi les plus belles jamais écrites dans le style folk enfantin/pop mélancolique. Grâce aux petites histoires de Crazy loves ou de Friendly ghosts mises en musique par Daniel Johnston, on est heureux, on rit même parfois, puis l'instant d'après, on ressent une profonde tristesse. Cet homme d'âge mûr luttant contre la maladie mentale écrit avec une plume juvénile des mots très touchants, qui vont immanquablement en plein cur des âmes... Lire la suite
Daniel Johnston : les chroniques d'albums
Daniel Johnston : Box Set - The Story Of An Artist
Chronique écrite le 07/07/2010, par Pierre Andrieu
Cultes pour tous les fans de pop Lo-Fi faisant battre la chamade, les enregistrements de Daniel Johnston réalisés à la maison et sortis en cassettes audio entre 1980 et 1983 - Songs of Pain, Don't Be Scared, The What of Whom, More Songs of Pain, The Lost Recordings I et Lost Recordings II - sont aujourd'hui réédités en version (bien) remastérisée dans un luxueux coffret de six Cd ou vinyles. Dans lequel Munster propose conjointement à ces mythiques enregistrements un livret de 64 pages comprenant des dessins signés par l'hyper sensible et doué Daniel. L'objet s'intitule fort à propos The Story Of An Artist, prenant le nom d'une des plus belles chansons de Daniel Johnston... et sans doute d'une des plus belles chansons jamais écrites à ce jour. Sur celle-ci, le perturbé songwriter, seul au piano chez lui, livre un texte touchant de simplicité et de justesse sur le statut de l'artiste, tout en jouant une mélodie à tomber à la renverse. On pense à un fils caché de John Lennon jouant sur le piano blanc d'Imagine en l'absence de Yoko Ono, en tournée, et... Lire la suite
Daniel Johnston : Is And Always Was
Chronique écrite le 05/03/2010, par Pierre Andrieu
Alors que la tournée européenne de Daniel Johnston se profile à l'horizon (elle aura lieu en avril 2010), retour sur son controversé dernier album, le très beau et très produit Is And Always Was. Génial adepte de la pop LO FI dans la veine Beatles s'enregistrant lui-même à la maison ou dans des conditions rudimentaires, l'auteur mondialement acclamé de True Love Will Find You In The End bénéficie d'un son Hi Fi pour la première fois de sa carrière ; le producteur /musicien Jason Falkner - connu pour ses travaux avec Air, Beck et Paul McCartney - a été choisi pour habiller de manière luxuriante les chansons habituellement squelettiques et dépouillées du fou chantant américain. Si l'on reconnait et apprécie la voix fragile de Mr Johnston, il faut avouer que les premières écoutes s'avèrent décevantes, l'écart entre le côté trop bien portant de la production et la voix malade (affublée d'un zozotement persistant) étant vraiment très grand. Et puis au fil du temps, on finit par être conquis par le disque, même si celui-ci n'a pas le charme des enregistrements plus anciens, très touchants dans leurs approximations. Dès le début de Is And Always Was, la franchise enfantine du monsieur donne le ton... "Je suis juste un psychopathe essayant... Lire la suite
Daniel Johnston : Vidéo
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