Une guitare maltraitée et des sons bidouillés sur ordinateur et recrachés sur divers amplis, le duo Death In Death Valley ossiclle aux frontières de la free impro, de la musique électroacoustique ou de la noise.
Pour le projet Death in Death Valley, Olivier Dumont reprend sa guitare mais la maltraite comme si elle était la cause principale de ses problèmes. Nicolas Thirion capte les sons, les transforme en direct sur son ordinateur et les projette à grande vitesse sur différents amplis guitare et basse. Pas étonnant qu'ils soient cassés... Death in Death Valley trace son chemin aux frontières de la free impro, de la musique électroacoustique ou de la noise, mais n'oublie jamais ses racines rock n' roll!
Death In Death Valley en concert
Death In Death Valley : l'historique des concerts
Je.
18
Oct.
2012
Embobineuse - Marseille (13)
Death In Death Valley : les dernières chroniques concerts 1 avis
Festival Chhhhhut : Lee Zeirjick + Death in Death Valley + Zeni Geva
Critique écrite le 19 octobre 2012, par Mystic Punk Pinguin
L'Embobineuse - Marseille 18 Octobre 2012
Deuxième soirée pour la nouvelle édition de Chhhhhut, le festival noise marseillais. Retour à l'Embobinoise, ce soir la salle mettra du temps à se remplir, mais au final la jauge sera plus que correcte. Photo : Pixxxo Après avoir vuLee Zeirjick pas mal de fois maintenant, c'est toujours avec plaisir que j'assiste à un set du lascar. Rappel du principe, une K7 noise / indus / drone de 25 minutes et Ben qui maltraite sa gratte dessus. C'est à chaque fois différent, même si ça reste dans une veine viscérale et obsessionnelle. On retrouve les gimmicks habituels : marche robotisée, violent coup de hanche, ronde de taulard hagard, tirage de langue. Dans leur relation sado-maso, la gratte aura droit à sa fessée, son trainage au sol, ses coups de lattes. Photo : Pixxxo Il alterne les rythmiques plombées, répétitives, hypnotique, les digressions soniques, les passages free. Sa disto est mise constamment en contribution, la saturation passe par une large gamme de variation. Parfois, il hurle comme un possédé. Des boucles de la K7 te vrille le cerveau pendant que les riffes agressifs tétanisent toute vélléité de décrocher pour aller boire un coup. Rien n'y est apaisant, le set est bien un morceau qui te prend dans son intégralité.... Lire la suite