Pop électro.
Dee Lorelei en concert
Dee Lorelei : les dernières chroniques concerts 3 avis
Dee Lorelei + Playdoh + Kafka + Rien (Les Volcaniques de Mars 2004)
Critique écrite le 08 mars 2004, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 3 mars 2004
Dee Lorelei, Playdoh, Kafka et Rien avaient été conviés à la première soirée des Volcaniques de Mars 2004 dans le club de la Coopérative de Mai. Comme chaque année lors de ce festival, le public a pu découvrir sur scène des artistes débutants, peu commerciaux voire carrément expérimentaux dans leurs démarches. Déjà en bonne forme sur la grande scène de la Coopé pour les découvertes du Printemps de Bourges, le jeune groupe clermontois Dee Lorelei a donné un brillant concert en interprétant les morceaux de son premier album éponyme. Le public - plutôt nombreux - a donc eu tout le loisir de découvrir les multiples facettes du trio... Après une intro inquiétante sur le morceau Got any Porno (à base de sample de film), la set list a permis de pénétrer le mystérieux univers de Dee Lorelei. Les troublants My Love et My Slave, l'arabisant My Lover, les bouleversants et épurés Lone et Another home, les glaçants Hide & seek et Controversial talking ou encore le puissant U Want me ont impressionné par leur côté aventureux et original... Dans un style évoquant les grandes heures de Sonic Youth, Playdoh a produit un effet saisissant sur son auditoire. Après quelques passages post rock, l'arrivée d'un chanteur dont la voix rappelle Marc A.... Lire la suite
Dee Lorelei (Interview à l'occasion du concert à la Coopé pour les Volcaniques de Mars, le 3 mars 2004)
Même s'il n'a pas été retenu par le jury des découvertes du Printemps de Bourges 2004, le jeune groupe clermontois Dee Lorelei fournit des prestations scéniques plutôt réussies. Le trio - qui a publié fin 2003 un album de rock tourmenté assez fascinant - s'apprête d'ailleurs à donner un concert dans le cadre du festival Les Volcaniques de mars le 3 mars à la Coopérative de Mai. Pour essayer d'en savoir un peu plus sur leur mystérieuse musique, nous avons rencontré David Roche et Pierre Esteves, les deux membres fondateurs de Dee Lorelei... Comment se sont passés les débuts de Dee Lorelei ? David Roche : "On a d'abord existé sous le nom de Muddle Rapture. On faisait des reprises dans un groupe et j'écrivais des compositions à côté. Puis, on a décidé de faire un trio uniquement avec nos propres morceaux. On s'est mis à rechercher un batteur mais on a eu des histoires difficiles avec pas mal de malchance et d'infortune pour ce poste dans le groupe. Comme dans le film Spinal Tap, y-a-t-il eu des combustions spontanées des batteurs sur scène ? David Roche : Oui (rires), presque ! On a aussi eu des problèmes avec des associations et des locaux de répétitions : on a vraiment eu tout ce qu'il fallait ! En plus comme on était... Lire la suite
Dee Lorelei + Eedio + 12 Baz Ton System + Arelano + Electro_chok (+ Loto Punk) (Découvertes du Printemps de Bourges 2004 région Auvergne)
Critique écrite le 03 janvier 2004, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 13 décembre 2003
C'est dans une grande salle de La Coopérative de Mai bien remplie que les cinq jeunes groupes sélectionnés pour les Découvertes du Printemps de Bourges 2004 région Auvergne ont pu faire leurs preuves pendant une demi-heure chacun. Le trio clermontois Dee Lorelei avait la lourde tache de débuter la soirée à 20 h 30 précises... Malgré le handicap de jouer devant un public fraîchement arrivé, ils se sont parfaitement acquittés de leur mission : présenter au jury et aux spectateurs les meilleurs morceaux de leur très bon premier album éponyme. La tension perceptible n'a pas empêché David Roche (chant, guitare, claviers, samples), Pierre Esteves (basse) et Morox (batterie) de recréer sur scène les troubles ambiances de leurs enregistrements. Le rock aux humeurs changeantes de Dee Lorelei passe très bien la barrière de la scène et prend même une dimension prenante très prometteuse pour la suite... Peu après, le set ultra carré d'Eedio a impressionné, même s'il n'a pas fait danser les foules pour cause d'horaire. Si la musique électronique de ce projet n'a rien de novateur, elle remplit parfaitement son rôle : faire décoller le public vers une autre dimension et lui donner envie de bouger son corps... Derrière ses machines infernales,... Lire la suite
Dee Lorelei : les chroniques d'albums
Dee Lorelei : 3
Chronique écrite le 27/02/2007, par Pierre Andrieu
Troisième chapitre réussi de l'histoire de Dee Lorelei, le nouvel album du groupe clermontois permet d'être aspiré par une spirale musicale très originale. Une spirale infernale qui permet d'entrevoir les portes d'un monde sombre, inquiétant, hanté par la sexualité et foisonnant d'idées bizarres et d'influences bigarrées... Si la tonalité du disque (présenté sous une superbe pochette que l'on doit à Lord Gomez, de Kunamaka) est plutôt pop/rock, Dee Lorelei surprend par la richesse de la palette sonore qui lui permet d'esquisser ses multiples tableaux. Tableaux où l'on ressent de manière prégnante l'importance que représentent sur la psyché des musiciens le métal torturé de Tool, l'électro pop de Depeche Mode, le rock ouvert vers les sonorités orientales de Led Zeppelin, la pop aérienne de Jeff Buckley et de Radiohead, les bandes originales de films signées par Ennio Morricone et Angelo Badalamenti... Aussi tortueux, versatile et imprévisible que les films du réalisateur de Twin Peaks, Fire walk with me, Mullholland drive et Blue Velvet - le très perturbé David Lynch -,... Lire la suite
Dee Lorelei : DEE LORELEI
Chronique écrite le 14/01/2004, par Pierre Andrieu
Après un premier effort sous l'imprononçable nom de Mudl' Rapture, le jeune groupe clermontois Dee Lorelei vient de faire paraître un album prometteur. Comme leurs amis de Kunamaka, cette bande de musiciens semble être sérieusement perturbée, on pourrait même parler de "pèt' au casque". La plupart des atmosphères dégagées par les morceaux de Dee Lorelei sont inquiétantes et troubles ; on se croirait plongé dans une scène dirigée par le cerveau génialement malade de David Lynch. Peu avares en cassures de rythme et en changements de style, les morceaux de Dee Lorelei semblent faits pour dérouter. On passe en effet d'une ambiance... Lire la suite