Bassiste
Denis Frangulian en concert
Denis Frangulian : l'historique des concerts
Ve.
01
Déc.
2023
Meson - Marseille (13)
Ve.
03
Mars
2023
Caverne Jazz (13)
Sa.
22
Mars
2014
U-Percut - Marseille (13)
Ve.
21
Mars
2014
U-Percut - Marseille (13)
Je.
20
Mars
2014
Sunset - Paris (75)
Me.
19
Mars
2014
Le Cabaret Pop' - Gap (05)
Sa.
14
Sept.
2013
U-Percut - Marseille (13)
Sa.
21
Avril
2012
Moulin à Jazz - Vitrolles (13)
Denis Frangulian : les dernières chroniques concerts 3 avis
Jazz Connection 2/2 : Kami Quintet + Cartel Carnage
Deuxième soirée consécutive au Café Julien dans le cadre de Jazz Connection, programmation croisée entre Marseille et Paris : deux groupes de chaque ville, deux concerts chacun en deux lieux. Ils reflètent ce que peut apporter le mariage du jazz et des musiques actuelles. Mardal vous a raconté la première soirée ici. Ce soir encore, l'inventivité sera à haute dose et l'immersion dans les domaines musicaux les plus variés aura lieu. Cartel Carnage La raison de l'appellation Cartel Carnage devient limpide dès les premiers instants. Les enceintes crachent des images apocalyptiques qui font penser au divin 21st Century Schizoid Man de King Crimson. La guitare y est Frippienne, la batterie Brufordesque. La basse est plus puissante encore que celle de Greg Lake. Je ne sais si Lemmy Kilmister fait partie des références d'Alexandre Tomaszewski mais la force de sa basse est comparable. Seuls la trompette et le saxophone nous rappellent que cette soirée est organisée par le Cri du Port. Le deuxième morceau, nommé Houx Wardiougue, est davantage métallique encore. Mais nous sommes bien dans les musiques actuelles avec toutes leurs qualités, éclectisme, richesse, inventivité, relief, improvisations. La musique est bel et bien écrite... Lire la suite
Charlie Jazz Festival Jour 2 : David Murray 'Black Saint' Quintet + Kami Quintet & Mark Guiliana + La Fanfarine + Vrak'Trio
Deuxième jour du Charlie Jazz Festival 2009 parrainé par la Communauté du Pays d'Aix, la Municipalité de Vitrolles, la Région, le Département mais curieusement pas la DRAC, il fallait que ce soit dit. Pas assez culturel à leur goût ? Je suis un chouia en retard et Vrak'Trio se produit déjà sur la petite scène. A priori, c'est trop free pour moi mais l'association inédite flûte / tuba pique ma curiosité. D'autant qu'Etienne Lecomte déborde d'énergie. Un peu à la manière de Ian Anderson de Jethro Tull, il émet des sons avec sa bouche tout en soufflant dans son instrument. De l'autre côté de la scène, Laurent Guitton, le micro dans les entrailles de son tuba, crée une originale ambiance sonore. Ils jouent des morceaux de leur album TLS/BCN. Etienne explique que ces sigles d'aéroport correspondent aux origines de Laurent (de Toulouse) et Oriol Roca (batterie, Barcelone) et qu'il est le trait d'union entre les deux. Mais musicalement, le trait d'union est la batterie entre ces deux instruments que je n'avais jamais vus associés, le liant entre la légèreté de la flûte et l'austérité du tuba. La fin du concert est moins free et de toute beauté : la reprise d'un thème de Dave Holland, Jumping et surtout le rappel, un... Lire la suite
Kami Quintet + Méandres
Ce soir, c'est l'Espace Julien qui reçoit, mais c'est Le Cri Du Port qui organise. Deux groupes se partagent l'affiche du concert, deux groupes originaux, modernes, obstinément créatifs, qui affirment une forte identité, et proposent d'authentiques compositions. La scène de jazz qu'elle soit marseillaise ou pas affectionne les reprises de standards. Il convient donc avant tout de saluer cette caractéristique qui n'est pas si fréquente : Méandres et Kami Quintet jouent leur propre musique. Méandres évolue dans sa propre sphère, à la confluence du Nu Jazz, du Hip Hop et de l'électro et de la musique contemporaine. Sa musique navigue entre apesanteur et nébulosité, et présente constamment des multiples facettes à ses propositions. Rien n'est fixe dans Méandres, tout est en perpétuelle mouvance, en mutation : la vélocité de Fabien Genais au saxophone alto est indolente, des arpèges de Wim Welker sont résolument atoniques, les riffs saturés d'Emmanuel Cremer deviennent délicieusement orientalistes sur un morceau qui chemine crescendo jusqu'à son paroxysme électro acoustique et émerge sur un solo aérien et lourd à la fois de Simon Balleyguier au sousaphone, comme au-dessus des nuages. Un genre de nirvana est atteint, on savoure et... Lire la suite