Le premier jour, c'était par ici ! Deuxième et pour nous, dernier jour de ce Rock en Seine 2012 : le dimanche n'a pas retenu notre attention au point qu'on pose une RTT pour lui ! Changement d'accompagnatrice également avec cette fois, la maman de mon petit bonhomme (ou encore ma concubine, comme on dit dans la paperasse de la CAF...). Heureusement, une météo magnifique épargnera cette fragile demoiselle provençale, très prompte à râler et à se dégonfler en cas de mauvais temps et autres conditions de concert difficiles. Pour citer un éminent collègue entendu plus tard ce jour-là (et voisin de chroniques) : "Faut jamais amener sa copine à un festival, elles sont tout le temps en train de geindre et de se plaindre !" Pas faux... Et encore, sa copine à lui m'a toujours paru assez robuste en conditions de live extrêmes... Bref. Bon camarades, on commence la journée en accompagnant les copains voir Maximo Park. Dans mon souvenir, une bande de gueulards pas beaux et pas mélodiques, et même pas explosifs non plus. Et en effet : un chanteur subtil comme un haut-parleur SNCF, s'égosille dans l'indifférence quasi-générale, appuyé par un groupe de baltringues dont personne ne ressort. Une musique calibrée pour les stades, mais sans la... Lire la suite

Grâce à un enchainement ininterrompu de concerts tous plus classieux et enthousiasmants les uns que les autres, la journée du Samedi 25 août 2012 est appelée à rentrer dans les annales du festival Rock en Seine (au même titre que les jours de passage des Pixies, d'Arcade Fire, des White Stripes, de Queens Of The Stone Age, de Jesus And Mary Chain, de LCD Soundsystem, de Radiohead et de Beck... ) ! Les 110 000 festivaliers ayant arpenté trois jours durant les pelouses du Domaine National de Saint-Cloud pour fêter les 10 ans du grand raout de fin d'été à Paris risquent en effet de se souvenir longtemps des prestations de The Black Keys, Mark Lanegan, Deus, Noel Gallagher, Toy, Eagles Of Death Metal, Bass Drum Of Death et consorts. Compte rendu : UmeDès 15 heures, sur la plus petite (mais aussi la plus adaptée aux concerts "intimistes") scène du festival (la Scène Pression Live), le trio américain Ume défonce tout en deux temps trois mouvements. Et ce en défouraillant avec une énergie juvénile un punk rock shoegaze hystérique et sauvage. Le charisme, le jeu de guitare très énervé et les cris sauvages de la chanteuse leader d'Ume sont pour beaucoup dans la puissance de feu de ce combo hyper à l'aise en live. A cause des hurlements poussés par... Lire la suite

dEUS, voilà un groupe qui m'interpelle depuis peu. Inconnu au bataillon pour nos oreilles, ma sœur et moi avons pu découvrir ce groupe vendredi dernier au Transbordeur. Arrivées en retard pour la première partie, nous avons cependant juste eu le temps de nous infiltrer dans la fosse et nous laisser submerger par la musique. Dévorées de curiosité et les yeux grands ouverts, durant une heure et demi de concert, j'ai pu apprécier la vivacité qui éclatait dans certains morceaux du groupe. Certaines sonorités alternativement expérimentales, explosives, ou plus posées ne manquaient pas d'enthousiasmer le public. Les... Lire la suite

nieuwZwart ?!? Qu'est ce que c'est que ce nom de groupe dans je n'ai jamais entendu parler ? Un nouveau obscur groupe marseillais de plus ? Et si je vous dis Mauro Pawlowski ça vous parle plus ? les plus érudits auront reconnu le nom de ce dandy guitariste qui a rejoint les rangs de Deus, les plus chanceux (et un peu vieux) l'ancien leader de Evil Superstar ... bref ce soir je m'étais résolu à rater quelques concerts (dont Dissonant Nation) pour aller voir le nouveau spectacle (de danse) de Wim Vandekeybus au Festival de Marseille. Il faut dire que son précédent spectacle deux ans auparavant m'avait tellement impressionné !!!! Après avoir collaboré avec Woven Hand sur Blush un spectacle précédent dont je vous recommande vivement de visionner le DVD du même nom (que vous ayez vu ou non le spectacle en live), le voici donc de retour avec un nouveau groupe de danseur et un nouveau groupe de musiciens. Car si je savais que Mauro Pawlowski avait signé la musique je ne m'attendais pas à le voir l'interpréter en live. Aussi quand j'ai reconnu sa silhouette (coiffure et talons hauts), alors qu'il avançait chassant des corps nus que l'immense couverture de survie froissée avait fini par libérer ... j'ai compris que je ne risquais pas de... Lire la suite