Folk rock
Dick Turner en concert
Dick Turner : l'historique des concerts
Ve.
28
Sept.
2018
Je.
05
Avril
2012
Sa.
11
Avril
2009
Espace Malraux - Six Fours les Plages (83)
Dick Turner : les dernières chroniques concerts 3 avis
Herman Dune + Dick Turner
C'était jeudi 5 avril au Poste à Galène. Pour les envies folles de folk, il y avait Herman Dune à l'affiche, çà tombait plutôt bien. Arrivée un peu en avance, dans une salle encore presque vide, j'ai largement le temps de m'acclimater. Je ne sais pas qui a programmé la musique, mais çà sent bon le cliché sur le groupe, on a en effet droit à une succession de titres issus de leurs influences diverses et non reniées, de Otis Redding aux Doors en passant par I walk the line, Sympathy for the devil, Stairway to heaven et même One de U2... çà fait beaucoup d'un coup mais au moins la couleur est annoncée. Vers 21h30, la salle est encore clairsemée lorsque débarque un phénomène à lui tout seul, Dick Turner. Un ordinateur et un trombone pour tout accompagnement, ce colosse aux mains impressionnantes donne tout de suite le ton, en français dans le texte, avec un fort accent américain : "Je vais mettre mon chapeau" "cette chanson parle de la difficulté d'être un homme" it's difficult to be a man... et là, c'est parti pour trois quarts d'heure d'une comédie un peu (d'accord, de loin) inspirée de la période ziggy stardust de Bowie mais en mode burlesque et flirtant très dangereusement avec le ridicule... Il faut imaginer Dick Turner,... Lire la suite
Herman Düne + Dick Turner
Dick Turner entre en scène avec l'allure d'un dandy anglais. Venu avec un trombone et un walkman CD, il commence à chanter d'une voix très posée sur une ligne de basse tout droit sortie de sa petite platine. Dans un français très bien maîtrisé, il se présente, lui et son orchestre sommaire, et enchaîne à grands coups de trombone. Toujours sur un fond sonore playback. C'est étrange, mais pas vraiment dérangeant, et c'est d'autant plus marrant qu'il lance les pistes lui-même. Alternant la voix et le trombone, Dick Turner enchaîne des chansons de plus en plus drôles, du genre "Let me have an orgie" ou encore "chinese butterfly" et ponctue son set d'interventions pour traduire les titres ou tenter de réadapter ses blagues en français. Si bien que sa prestation ressemble de plus en plus à une comédie musicale, avec des morceaux qu'on imagine très bien illustrer un film de Tim Burton, et ce personnage issu d'un savant mélange entre la dégaine de Benny Hill et la présence d'un songwritter des plus sérieux. Très bonne surprise pour ce début de soirée, Dick Turner quitte la scène sous l'ovation d'un public amusé et enthousiaste. Arrivent les Düne. David-Ivar Herman Düne et son frère Néman + bassiste (dont le nom m'échappe, ça... Lire la suite