Dionysos est la meilleure chose qui soit arrivée au rock français au 21ème siècle : avec leur univers enfantin et gothique à la fois, décliné sur des disques déjantés et poétiques, ce groupe rare contient le champion du monde de crowd surfing et une violoniste à couettes qui joue en faisant des bonds, ainsi que 3 autres cadors en costard - ses prestations scéniques dynamitent les salles et les festivals français depuis longtemps déjà. A lire, une interview de Dionysos datant de 2002... Le groupe emmené par l'intenable Mathias Malzieu était de retour en 2016 avec un album, Vampire en pyjama, et une tournée. De retour en 2024 !
Dionysos en concert
Dionysos : l'historique des concerts
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Dionysos : les dernières chroniques concerts 107 avis
Dionysos (+ Lou-Adriane Cassidy) - Festival Avec Le Temps
Ben merde alors. Dionysos va sur ses 30 ans ?! Avouons qu'on l'a pas vu venir, et d'autant moins qu'on a un peu perdu de vue ce groupe depuis une bonne décennie. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir chroniqué plusieurs de leurs très bons albums de l'époque, et pas moins de 5 concerts - mais c'est un fait que notre dernière rencontre date quand même de 2012, à Rock en Seine !En tout cas il y a du monde ce soir, possiblement sold out, et pas si vieux qu'on aurait pu l'imaginer. Je constate avec soulagement que Pirlouiiiit est là et que je n'aurai donc pas à tenter de faire des images de ces gens, très remuants dans mon souvenir. On arrive pendant la première partie, Lou-Adriane Cassidy, jeune chanteuse et guitariste canadienne, a l'accent charmant qui va avec ; elle enchaîne quelques chansons pop-rock plaisantes et de plus en plus enlevées, avec l'aide de deux sbires et d'une boite à rythmes efficaces. Ca ne m'a pas tellement marqué mais - et c'est déjà très bien pour une première partie découverte en live - ça ne m'a pas ennuyé non plus !L'attente est assez courte, avant qu'ils n'arrivent sur scène, magnifiquement sapés de noir et de rouge, les Dionysos. On constate que le père Mathias Malzieu marche avec des béquilles, et va bien vite... Lire la suite
Dionysos, Little Bob, Mustang, Psychotic Monks, Washington Dead Cats, Baasta (Fête de l'Humanite 2021)
Critique écrite le 19 septembre 2021, par Samuel C
Parc départemental de la Courneuve 11 septembre 2021
Dernier passage à la Courneuve A la fête de l'Huma, on avait connu la pluie, le froid, le vent et surtout la boue, le millésime 1998 reste encore en mémoire. A l'occasion de la dernière édition organisée dans le Parc départemental de la Courneuve, un soleil radieux s'offre au public. Il contribue au plaisir d'arpenter les allées et les stands, croiser les visages et les sourires, apercevoir des types déjà sur une autre planète à 16h, humer les odeurs de friture et de ganja et participer à un grand festival au caractère unique ! A partir de 2022, l'événement proposera ses débats, décibels et fameuses merguez sur la base aérienne du Plessis-Pâté, dans l'Essonne, où s'est déroulé à deux reprises le Download Festival. Le show Martinez Alors qu'Edwy Plenel débat face à une petite audience, le duel Gabriel Attal (Porte-parole du Gouvernement)/Philippe Martinez (Secrétaire général de la CGT) est à la hauteur des espérances, face à une foule passionnée. Les joutes verbales du moustachu métallurgiste s'opposent courtoisement aux éléments de langage du jeune ministre. Malgré un public naturellement anti Attal, ce dernier ne se démène pas et certains de ses arguments n'opposent d'ailleurs pas réellement de résistance lorsqu'il... Lire la suite
-M-, Pascal Obispo, Ben Harper And The Innocent Criminals, Dionysos, Thérapie Taxi, Le Chemin des Chèvres, Hoshi (Ardèche Aluna Festival 2019)
Cette année, l'Aluna Festival se tenait les 27, 28 et 29 juin, je n'ai pu être présent que les deux derniers jours... Donc, vendredi 28 Juin, après être parti du boulot, j'arrive pour le concert de Dionysos où j'apprends que je ne fais pas partie de la liste de photographes choisis par la production. Les gros médias ayant été privilégiés... Dionysos Cela ne n'empêche pas de constater que le groupe a toujours la même énergie sur scène malgré ses trois années de silence. Il faut noter que le chanteur revient de loin avec ses gros problèmes de santé. Il a en profité pour écrire un nouveau roman. Cette fois, les musiques du groupe sont davantage rock et un poil électro, il faut bien le reconnaitre. Ils ont chanté Une sirène à Paris, qui fait partie du nouvel album à venir prochainement. Ce nouveau disque, qui fait la part belle aux guitares et arrangements symphoniques, a été enregistré à la maison et mixé par Jeff Delort, dans un esprit live assez proche des premiers disques du groupe. Donc si vous avez de bons souvenirs de Dionysos , n'hésitez pas à aller les voir en live, c'est toujours un régal pour les oreilles et les yeux ! -M- Après ce beau concert, on enchaine avec un habitué de l'Aluna Festival ; Il s'agit de... Lire la suite
Dionysos
DIONYSOS, UN GENTIL VAMPIRE EN PLEINE FORME Dionysos. Un groupe que je suis depuis "Song for a Jedi", et l'album "Western sous la Neige" (2002). Groupe sous le charme duquel je suis tombée aux Solidays, en 2006, le jour de la finale du mondial de foot et du coup de boule de Zidane dans le match France-Italie. C'était l'époque du "TA GUEULE LE CHAT". Un Mathias Malzieu débordant d'énergie, à sauter dans tous les sens. Une pile inusable. Un pur concert rock, qui contrastait avec le côté intimiste des albums... J'ai halluciné, et c'est resté marqué dans ma mémoire. Dès que j'ai su que le groupe passait dans le coin à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Journal d'un Vampire", j'ai bondi sur la billetterie en ligne et j'ai pris ma place... Jamais je n'étais allée à un concert à Besançon, capitale de notre voisine la Franche-Comté. Il y a la Rodia, là-bas, comme salle de spectacle, mais ici, le concert se tenait au Théâtre Ledoux... Tout le monde assis, en placement libre. Un peu dubitative quant au choix d'un théâtre pour un concert de rock, j'ai été agréablement surprise: super acoustique, et vue impeccable sur la scène. Sur scène, tout l'univers onirique de Mathias Malzieu ressort:... Lire la suite
Dionysos : les chroniques d'albums
Dionysos : Plays Bird'n'roll
Chronique écrite le 27/04/2012, par Philippe
Après deux albums consacrés à sa passion pour les univers gothiques de Tim Burton, quoi de neuf chez le tonitruant Mathias Malzieu et sa créature à 4 têtes Dionysos ? Eh bien, un utile recentrage sur la musique et sur les membres de son groupe, quand le précédent album, La Mécanique du Coeur, partait un peu dans tous les sens, à force d'empiler des guest stars pas toutes inspirées. Avec cette fois pour seule participation extérieure, un amusant trio de choristes rétro, façon Triplettes de Belleville, et qui s'illustre tout au long de l'album. D'entrée de jeu, le projet fondamentalement rock avec grosses batterie, guitares qui tabassent et chanteur qui saute partout du groupe des débuts, celui de la Coccinelle et de John Mc Enroe, est habilement réaffirmé, via la cavalcade Bird'n'Roll : ouf, nous voilà rassurés, entre les parenthèses de balades ukulélées ou sifflées (La Sirène & le Pygmalion), il y a toujours la place pour l'énergie nucléaire pure, dans ce gang en costard et robe de soirée, dont personne ne conteste qu'il a dépoussiéré, voire sauvé le rock français au début du 21ième siècle, quand il menaçait ruine. Du coup, l'album s'avère souvent plus intéressant par sa musique que par ses paroles, notamment à cause de cette propension... Lire la suite
Dionysos (+ Olivia Ruiz) : La Mécanique Du Coeur
Chronique écrite le 20/03/2008, par Philippe
C'est entendu, Dionysos est un groupe qu'on adore sur scène comme sur disque ; rien de surprenant puisque c'est incontestablement la meilleure chose qui soit arrivée au rock français depuis le début du 21 ième siècle, et sur les deux supports. Chacun sait que ce groupe doit la plus grande part de sa personnalité à Mathias Malzieu, troll-chanteur en costard surexcité et accessoirement champion du monde de crowd-surfing. Si charismatique qu'on est prêt à lui pardonner beaucoup, et notamment sa manie de se prendre pour le Tim Burton français depuis qu'il a inventé le personnage de Giant Jack et d'autres Monsters in Love. Il récidive ici et en poussant cette fois-ci la logique cinématographique à fond : une vraie histoire racontée de A à Z (l'enfance de Giant Jack), comédie musicale douce-amère à l'ambiance gothique victorienne (forcément) dont il est le héros, avec orchestre à l'appui et intervention de moult invités, déclinée aussi en livre et prochainement en film... En vérité il faut avertir les fans purement musicaux du groupe : il y a ici peu de choses qui feront date dans le panthéon dionysiaque, à part peut-être King of the Ghost Train et son riff furibard pour les garçons pogoteurs, ou Tais-toi mon coeur et son très beau clip pour les... Lire la suite
Dionysos : Monsters In Love
Chronique écrite le 04/10/2005, par Pierre Andrieu
Sous une superbe pochette signée Joann Sfar, Dionysos propose un nouvel album dont l'inspiration principale se trouve du côté du film de Tim Burton, L'étrange Noël de Mister Jack. Après un Western sous la neige fortement influencé par Dead Man, le génial western de Jim Jarmusch mis en son par Neil Young, Monsters in love est, lui, une sorte de concept album adolescent abordant avec candeur le thème des monstres et de leurs amours. Cette fois-ci, après l'intransigeant ingénieur du son Steve Albini, c'est un autre brillant collaborateur de PJ Harvey, John Parish, qui a été convié en studio pour produire les 16 nouveaux morceaux. Fort de ses "résultats" précédents, Dionysos a en effet bénéficié de conditions royales pour l'élaboration de cet album - merci Barclay/Universal. Comme on peut le voir sur le making of présent dans le dvd bonus, le combo emmené par Mathias Malzieu a pu profiter de longues résidences de composition au Maroc et en Auvergne, avant de s'en remettre aux doigts de fée de Mr Parish lors d'un enregistrement en Angleterre. Malgré quelques titres dispensables, on retrouve dans Monsters in love, ce qui nous a toujours plu chez Dionysos : l'énergie punk blues de Blues Explosion, les ambiances troubles propres à Nick Cave, les... Lire la suite
Dionysos : Monsters In Love.
Chronique écrite le 08/09/2005, par Philippe
Dionysos, probablement le plus grand groupe de rock français en activité sur disque et sur scène en l'absence de Noir Désir, continue son oeuvre foutraque, rock, déjantée, poétique et... géniale. Il faut dire qu'elle se construit autour de la pile électrique Matthias Malzieu, bête de scène absolue, sans doute l'un des plus grand stage-divers et crowd-surfers de tous les temps... Le groupe continue donc son incursion dans la tête également bien remplie d'icelui, tête peuplée d'elfes, de fées et de géants ; il a d'ailleurs publié un livre en 2004, évasion poétique au deuil de sa maman, qui semble avoir inspiré plusieurs chansons du présent opus. Ce CD est toujours joliment illustré par Joann Sfar, continuité d'une collaboration cohérente entre rêveurs (il a déjà habillé le somptueux double Live + dvd sortis en 2003). On n'est jamais loin de l'univers de Tim Burton, avec par exemple sur la forme le petit carillon qui traverse Mon Ombre est Personne et Midnight Letter, ou avec des parties instrumentales nostalgiques comme la magnifique I Love Liou... Mais surtout sur le fond, avec ce fameux bon géant, Giant Jack qui rappelle celui de Big Fish ; d'abord effrayant voire fantôme, il offre son ombre au héros de l'histoire pour le protéger du... Lire la suite
Dionysos : Vidéo