En ce soir pluvieux de mi décembre, le Moulin fait salle comble. Et il y a de quoi : des deux soirées programmées, le Massilia Sound System n'en aura gardé qu'une. Baptême au Moulin pour ma part. La densité frôle celle du métro tokyoïte aux heures de pointe. A la différence près du sourire affiché sur les visages. Beaucoup de monde venu applaudir le groupe local qui tourne depuis presque 30 ans. Une joyeuse bande de six excités qui entament leurs deux heures et demi de spectacle par Massilia Fai Avans histoire de réveiller tout ce petit monde. Les titres puisent dans tous les albums alternant morceaux bien boulégants et d'autres un peu mouligasses mais non moins fédérateurs puisqu'on connait les paroles et que passer un dimanche aux Goudes est un truc qu'on a tous fait ici. S'il avait fallu, pour qu'il comprenne où il mettait les pieds, qu'un néo-marseillais... Lire la suite

Ce soir, c'est back to the roots! Les portes du Moulin sont de nouveau ouvertes et ce soir ils accueillent des habitués des lieux. C'est Balèti, donc en mode déstructuré, et c'est le Massilia Sound System qui régale. En arrivant, j'attends une façade arborant les lettres de "mon moulin", mais c'est la façade grise qui m'attend. Je ne me formalise pas pour autant, et en entrant, c'est une salle flambant neuve! Il faudra attendre un peu avant que je découvre la grande salle car c'est dans la première salle (Moulin Club) que la soirée va se passer. Une salle à taille humaine qui transpire l'âme de ce lieu qui a fait l'histoire musicale de Marseille. Un balcon rappelle celui de la grande salle, et ajoute un peu plus de proximité à la scène. Et c'est un pionnier du ragga jungle qui ouvre le Balèti : Mr Kafra! Une mise en bouche qui éveille les papilles avec une sélection ciselée. Du ragga pur et dur, une pointe de dubstep avec un nuage de jungle qui met en appétit. Et c'est sur make it dem burn de Damian Marley et Skrillex que Moussu T sort des loges un verre à la main. Le théâtre phocéen va débuter, dommage pour la version qui ne passera pas jusqu'au bout. Mais c'est pour nous demander ce qu'il manque, et... Lire la suite