Dondolo pratique une pop "cyclothymique", fortement contrastée, passant de brûlots pop-punk hurlés à des comptines electropop ludiques et mélancoliques.
Dondolo se présente :Sur son premier album, Dondolo alternait plages synthétiques dédiées aux grands maîtres et jeux de mots laids-back dans le texte. L'ambiance s'y révélait très champagne et cotillon.
"Une vie de plaisir dans un monde nouveau" commence dans la sueur et le réaccordage des guitares. Dondolo court après ses propres angoisses, ses propres craintes et son aversion de la répétition, guidé par sa seule Fender Telecaster. Plus direct que son prédécesseur, ce deuxième album ne largue pas les synthés sur une aire d'autoroute. Le paradoxe de Dondolo reste ultime, d'un bout à l'autre: superposer deux couches d'enduits roses sur du métal synthétique.
Dondolo en concert
Dondolo : l'historique des concerts
Ma.
05
Avril
2011
Ve.
03
Sept.
2010
Le Poste à Galène - Marseille (13)
Je.
22
Juillet
2010
Les Prairies de la Mer - Golfe de St Tropez (83)
Sa.
17
Juillet
2010
La Flèche d'Or - Paris (75)
Sa.
22
Mai
2010
Cabaret Aléatoire - Marseille (13)
Ve.
20
Nov.
2009
Cabaret Aléatoire - Marseille 3ème (13)
Ve.
13
Nov.
2009
Me.
13
Mai
2009
Dondolo : les dernières chroniques concerts 5 avis
Splash Macadam + Dondolo + Markovo
Critique écrite le 05 septembre 2010, par François Bégnez
Poste à Galène - Marseille 03 septembre 2010
Vendredi 3 septembre, c'était la rentrée au Poste à Galène, qui invitait ce soir là pour une soirée gratos... le Cabaret Aléatoire (?!). Enfin, la Division Aléatoire, le label du Cabaret du même nom. Splash Macadam a ouvert les hostilités avec un style Rock Garage dans lequel, je trouve, ils excellent. Pas facile pourtant de conquérir le public, le chanteur fera beaucoup d'efforts pour obtenir "un peu de bordel" avant la fin du set ! Dans la foule, les spectateurs-auditeurs paraissent attentifs et séduits, d'après moi, mais un peu sages aussi, c'est vrai. Le groupe surprend parfois, et c'est tant mieux, avec ici un couplet ska, là quelques effets new-wave sur la guitare, ou des choeurs grunge à la The Vines. Quand le premier rang s'est enfin rapproché, les Splash décident, hélas, de se lancer dans un "noise" un peu longuet et soft pas convaincant, et surtout pas nécessaire. D'emblée, plutôt un bon concert. Vient ensuite Dondolo, qui faisait sa rentrée aussi, après une tournée triomphale (paraît-il) en France au mois de juillet ! Quand je les ai croisé au Bar avant leur montée sur scène, je me demandais s'ils étaient "à fond la forme", et en fait je n'ai pas été déçu car, en plus d'une intro saugrenue (l'histoire d'une... Lire la suite
Poni Hoax + Dondolo
Si Staline avait été un gars cool et sympa, un gros moustachu débonnaire avec sa bonne trogne de papy Brossard, amateur de vin fin et de musique pointue, la culture aurait passé son temps dans des loges telle que le cabaret aléatoire. Construite en l'honneur des prolétaire morts au combats du labeur, des moujiks épuisés par la lecture intégrale du capital et des joueurs d'échecs virtuoses décédés par implosion, le temple reprenait l'architecture austère mais grandiose des vastes usines de clous de Géorgie. Mais désormais, les vertigineux plafonds qui se perdaient dans l'obscurité de l'espace, la où dieu n'existait pas, se constellaient de rampes de spotlights et de passerelles à machinistes. Les solennelles niches latérale, autrefois mouroirs d'ouvriers héroïquements sacrifiés à la noble cause des clous à têtes plates, s'étaient doucement reconverties en salons douillets, baignés, comme il se doit, dans un beau rouge sang vif et socialiste à la fois, histoire de faire une pierre deux coups. On y navigue à vue, en passant au ras des gueules de concours du komsomol local, tetes d'ours et de rapaces des steppes, futurs conquérants victorieux des champs pixellisés infinis de cet univers virtuel que meme le camarade Gagarine n'avait point vu... Lire la suite
Poni Hoax + Dondolo
Bien belle soirée organisée par le label TigerSushi ce samedi-soir au Cabaret Aléatoire, et une bonne surprise à l'arrivée : malgré une affiche chargée ce samedi à Marseille (la plupart des salles finissant leur programmation d'ici 15 jours), il y a pas mal de monde, avec au bas mot dès notre arrivée, 5 fois plus de gens qu'à la fin du premier concert de Poni Hoax vu ici-même il y a 4 ans dans une mémorable soirée ! En outre l'ordre de passage est idéal pour nous, puisqu'on avait déjà aperçu Dondolo ici-même il y a un an, que ça avait l'air très bien, mais que c'était trop tard pour nous... On attaque donc par lesdits Dondolo initialement devant une salle vide (la cour du Cabaret est bien agréable en cette nuit de mai) mais qui se remplit rapidement, grâce à un premier titre de rock noisy sous influence Cure (pas de setlist connue pour eux, désolé). Les 5 musiciens ont un gros son (3 instruments à corde) très légèrement déglingué, qui évoque les Dirty Pretty Things ou les Libertines, et ils chantent selon les cas en français ou en anglais. Le chanteur a toujours son infâme coupe de cheveux et un air globalement droopyesque (mettons, désabusé) - un look au final idéal pour sonner dans ses meilleurs moments comme Joy Division sous speed... Lire la suite
The Bishops + Exson Valdes (+ Dondolo)
En arrivant au Cabaret Aléatoire, on comprend assez vite pourquoi le concert de ce soir a failli être annulé, ce qui aurait été bien triste vu la très grande qualité de la prestation offerte aux happy few qui s'étaient déplacés ! Ce ne sont apparemment pas plus de 50 personnes, hors personnel de la salle, qui se répartissent dans la salle et la cour (qui sonnent donc très vides toutes les deux). Il est vrai que les Bishops n'avaient déjà pas tout à fait rempli le Poste à Galène il y a 2 ans, qu'en plus on est mardi soir, que c'est la crise, qu'il y a la Nouvelle Star, etc, etc, est-ce que je sais moi ? Ou encore, qu'à force de snober la presse rock nationale, on finit par passer à côté de groupes formidables : rappelons que c'est bien Rock'n'Folk, messieurs-dames, oui, celui du Manoeuvre que vous traitez volontiers de piece of shit (et que vous êtes certainement nombreux à regarder honteusement ce soir-même), qui avait attiré notre attention sur eux avant que, avec nos petites mains, on essaye de toutes nos forces clermonto-marseillaises de confirmer et de vous convaincre que ce groupe, extrêmement classieux sur disque, est aussi très efficace sur scène ! Vérification faite, il n'y a pas non plus un autre excellent concert du même... Lire la suite