L'extravagant combo anglais Electric Six propose un mix de disco, de rock, de new wave et même de punk ou de garage rock. Ce groupe à géométrie variable, fonctionnant le plus souvent en sextet autour de l'immuable chanteur Dick Valentine, s'illustre depuis le milieu des années 1990 avec une fusion de rock metal et de disco, pimentée d'un humour déjanté voire franchement potache. Après s'être appelé The Wildbunch, Electric Six sort de l'ombre avec "Danger! High Voltage" single qui se classe en deuxième position des hits anglais en 2003. D'autres extraits de l'album Fire (2003), comme "Gay Bar", leur colleront définitivement l'étiquette de groupe festif et provocateur, assumant parfaitement le mauvais goût. Le 7ème album du groupe "Zodiac" est sorti en Septembre 2010, depuis, Electric Six s'est lancé dans une tournée mondiale. Electric Six revient en France en novembre 2011.
Electric Six en concert
Electric Six : l'historique des concerts
Ma.
13
Fév.
2018
Sa.
12
Nov.
2016
Sa.
14
Nov.
2015
Je.
20
Nov.
2014
Ma.
26
Nov.
2013
Lu.
25
Nov.
2013
Lu.
26
Nov.
2012
Sa.
19
Nov.
2011
Electric Six : les dernières chroniques concerts 3 avis
Electric Six (Eurockéennes 2003)
Le groupe Electric Six a envoyé une violente décharge de "Detroit Disco-Punk" sous un Chapiteau très rapidement conquis par un tel étalage de crétinisme, d'humour, d'énergie haute et de poses Heavy Metal... Difficile de rester insensible à la musique de ces américains White Trash : l'audacieux mélange entre la musique disco, le Hard Rock ringard et le punk rock produit un effet euphorisant et régénérant. Six personnes capables de se ridiculiser à ce point en public méritent assurément le plus profond respect ! Le chanteur a choisi de se présenter avec les cheveux gominés et plaqués en arrière, c'est son choix... Pendant la totalité du concert, il essaie d'attirer l'attention par tous les moyens. Cet étrange personnage commence par hurler de manière hystérique dès qu'il le peut (c'est à dire tout le temps...), se lance dans une série de pompes en plein morceau (avec un creux dans le dos... Lire la suite
Rock en seine
Critique écrite le 01 octobre 2003, par Ben Valencia
Paris 27 août 2003
Bon autant ne pas tourner autour du pot, ce fut une déception. J'arrive un peu en avance, ne connaissant pas l'ordre de passage des artistes. Ce fut ma première erreur. Erreur fatale car j'ai du subir K's Choice. Ce fut un moment de souffrance car ce "truc" larmoyant, fade, aussi fin qu'un album de Toto est aux antipodes de ce que j'attends d'un artiste. Bon d'accord, la chanteuse est sympa (à vrai dire, j'aurais préféré qu'elle soit méprisante, ça aurait fait passer ces 3/4 d'heures infinis), et elle n'est pas désagréable à regarder puisqu'elle est vétue d'une sorte de pantalo de kimono très sexy. Conscient de mes limites je fuis vers l'autre scène pour assister à la prestation d'Electric Six. J'ai eu l'occasion d'écouter l'album et c'est affligeant. La scène ne revalorise pas leurs chansons mais je rigole bien. Le chanteur est plutôt conscient de ses faiblesses (et de la faible assistance, à vue de nez quelques dizaines de personnes égarées sur le site) et donc décide de se rattraper en faisant n'importe quoi (des pompes notamment), ce qui finit par attirer une certaine sympathie, d'autant que les paroles vont avec le reste (I want naked pictures of your mother !) Au bout de 3-4 titres, je considère que la blague a assez duré et... Lire la suite
Compte rendu complet des Eurockéennes de Belfort 2003
La quinzième édition des Eurockéennes de Belfort a été une indéniable réussite artistique mêlant habilement découvertes et stars. Le très nombreux public (90 000 personnes en 3 jours) a pu assister à d'excellents spectacles de groupes couvrant tout le spectre musical. A Belfort, les fans de pop, rock, punk, électro, metal et hip hop trouvent leur bonheur et ont ainsi l'occasion de s'ouvrir sur des styles qu'ils n'ont pas l'habitude d'écouter. Si au camping et sur le site du festival, la coexistence de publics différents se passe dans une atmosphère bon enfant (mais malheureusement sous le regard omniprésent de la Gendarmerie et des Douanes mandatées par le sinistre maire de Belfort, Jean-Pierre Chevénement, un fidèle larbin de Sarkozy), ce clash musical peut entraîner des dommages irréversibles sur certaines oreilles sensibles (ou non). Dans un cadre bucolique, l'inconditionnel du trash metal de Slayer peut tomber fortuitement sur le très calme Exit music (for a film) de Radiohead, tandis que l'aficionado de le pop de Nada Surf ou de Tom McRae se voit contraint de subir (un bref instant) les outrages sonores Nu Metal de AqME. Plus loin, les extrêmes prestations de Tomahawk ou The Melvins peuvent ruiner les velléités de... Lire la suite
Top Pop-Rock
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