Un blues rock crade, viscéral et obsessionnel. Un groupe qui s'attaque avec férocité à l'héritage rockabilly d'Elvis et de Johnny Cash, en le malmenant avec une rare sauvagerie, façon Jon Spencer Blues Explosion, Wire, The Stooges, The Cramps... Surtout que le combo - pétri de réjouissantes mauvaises manières - n'hésite pas à rajouter une couche de rock bruitiste toxique sur ses brûlots punk ‘n blues roll.
Influences:
Elvis, Johnny Cash, Wire, on Spencer Blues Explosion, Heavy Trash, The Stooges, The Cramps, ...
Elektrolux en concert
Elektrolux : l'historique des concerts
Sa.
30
Nov.
2019
Makeda - Marseille (13)
Ve.
29
Juin
2018
Sa.
23
Janv.
2016
Ve.
12
Juin
2015
La Machine à Coudre - Marseille (13)
Ve.
22
Mai
2015
Sa.
17
Janv.
2015
Ma.
07
Oct.
2014
Sa.
29
Mars
2014
La Machine à Coudre - Marseille (13)
Elektrolux : les dernières chroniques concerts 55 avis
Release Party du livre Histoire du Rock à Marseille, Vol.2 avec De la Crau feat. Nicolas Dick + Screamin' Jungle + Oh Wee + Neurotic Swingers + Parade (Vendredi) / Elektrolux + Conger! Conger! + Cowboys from Outerspace + Venus as a Boy
Deux mois après la Rue du Rock, Phocea Rocks remet le couvert, sauf que cette fois-ci, on laisse la sono branchée le temps d'un week-end dédié au rock immortel. Histoire de célébrer trente-huit années de rock marseillais narrés par le punk griot Pascal Escobar et édités chez Le Mot et le Reste . Prétexte en or de contrebande pour raviver le larsen. Et c'est en Marseille éthiopique, au Makeda que se déroulent les festivités, comme une logique continuité du Poste à Galène qui avait accueilli l'année passée la release party du volume 1 dans lequel Robert Rossi célébrait les vingt années précédentes, l'enfance trouble et l'adolescence difficile du rock sous Gaston Deferre. Vendredi 20h15 pétantes, ouverture des portes quelques minutes après le soundcheck-catering et l'effervescence programmée. La rue Ferrari se déverse par à-coups dans le sas, puis dans la salle. De la Crau au grand complet cordes mélodiques, rythme ciselé, voix ardente donnent le ton d'une histoire occitane, de ce grand voyage nomade à fleur de corde où tout est en suspens, secondé par Nicolas Dick aux machines sous son regard aiguisé, comme une incursion anachronique mais pertinente, prolongeant la transe. Le voyage se poursuit avec le rockabilly... Lire la suite
Kurse
... Alors que James devient Cédric à grand renfort d'incertitude, son avenir nous semble enfin tout tracé : Tu feras du rock mon Petit ! J'en profite pour gentiment balancer quelques photos dossiers puisqu'il n'est plus virtuellement parmi nous (fallait rester...). Voyez sa rage de vaincre l'élément chaleureux du soir, voyez sa verve, voyez sa décence aussi... Il ne déboutonne que très peu sa chemise... laissant deviner... Interlude : Notez que Cédric Fabre est mis à l'honneur... Lire la suite
Human Toys-Elektrolux
Gros affluence à La Machine à Coudre ce soir. En effet, Electrolux donne son dernier concert après quinze ans d'un parcours exemplaire et sans concession marqué sous le signe d'un garage punk'n'roll urgent et stylé. Un petit rappel : le groupe avait fait ses débuts à la Machine, et y ont joué un nombre incalculable de fois, il était donc normal qu'ils s'y produisent pour mettre fin à leur aventure. Les trois musiciens vont donc désormais vaquer à leurs différents projets, Catalogue et Shiloh, deux formations dont on a déjà dit ici le plus grand bien. Le trio partage ce soir l'affiche avec Human Toys, duo féminin dans lequel officie justement Emma de Catalogue à la guitare et Mademoiselle Poupée au chant. Human Toys a un impact visuel certain en jouant avec une esthétique " pin-up" qui détourne les codes du genre. En ce qui concerne la musique, il s'agit la d'un " electrobilly ", comme les deux musiciennes le qualifie elle-même, à la sauce punk, irrésistible et jouissif. Le duo peut évoquer une sorte de Suicide au féminin. Emma greffe ses riffs punkoïdes sur des séquences electro à la fois entraînantes et très travaillées. La boite à rythme claque comme un coup de fouet, il y a là une dynamique et une tension robotique et sexy... Lire la suite
Human Toys + Elektrolux
Ca faisait un moment qu'ils en parlaient et ça devait finir par arriver un jour : Elektrolux, meilleur trio garage-folk-punqueroque band de Marseille, et de bien plus loin si affinités, se sépare... A notre connaissance ils ne sont pas fâchés et personne n'y est même mort, mais là ne sont pas les uniques raisons possibles d'une fin concertée, bien sûr : un sujet aussi trivial qu'un mal de dos récurrent peut en être une aussi, par exemple. De toutes façons, savoir s'arrêter à temps est aussi la marque des grands groupes et, à 55 chroniques sur Concertandco (c'est notre record, sauf erreur), il est peut-être temps, sinon ce sont leurs chroniqueurs qu'ils vont finir par enterrer ! Il nous restera d'ailleurs quelques fort beaux vinyles de leur cru, en souvenir, ainsi que nos blenders, fouets électriques et autres frigos éponymes, en cuisine... Une foule compacte, bruyante et déjà presque saoûle, a donc pris possession de la Machine à Coudre ce samedi 23 janvier 2016, le lieu où tout a commencé pour eux, pour accompagner dignement cette sortie de route maîtrisée. Une foule si dense et de bon goût, que les quelques 70 vinyles apportés par le groupe (qui fait un dernier baroud d'honneur sur galette PVC) sont déjà épuisés avant l'arrivée... Lire la suite
Elektrolux : les chroniques d'albums
Elektrolux : Robert Mitchum
Chronique écrite le 31/10/2012, par Philippe
A l'arrière de ce vinyle, la reproduction d'un panneau : "Go slow and see our Town, Go fast and see our Jail". Typiquement le genre de slogan pince-sans-rire qu'on ne peut trouver qu'à l'entrée d'un bled bien paumé du Far West... Tout comme, repéré à l'entrée d'un ranch californien, notre préféré : "Trespassers will be shot, Survivors will be shot again" ! C'est qu'Elektrolux et nous, on a un point commun, et sans doute avec pas mal de rockers : on rêve toujours d'Amérique... Car sous le couvert de son historique Soviet Twist - un concept un brin fumeux et jamais élucidé, le trio le plus excitant du rock garage phocéen bande en fait dur, très dur, pour le Nouveau Monde. D'ailleurs leur communiste au couteau entre les dents porte un Stetson... Et puis il n'y a qu'à voir ce somptueux objet, à la pochette vintage et très John Steinbeck, ou son titre Robert Mitchum, patronyme ô combien chargé d'imaginaire western... et de déviance à la fois. Tout semble hurler une envie de se propulser dans un film de John Ford... Le chanteur-guitariste aboie d'ailleurs assez bien pour qu'on puisse presque oublier qu'il est français et résident de Marseille, le bassiste et le batteur sont assez convaincants pour sonner comme des requins de studio de Nashville... Lire la suite
Elektrolux : All Sham !
Chronique écrite le 09/02/2009, par Philippe
Sortie du second album d'Elektrolux chez Jojo records et All Sham, vinyl, 300 exemplaires ! Ca au moins, ça a le mérite d'être clair : le foudroyant trio Elektrolux n'a pas la vulgarité de prétendre gagner sa vie avec sa musique, juste sous le vague prétexte qu'ils seraient l'un des meilleurs gangs de rock lo-fi en activité ! Et d'ailleurs l'un des plus chroniqués sur ce site (avec ou sans "k" comme dans les aspirateurs - j'ai du en remettre partout : 34 chroniques depuis 2002, dont certaines de l'auteur de ces lignes !). Quant à ceux qui se demanderaient pourquoi diable on chronique un disque aussi confidentiel : pensez-vous vraiment que sans les éructations rageuses et drôles de Lester Bangs contre les malheureux Count Five, on pourrait encore pu acheter leur (pas si mal) Psychotic Reactions chez Lollipop ? Que les Hatepinks auraient fait la carrière internationale qu'on leur connaît, sans s'être fait traiter continuellement de crétins toxicomanes sortant d'un mariage trop arrosé sur le présent site ?! Que les 34 démos d'inconnus - même pas tous illustres - chroniquées sur Concertandco à ce jour,... Lire la suite
Elektrolux : Elektrolux
Chronique écrite le 26/06/2006, par Pierre Andrieu
Attention braves gens, un groupe marseillais nommé Elektrolux s'attaque avec férocité à l'héritage rockabilly d'Elvis et de Johnny Cash, en le malmenant avec une rare sauvagerie, façon Jon Spencer Blues Explosion, Heavy Trash, The Stooges, The Cramps... Et ça fait mal, très mal ! Surtout que le combo - pétri de réjouissantes mauvaises manières - n'hésite pas à rajouter une couche de rock bruitiste toxique sur ses brûlots punk ‘n blues roll. Et ceci dans le seul et unique but de sonner encore plus crade et méchant, ce qui est une très bonne chose ! Mais, c'est bien connu, la... Lire la suite
Elektrolux : Elektrolux
Chronique écrite le 25/03/2006, par Pirlouiiiit
En ces temps agités et de retour du rock n' roll, veuillez vous préparer à accueillir comme il se doit le nouveau disque du "collectif de musique mécanique" Elektrolux. Apres deux maxis (rapidement épuisés) et quelques tournées (en compagnie de leurs amis de LO notamment) voici enfin leur premier album. Ils auront donc pris le temps (4 ans), mais le résultat est à la hauteur de nos attentes. L'enregistrement (sur 3 ans) et le mixage (par Nicolas Dick) rendent parfaitement justice aux compositions incisives de ce trio marseillais plein d'avenir. De ces 12 titres de rock n' roll, garage, blues, punk ... (Ce que eux appellent du "soviet twist") magnifiquement interprétés par Седрик... Lire la suite
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Elektrolux : Vidéo
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