Brillant songwriter, Elvis Perkins excelle dans plusieurs registres ; il sait tout aussi bien trousser une folk song lancinante, mélancolique et déchirante, qu'une pop song joyeuse et enlevée avec trompettes mariachi.
Elvis Perkins en concert
Elvis Perkins : l'historique des concerts
Ma.
08
Déc.
2015
Di.
06
Déc.
2015
Coopérative de Mai - Clermont Ferrand (63)
Sa.
05
Déc.
2015
Ve.
04
Déc.
2015
Je.
03
Déc.
2015
Me.
02
Déc.
2015
Ma.
01
Déc.
2015
Sa.
28
Nov.
2015
Elvis Perkins : les dernières chroniques concerts 3 avis
Elvis Perkins
Elvis Perkins est un de ces artistes qu'on aimerait voir plus souvent. Ses prestations sur notre continent sont rares et il n'est pas un de ces musiciens prolifiques à outrance qui sortent quatre albums par an sous cinq noms de groupe différents. Ses trois efforts studio en presque 10 ans sont tous d'une beauté renversante et d'une simplicité saisissante, à l'instar du concert de ce soir à la Flèche d'Or. Le public est peu nombreux mais clairement composé de vieux amis du compositeur, remontant à l'époque du magnifique album Ash Wednesday. Le concert commence avec "Good Friday", interprétée par un Perkins seul à la guitare. Mise en place tranquille, le public retient son souffle lorsqu'il enchaine sur "While You Were Sleeping", titre au cours duquel il est progressivement rejoint sur scène par ses musiciens. Il nous dira à la fin que d'habitude, il attend plus longtemps pour offrir cette chanson à son public "but not for you, not tonight". Sa façon à lui, discrète et respectueuse, de rendre hommage aux victimes de ces événements que nous ne connaissons tous que trop bien. La suite du concert alterne titres des deux premiers albums et nouveautés, le tout savamment orchestré pour captiver l'audience sans temps mort. Nous sommes... Lire la suite
Elvis Perkins + Jaakko Eino Kalevi
Critique écrite le 08 décembre 2015, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 6 décembre 2015
Dimanche soir de rêve à la Coopé, avec une affiche de très, très haut niveau réunissant le prometteur et ultra doué finlandais planant Jaakko Eino Kalevi, auteur d'un récent album éponyme d'obédience électro pop chez Domino Records, et le génial songwriter new-yorkais de folk music, Elvis Perkins, venu présenter sa dernière perle en date, I Aubade... Jaakko Eino Kalevi Il y a du monde (pas assez à notre goût mais bon... ), le public est attentif et respectueux et Jaakko Eino Kalevi a tout loisir de prendre ses aises pour lever le voile sur son univers, à la fois accrocheur, sucré, glacial, mystérieux, et addictif. Les fans de Mister Perkins semblent être un peu " défrisés " par cette électro pop 100% synthétique jouée en version duo voix/machines et batterie... Malgré une raideur et une timidité assez normales pour des débuts et un manque de communication un peu dommageable, Jaakko Eino Kalevi s'en sort plutôt bien, car ses compositions sont marquantes - elles donnent envie de danser en regardant les étoiles et/ou en pleurant - , sa voix tour à tour masculine et féminine imprime un certain style, le groove funky qui se dégage de certains titres fait bouger les hanches et ses influences séduisent, on pense à The Knife,... Lire la suite
Elvis Perkins
Epatant concert d'Elvis Perkins dans le cadre bucolique des jardins de la Fondation Cartier, à Paris... Venu présenter I Aubade, son dernier album, le discret et encore trop méconnu folksinger américain a régalé ses fans avec des versions poignantes, inspirées et enlevées des titres de son répertoire en version trio folk pop psyché. Bien mis en valeur par le travail d'un organiste/batteur/choriste et d'une bassiste/joueuse d'autoharp et " pump organ ", les uvres très sensibles du chanteur, guitariste et harmoniciste au look très bohème (on dirait un chef indien croisé avec un folkeux new yorkais des années 70... ) font un effet énorme. Le lieu, très intimiste et assez surréaliste - il se situe au dos du bâtiment de la fondation, avec en fond visuel les ascenseurs qui montent et descendent - et le public respectueusement assis au milieu de la verdure, contribuent à rendre le moment assez unique. Il fait certes un poil frais, mais à part ça, c'est absolument parfait. S'il n'y avait pas une petite sirène de police de temps en temps, l'on pourrait presque se croire dans un festival en pleine nature, au milieu des arbres... C'est dans ce cadre idyllique, qu'Elvis Perkins, réellement habité par ses compositions, chante d'un... Lire la suite
Elvis Perkins : les chroniques d'albums
Elvis Perkins : In Dearland
Chronique écrite le 14/03/2009, par Pierre Andrieu
Brillant retour en groupe pour Elvis Perkins avec Elvis Perkins In Dearland, son nouveau projet en collaboration avec trois musiciens touchés par la grâce (comme leur leader donc... )... Si la méthode de travail change un peu, le pouvoir de séduction des morceaux et la qualité d'écriture fréquentent toujours des cimes inatteignables pour le commun des artistes mortels ; dès le premier morceau - Shampoo -, l'on ressent en effet le même frisson que celui qui nous avait parcouru lors de l'écoute du premier album puis à l'occasion du visionnage de la prestation d'Elvis Perkins lors de son concert à emporter (immense While you were sleeping dans les rues de Paris). Comme l'enfant émerveillé par les notes jouées sur la "douze cordes" du songwriter américain au milieu des touristes et captivé par la voix tout simplement céleste du monsieur, on reste bouche bée... Et l'on se... Lire la suite
Elvis Perkins : Ash Wednesday
Chronique écrite le 24/05/2007, par Pierre Andrieu
Premier album d'Elvis Perkins, Ash wednesday est un charmant recueil de chansons country, folk, pop et rock qui respirent la fraîcheur, la simplicité et l'audace. Le jeune songwriter excelle dans plusieurs registres ; il sait tout aussi bien trousser une folk song lancinante, mélancolique et déchirante, qu'une pop song joyeuse et enlevée avec trompettes mariachi. Les multiples talents du fils de l'acteur Anthony Perkins (mondialement connu pour son interprétation inquiétante de Norman Bates, le tenancier très perturbé du Motel dans Psychose d'Alfred Hitchcock) lui... Lire la suite