Éric Échampard en concert
Éric Échampard : l'historique des concerts
Ma.
15
Nov.
2016
Salon de Musique - Salon de Provence (13)
Lu.
14
Nov.
2016
Ve.
28
Fév.
2014
AJMI La Manutention - Avignon (84)
Ve.
13
Déc.
2013
AJMI La Manutention - Avignon (84)
Sa.
29
Juin
2013
Ve.
15
Juillet
2011
Domaine du Grand Saint Jean - Aix En Provence (13)
Lu.
11
Juillet
2011
Hotel Maynier D'Oppede - Aix En Provence (13)
Ve.
13
Août
2010
Château de La Tour d'Aigues (84)
Éric Échampard : les dernières chroniques concerts 2 avis
Jazz à La Tour 3/5 : Christophe LeLoiL Sextet 'E.C.H.O.E.S.' + Rémi Charmasson Trio 'Wired Fishes' + Francis Le Bras & Daniel Erdmann Duo
Le jour 3 de ce Festival Jazz A La Tour en fut le plus beau. Rémi Charmasson Trio "Wired Fishes" Rémi Charmasson débuta en remerciant vivement Jean-Paul Ricard, directeur de l'AJMi, et "tous ces gens qui portent la musique à bout de bras". Dans l'acronyme AJMi, le J signifie Jazz. C'est plutôt le grand M et le petit i de "Musique improvisée" qui furent concernés pendant ce premier plateau. On y retrouva deux membres du MegaOctet d'Andy Emler vu la veille : le contrebassiste Claude Tchamitchian et le batteur Eric Echampard. "Wired Fishes" est leur création, consécutive à une résidence de plusieurs jours. Leur collaboration débuta bien antérieurement. La première pièce jouée ce soir (vidéo ci-dessous) fut enregistrée en 1988. L'impro y était moins présente que par la suite. Sur les deux pièces suivantes par exemple qui s'enchaînèrent, semblant n'en constituer qu'une seule. Elles recelaient tout ce que les Musiques improvisées peuvent apporter : expérimentation / construction / apogée / effilochage / reconstruction / zénith. Lors de la première plage expérimentale, Tchamitchian montra tout son génie, lors des moments denses, la guitare de Charmasson, complètement habité(e), me magnétisa. Comme lors de la prestation... Lire la suite
Jazz à La Tour 2/5 : Andy Emler MegaOctet + Das Kapital Plays Hanns Eisler + Jeanne Added & Yves Rousseau Duo
Voici comment nous sommes accueillis devant le château : une mini-fanfare, le Trio Tout-Ut, nous fait joyeusement patienter avant le plateau de 19h00. Nous le retrouverons aussi avant le grand concert de 21h30. Das Kapital Plays Hanns Eisler A leur arrivée, un monsieur du deuxième rang quitte immédiatement sa place. Il ne doit pas aimer les chemises kitsch. La découverte sera double. Tout d'abord Hanns Eisler. "Il écrivait toujours en rapport avec le régime politique qu'il subissait" nous dit le saxophoniste. Je n'avais jamais entendu parler de cet homme, pourtant mine de création : l'hymne est-allemand, c'est lui, la musique de Nuit et Brouillard, c'est encore lui, longue collaboration avec Berthold Brecht... Son parcours géographique complexe (Liepzig / Vienne / Berlin / Hollywood / Berlin) a été souvent lié à une nécessité idéologique. Das Kapital met son extrême créativité à son service. La mission est brillamment accomplie puisqu'on a envie d'en savoir plus sur l'homme. Le thème de Das Wunderland (Le Pays Des Merveilles) est plaisant lorsqu'un (gros) grain de folie vient le transfigurer. Ce n'est que le début des délires du trio. La batterie sera attaquée maintes fois à la scie à métaux, la corde aiguë de la guitare... Lire la suite