Trompettiste jazz. Il se place en continuité directe des grands solistes be-bop, tels que Kenny Dorham, Clifford Brown ou Lee Morgan.
Fabien Mary en concert
Fabien Mary : l'historique des concerts
Me.
28
Juillet
2021
Ecole Lucien Goron - Foix (09)
Sa.
01
Août
2020
Sa.
01
Août
2020
Je.
10
Oct.
2019
Ma.
02
Avril
2019
Ma.
24
Juillet
2018
Ve.
15
Juin
2018
Sa.
09
Sept.
2017
Fabien Mary : les dernières chroniques concerts 3 avis
Fabien Mary Quartet
Déjà remarquable dans le Paris Jazz Big Band sous la direction de Nicolas Folmer et Pierre Bertrand, voilà Fabien Mary de retour dans la région avec son propre Quartet. Une heure et demie de standards de jazz laissant la part belle à la trompette, sans jouer de Miles Davis ni même jamais prononcer son nom, c'est déjà un exploit auquel je n'avais jamais assisté. Son trompettiste et compositeur préféré à lui, c'est Kenny Dorham dont il jouera trois pièces : Il débute par le curieusement nommé Short Story dans lequel la trompette puis la guitare nous racontent chacune une longue et belle histoire. Il terminera par le bien nommé Philly Twist (composé en fait par le batteur de Kenny Dorham). La trompette y est intarissable sur une rythmique typique du début des années 60. Il choisira enfin une samba au nom prédestiné pour un rappel : Una Mas. La setlist n'est pas écrite. Fabien Mary choisit les titres au feeling, prenant soin d'alterner des pièces tendres et d'autres plus âpres ou plus vivaces. Au rayon tendresse, du Benny Golson (sourdine de trompette, contrebasse subtile), du Dizzy Gillespie (merveilleuse ballade que Fabien Mary dédie "à Luigi Trussardi, contrebassiste disparu hier"), du Thad Jones (excellent solo de... Lire la suite
Boulevard du Swing
Critique écrite le 17 mars 2010, par Mcyavell
Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence 13 mars 2010
Depuis que je connais ce lieu, je regrette (presque) de ne pas être Aixois. Au programme en cette fin d'après-midi "Boulevard Du Swing". Je n'en sais pas plus que ce que laisse entrevoir le titre sinon que c'est interprété par les CREA'Tures (20 jeunes interprètes du CentRe d'Eveil Artistique d'Aulnay-Sous-Bois) accompagnés par un quintet de jazz. La classification "jeune public" ou la mention "à partir de 7 ans" ne m'effraient pas. Je réponds aux deux critères. De plus, je suis assuré de terminer agréablement la soirée au Moulin à Jazz en compagnie de Marion Rampal (chronique à suivre). On avait prévu de la commencer ensemble ici avec Bruno mais les photographies sont interdites. Dommage car le côté visuel de ce spectacle l'aurait certainement inspiré... La première bonne surprise provient de la formation du quintet : y figurent deux têtes connues : Mourad Benhammou à la batterie et David Sauzay au saxophone. Les cinq musiciens ont peu de place pour exprimer leur créativité, leur rôle étant de créer la bande son pour mettre en valeur les chants et les chorégraphies de la troupe. Entendez par là que ce n'est pas le lieu où ils peuvent se lâcher dans un solo inspiré. Cela dit, au-delà de la trame sonore joliment tissée, ils... Lire la suite
Charlie Jazz Festival Jour 3 : Paris Jazz Big Band + Duo Isabelle Olivier / Youn Sun Nah + La Fanfarine + Yves Laplane Quartet
Troisième et dernière soirée du Charlie Jazz Festival 2009. L'éclectisme du jazz est illustré par le programme de ce dimanche : un quartet de jazz moderne, un quintet-fanfare, un duo harpe/voix et un big band classique de 17 musiciens. Yves Laplane est un pianiste compositeur marseillais. Ce sont ses compositions - souvent dédiées à des proches - que son quartet interprète à l'exception d'une du saxophoniste niçois Jean-Marc Baccarini. Ce dernier est mis en avant dans chaque pièce et ce n'est pas pour me déplaire. A sa droite, Yves Laplane passe de son clavier Rhodes à son Yamaha (je préfère le son de ce dernier). Joseph Crimi à la contrebasse et Willy Walsh (batterie) rythment le propos. Willy est Irlandais et nous fait découvrir ou redécouvrir un instrument à percussion de chez lui, le bodhrán, sur Nomad's Land. Deux compositions retiennent mon attention : Blues For Ann pour lequel Joseph Crimi a troqué sa contrebasse contre une basse électrique. Chacun y a droit à son solo et celui du pianiste commençait à me faire apprécier le son du Rhodes. Auparavant, ils avaient interprété une merveilleuse mélodie, Fluffy Doll, ballade où s'entrelacent le son du piano et celui du saxo. Ils terminent en remerciant Claude... Lire la suite