Originaire de Dublin, Fontaines D.C. est un jeune et prometteur groupe irlandais faisant dans le post punk bien énervé... En concert en France en 2019 pour accompagner la sortie le 12 avril 2019 du premier album du combo, "Dogrel" ! (Photo : Yann Cabello) En concert à l'Olympia de Paris le 1er avril 2021 et en tournée en 2021 pour promouvoir son deuxième album, "A Hero's Death" (sortie le 31 juillet 2020, chronique du disque à lire en un clic ici). En tournée en 2022 pour jouer en live l'album "Skinty Fia". Nouvel album et concert au Zénith de Paris en 2024 !
Fontaines D.C. : tous les concerts
Je.
05
Juin
2025
Di.
06
Juillet
2025
Chateau de Beauregard - Herouville St Clair (14)
17H
Ma.
08
Juillet
2025
Me.
09
Juillet
2025
Fontaines D.C. : les dernières chroniques concerts 9 avis
Fontaines D.C.
Mercredi 13 novembre, Porte de Pantin, un jour d'automne parisien, humide et froid comme les autres ou presque, puisqu'une soirée pleine de promesses nous tend les bras. Ce soir le Zénith vibrera aux sons des Fontaines D.C. ! Ma dernière rencontre avec le groupe remontait à Avril 2022 où dans un Olympia chauffé à blanc, les Dublinois défendaient avec brio le merveilleux Skinty Fia. Ce soir, c'est le plus Pop des 4 albums (Romance) que le groupe aura à coeur de partager avec son public. Pour l'occasion les copains de l'Ile de Ré nous ont rejoint, et c'est par quelques pintes en terrasse de l'avenue Jean Jaurès que nous passons les deux ou trois heures qui nous séparent du concert.La 1ère partie est passée, sans que nous y assistions pour les raisons évoquées plus tôt, nous nous frayons un chemin à travers la foule pour nous approcher au plus près de la scène. C'est par "Romance" que s'ouvre le show, derrière un immense rideau éclairé de vert. Le groupe joue durant 2 minutes 30 en ombres chinoises avant que le rideau ne tombe pour découvrir la scène. La scénographie est Pop à l'image de l'iconographie de l'album. Un énorme coeur gonflé à l'hélium placé au fond de la scène, change de couleur au grès des lumières, alors qu'une immense... Lire la suite
Fontaines D.C.
13 novembre 2024, 9ème triste anniversaire du massacre du Bataclan. On se réjouit de voir un Zenith plein à craquer pour accueillir la grosse sensation rock du moment, les Fontaines D.C.. Originaires d'Irlande, ils viennent soutenir Romance, leur quatrième album studio en 5 ans après avoir trusté les premières places des "charts" en Angleterre et en Amérique avec les 2 précédents. Ce concert était donc la promesse de voir un groupe en pleine puissance créatrice, au moment où son statut est en train d'exploser et qu'il en passe de devenir l'une des grandes têtes d'affiche rock de son époque.C'est un formidable concert encré dans le présent et son époque, que nous ont offert ces "pas encore trentenaires" irlandais. Dénué de toute nostalgie, de dépendance à une gloire passée ou de tubes obligatoires, les Fontaines D.C. sont à un moment de leur carrière ou ils écrivent leur histoire et leur légende, comme pouvait l'être les Guns and roses au moment de "Use your illusion" ou Oasis à l'époque de "Morning Glory". C'était donc le meilleur moment, et le meilleur endroit pour les voir sur scène avant qu'ils prennent un abonnement définitif dans les grandes arénas. Si la musique du groupe peut s'assimiler au rock des années 2020... Lire la suite
Arctic Monkeys, Fontaines D.C., Idles, Yard Act, NewDad, Inhaler, Beabadoobee (Rock en Seine 2022)
Retour sur le mémorable passage des Arctic Monkeys en tête d'affiche du festival Rock en Seine le 25 août, un concert concluant de très belle manière une journée apocalyptique malgré la présence de Fontaines D.C., Idles et Yard Act : beaucoup trop de monde (avec 40 000 personnes, le site est quasi invivable), canicule sévère (et trop peu de points d'eau, mal signalés en plus) et désorganisation totale (attentes interminables pour les bars, les stands de bouffe, les WC)... Yard Act Pendant que nos potes sont bloqués dans les loooooongues queues pour entrer sur le site, en passant par l'entrée VIP pour récupérer notre pass on arrive tant bien que mal à arriver en avance pour assister au set de Yard Act scène de la Cascade. On comptait siroter une bonne bière - en festival on peut picoler dès 16h35, ce n'est pas de l'alcoolisme - en revoyant l'excellent groupe anglais de post punk vu en forme stratosphérique à La Route du Rock quelques jours auparavant. Mais après 10 minutes à essayer de payer avec l'appli Lyf Pay, on abandonne, pensant qu'on n'est vraiment pas doué pour le numérique. En fait, non seulement les barmans sont incompétents et en trop faible nombre, mais en plus il y a une panne générale de réseau sur le site. La... Lire la suite
Fontaines D.C., Wet Leg, Yard Act, Black Country New Road, Working Men's Club, Geese, Cola (La Route du Rock Collection Eté 2022)
Critique écrite le 01 septembre 2022, par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, près de Saint-Malo 18 août 2022
Après une soirée d'ouverture absolument divine en compagnie d'Aldous Harding et King Hannah la veille à La Nouvelle Vague de Saint-Malo, La Route du Rock débute réellement le jeudi 18 août en plein air au Fort de Saint-Père, avec l'une des meilleures progs de l'année pour fêter ses 30 ans d'activisme indé : Fontaines D.C., Wet Leg, Yard Act, Black Country, New Road, Geese, Working Men's Club, Cola... What else ? C'est de la bombe, bébé ! Pas étonnant que certains fassent 7 heures de route pour assister à ça, avant de repartir vers d'autres cieux le lendemain (ce qui est une monumentale connerie, puisqu' il reste deux jours de fest, mais nous ne jugerons pas). C'est parti pour La Woute Dou Wok (comme disent les Anglais) : Cola Deux ex membres du groupe canadien Ought - le chanteur guitariste Tim Darcy et le bassiste Ben Stidworthy - ont fondé Cola avec le batteur Evan Cartwright et sont chargés d'ouvrir la soirée sur la scène des Remparts, qui se situe pile en face de celle du Fort, sur laquelle jouent les têtes d'affiche. La Route du Rock a communiqué sur une édition plus " confort ", et bien évidemment, quand on arrive on se retrouve à patauger dans une sorte de bourbier (il a plu récemment) avec une sympathique odeur de... Lire la suite
Fontaines D.C. : les chroniques d'albums
Fontaines D.c. : Romance
Chronique écrite le 23/08/2024, par Pierre Andrieu
Pochette d'une laideur peu commune (mais attirant l'il), looks de rock stars fluo voulant se faire remarquer au pub (puis au kebab), nouveau son pour les arenas (après le zénith de Paris en novembre 2024, bientôt un concert à l'Accor Arena, justement ?) via une production signée James Ford (Arctic Monkeys, Blur, Klaxons, Depeche Mode, Gorillaz etc.) : Fontaines D.C. négocie de manière très serrée un virage orienté mainstream après son génial et très indie rock Skinty Fia. Mais contrairement aux apparences (souvent trompeuses), Romance, qui sort le 23 août 2024, est une éclatante réussite qui évoque parfois les titres calmes de l'album Mellon Collie and the Infinite Sadness des Smashing Pumpkins (la voix singulière de Grian Chatten, les cordes, le son... ) et assez souvent l'une des grandes influences de Billy Corgan & Co, les mythiques The Cure dans leur incarnation la plus pop. Il y a aussi un petit zeste de Sonic Youth pour salir le son et faire bonne figure. Bref, le disque est à la fois surprenant, audacieux et bâti pour cartonner, à l'image du premier single, l'énormissime "Starburster", un tube fédérateur et oppressant écrit suite à une grosse crise d'angoisse. Ici, les cordes évoquent les Beatles, le rythme et le chant, quant à... Lire la suite
Fontaines D.C. : A Hero's Death
Chronique écrite le 31/07/2020, par Pierre Andrieu
Après avoir cartonné avec son imparable premier album ("Dogrel", paru en 2019) et tourné de manière massive dans le monde entier pour le vendre, le groupe irlandais de post punk Fontaines D.C. s'est immédiatement penché sur l'enregistrement de son successeur, le très marquant "A Hero's Death", qui arrive dans les bacs fin juillet 2020. Le tout jeune - et manifestement très doué - gang, emmené par l'intense chanteur aux penchants nihilistes Grian Chatten et composé également des peu amènes avec leurs instruments Conor Deegan III, Carlos O'Connell, Conor Curley et Tom Coll, arrive à rééditer l'exploit du premier disque (qui contenait des perles aussi rares que "Boys in the Better Land", "Hurricane laughter", "Liberty Belle", "Too Real" ou encore "Big", entre autres) en balançant trois nouveaux tubes avant même la sortie de son deuxième effort. Leurs noms : "A Hero's Death" (tendu comme un arc, et contenant le mantra " presque " plein d'espoir "life ain't always empty"), "Televised Mind" (sauvage à souhait) et "I don't belong" (menaçant et torturé comme on aime). La suite du disque se joue en mode gifle/caresse avec une alternance d'instants virulents (comme les 3 titres cités à l'instant, mais aussi "Living In America ", le morceau phare de... Lire la suite
Fontaines D.C. : Vidéo