Chouette soirée french pop (et plus si affinités) avec Chevalrex et Frànçois & The Atlas Mountains au Château de Saint-Malo dans le cadre de La Route du Rock. Pour ce premier jour de la Collection Capsule dans la cité corsaire, on arrive à pied après avoir marché sur le front de mer pendant 30 minutes au coucher de soleil (y'a pire comme trajet... ), il y a du monde devant la scène, il fait bon, le cadre est superbe, les mouettes tournoient dans le ciel. Bref, on est bien et les choses ne s'annoncent pas mal, c'est un euphémisme. Chevalrex Après une présentation bien salée par un roadie ("Lesbiens, lesbiennes, are you ready for mister Chevalrex ?", le récent auteur de l'album "Providence" (très bon !) arrive sur scène en courant en peignoir à capuche, comme un boxeur. Nous aurait-on changé le subtil chanteur que l'on avait apprécié en solo en premier partie de Bertrand Belin à La Coopé en 2019 ? Il fait désormais du rock 'n roll pour mecs virils et poilus avec son combo de desperados ? Heu, non, pas du tout, c'était juste de l'humour ! Le mec est toujours dans la chanson pop sensible avec textes classieux, mélodies bien foutues et arrangements à des années lumière de la variet' bas de gamme. La présence du... Lire la suite

Apéro français Groupe franco-britannique faisant partie du label Domino Records (tout comme Franz Ferdinand), nous avons eu le droit à la poésie envoûtante et rythmée de Frànçois & The Atlas Mountains. Le nom ne vous dit sûrement rien et pourtant, vous avez sûrement entendu quelques titres durant des festivals importants (Rock en Seine, Francofolies...) ou encore sur Radio Nova. Les paroles sont parfois déroutantes mais le travail de première partie est fait. Le public suit, s'amuse et se chauffe doucement mais sûrement. En somme, une petite cure d'UV avant d'aller à la plage. Le gang des régisseurs L'arrivée des régisseurs de Franz Ferdinand - qui étaient des sosies de Luc Besson, Olivier Marchal et Pierre Richard plus un anglais sexagénaire aux cheveux bleus et blancs et à la panse bien remplie - nous a offert une reconstitution minimaliste du tableau La Cène de Da Vinci. Mais passons cette mise en bouche pour passer directement au buffet des desserts : le concert de Franz Ferdinand ! Bonsoir Montpellier L'annonce fin 2017 d'un nouvel album après 4 ans d'absence et d'une tournée française me réjouissait déjà. Pas moins de six dates, un peu partout dans l'Hexagone, pour faire valoir le rock anglo-saxon (comprenez le... Lire la suite

Le festival "Avec Le Temps" continue, avec toujours deux groupes et une chanteuse qui ont fait l'actualité médiatique de ces dernières semaines. Fishbach était en couverture des Inrocks, ce qui l'a propulsée future star de la pop française, Radio Elvis a remporté le prix de l'album révélation aux dernières Victoires de la musique, et Frànçois and The Atlas Mountains étaient chez Yann Barthès en début de semaine pour sa dernière livraison... Autant dire que l'Espace Julien, à défaut d'être complet, est néanmoins rempli à craquer pour cette affiche, dans une chaleur épouvantable autant pour le public que pour les artistes, le gros point faible de cette soirée (avec une bonne demi heure de retard sur l'horaire prévu) où il y en avait pour tous les goûts. Fishbach Fishbach, je n'aime pas son album donc je n'ai pas été vraiment déçu, mais quand même un peu agacé au final. Une mise en scène assez tape à l'œil, comme sur sa chanson affalée clope au bec, mais beaucoup d'esbroufe dans sa façon de chanter. Une musique froide et datée également très clivante (les harmonies à la Desireless, fallait oser) qui en amusera certains et horripilera tous les autres. Frànçois and The Atlas Mountains Petite surprise dans... Lire la suite

Le vendredi, c'est par ici ! Deuxième (et hélas dernière journée) pour nous dans cette bonne ville de Saint-Cloud, pour communier avec quelques 39 999 autres personnes dans un parc trois fois centenaire, au son d'une affiche roborative et qui va tenir toutes ses promesses, sinon davantage, en ce samedi 23 août 2014. On commence néanmoins trèèèèès calmement avec Junip, un groupe jouant un très beau rock tranquille et mélodique (donc) à tendance comme qui dirait prog'. Quelques montées gentiment prenantes certes, et ça finit (un peu) plus énervé que ça n'a commencé. Pour l'aprème, c'est bien adapté, mais dans l'ensemble ça ressemble quand même dangereusement à Barclay James Harvest, un groupe qui était déjà vieux quand j'étais petit et que je l'aimais. Il y a environ trente ans. Le plus beau choc, au moins visuel, de 2014 viendra de St Paul & the Broken Bones, combo inattendu de soul de l'Alabama. Inattendu surtout parce qu'exclusivement blanc de peau ! Après l'intro menée par le mini big band de musiciens (des petits mecs en costume), on voit arriver avec circonspection le chanteur, un petit joufflu blond à lunettes engoncé dans un costard, qui salue négligemment, balance une bouteille, prend le micro et... en sort une voix assez... Lire la suite