François Verly en concert
François Verly : l'historique des concerts
Ve.
12
Août
2011
Château de La Tour d'Aigues - La Tour d'Aigues (84)
François Verly : les dernières chroniques concerts 2 avis
Eric Longsworth Quartet et Daniel Humair Quartet
Le Festival Jazz à La Tour bénéficie d'un cadre exceptionnel, celui du château de La Tour d'Aigues, ou de ce qu'il en reste : de magnifiques façades, des tours et un portail Renaissance qui limitent une cour intérieure ajourée. La scène et des gradins y ont été dressés. C'est Eric Longsworth Quartet qui ouvre les festivités avec un programme éponyme de son dernier album : A Ciel Ouvert. Jean-Charles Richard, saxophones Eric Longsworth, violoncelle Rémi Charmasson, guitare François Verly, percussions et batterie L'entame se fait par un long solo de violoncelle électrique, cordes frottées à l'archet, ponctué de pincements des cordes de la main gauche : Eric Longsworth assure à la fois la mélodie et la basse qui l'accompagne. Lorsque la guitare de Rémi Charmasson effectue une entrée discrète, le violoncelle passe en mode accompagnement. Le tempo s'accélère sur l'entrée de la batterie, puis c'est au saxophone entrant que revient la mélodie. Celui-ci attaque avec un phrasé d'une grande souplesse. On retrouvera cette entrée progressive, lente, sur plusieurs autres morceaux. La musique d'Eric Longsworth qui semble très "écrite" prend son temps, elle s'inscrit dans un espace qui est vaste, un espace qui ne manque pas dans... Lire la suite
Jazz à La Tour 2/5 : Andy Emler MegaOctet + Das Kapital Plays Hanns Eisler + Jeanne Added & Yves Rousseau Duo
Voici comment nous sommes accueillis devant le château : une mini-fanfare, le Trio Tout-Ut, nous fait joyeusement patienter avant le plateau de 19h00. Nous le retrouverons aussi avant le grand concert de 21h30. Das Kapital Plays Hanns Eisler A leur arrivée, un monsieur du deuxième rang quitte immédiatement sa place. Il ne doit pas aimer les chemises kitsch. La découverte sera double. Tout d'abord Hanns Eisler. "Il écrivait toujours en rapport avec le régime politique qu'il subissait" nous dit le saxophoniste. Je n'avais jamais entendu parler de cet homme, pourtant mine de création : l'hymne est-allemand, c'est lui, la musique de Nuit et Brouillard, c'est encore lui, longue collaboration avec Berthold Brecht... Son parcours géographique complexe (Liepzig / Vienne / Berlin / Hollywood / Berlin) a été souvent lié à une nécessité idéologique. Das Kapital met son extrême créativité à son service. La mission est brillamment accomplie puisqu'on a envie d'en savoir plus sur l'homme. Le thème de Das Wunderland (Le Pays Des Merveilles) est plaisant lorsqu'un (gros) grain de folie vient le transfigurer. Ce n'est que le début des délires du trio. La batterie sera attaquée maintes fois à la scie à métaux, la corde aiguë de la guitare... Lire la suite