Friendly Fires est un brillant concentré d'énergie rock juvénile et de culture électronique. Partie prenante de la scène où évoluent The Rapture, Klaxons et Foals, Friendly Fires possède la science du beat qui tue, de la ligne de basse qui provoque des déhanchements à l'insu de son plein gré, du son de claviers 100% synthétique fluo kitsch et du chant en forme de cris orgasmiques eighties. Album et concerts en 2011...
Friendly Fires en concert
Friendly Fires : l'historique des concerts
Ve.
10
Août
2012
Terrasse du Palais des Festivals - Cannes (06)
Je.
09
Août
2012
Obuda Island - Sziget
Lu.
06
Août
2012
Obuda Island - Sziget (Hongrie)
Je.
14
Juin
2012
Sonar Festival - Barcelone (SP)
Ve.
08
Juin
2012
Presqu'île de la Filhole - Marmande (47)
Sa.
24
Mars
2012
Ve.
23
Mars
2012
Le Social Club - Paris (75)
Ma.
08
Nov.
2011
Le Bikini - Ramonville St Agne (31)
Friendly Fires : les dernières chroniques concerts 3 avis
The Shoes, The Dø, Friendly Fires (Marsatac 2011)
Et c'est donc parti pour la déjà 13ème édition du festival Marsatac dont le succès ne se dément pas puisque cette soirée et les deux suivantes affichent sold out. Une réussite qui fait plaisir pour qui les suit presque depuis le début (première chronique en 2003, ça ne nous rajeunit pas), mais globalement trop peu de choses jamais vues où à mon goût pour faire les trois soirs. Mais très envie de voir si Friendly Fires sont à la hauteur de leur réputation scènique (réponse plus bas) et enfin voir The Dø que j'ai réussi à rater quatre ou cinq fois dans le coin. Beaucoup de monde à mon arrivée, et difficile de bien se placer pour le live de The Shoes. Ce sera malheureusement sur un des cotés, sans pouvoir vraiment apprécier à cause d'une chaleur à la limite du soutenable et, plus gênant, d'un son particulièrement atroce. Bon cela dit leur musique n'est pas du genre à faire dans la finesse, ces ex-The Film balançant un son lourd parfois un peu lourdingue. Pas de quoi leur envoyer des shoes sur la gueule (quoique balancer un sample grillé du "show me love" de Robin S en 2011, ça sent un peu la chaussette) mais rien de mémorable. Un pote aussi décontenancé me souffle que les deux batteries qui assurent une grosse... Lire la suite
Friendly Fires + Anoraak
Et merde, ce soir c'est Halloween, cette fête à deux balles servant à faire gagner de l'argent aux marchands de masques et à Haribo... Mais heureusement, Friendly Fires joue à Paris au - Trabendo - ce même soir, et la décision est toute de suite prise: fuyons les soirées déguisées, direction le Trabendo ! Car en plus de me sauver des pathétiques citrouilles, les Friendly Fires ont sorti l'un des albums les plus remuants de 2008 (nominé au Mercury Prize quand même!) grâce une alliance explosive d'électro-pop mené par une voix sexy à souhait et d'une section rythmique incroyable (oh les percussions de Jump In The Pool !) héritée des LCD Soundsystem. Ce soir, leur mission est de faire danser la salle complète de l'intimiste Trabendo... mission accomplie avec succès. Bien chauffé par Anoraak, un duo nantais servant une électro située entre Pony Pony Run Run et Vitalic, mais dont... Lire la suite
Festival Les Eurockéennes de Belfort 2009 - jour 2 : Sophie Hunger, Swefelgelb, Peter Bjorn and John, Groundation, Tricky, Peter Doherty, Kanye West, Passion Pit, Friendly Fires
Deuxième jour a Belfort ! on se lève avec le soleil et toujours avec cette forte chaleur qui devient limite supportable .. bref ! on mange un peu, et on décolle pour aller prendre l'air, se poser ailleurs. Il est 14h30, on prend les rails et on y retourne ! Sophie Hunger Évidemment on boit un coup et on commence sous le chapiteau avec Sophie Hunger... comment dire .. si vous n'avez pas beaucoup dormi et que vous êtes assez fatigués, n'allez pas voir Mlle Hunger ! je me suis quasiment endormi devant. Une superbe voix mais vraiment trop mou pour moi. Swefelgelb On part donc avant la fin, ma collègue part voir The Answer sur la grande scène. Quand a moi je privilégie la Loggia pour voir les allemands de Swefelgelb ! et voila encore un excellent concert et une super découverte ! un chanteur complètement barré, un mec aux synthés et deux "danseurs" habillés d'une superbe combinaison leopard assez bizarre. Un genre de techno/electro un peu rétro mais sacrement efficace ! marrant parfois quand le chanteur fait tomber un des deux danseurs, ou quand ces deux mêmes vont pogoter dans le public, vraiment une excellentissime surprise ! Peter Bjorn and John Je sors de la Loggia et me dirige sous le chapiteau pour Peter... Lire la suite
Foals + Friendly fires + The Virgins + Wild Beasts (Festival des Inrocks 2008)
Pour ce deuxième soir du festival Les Inrocks à Lille, c'est le théâtre aux murs très suggestifs du Splendid qui accueillait quatre groupes anglo-saxons. Wild Beasts est le premier d'entre eux à aller se frotter aux quelques centaines de personnes venues pour l'occasion. Mais rien ne se passe. La magie que pouvait promettre les versions studio des titres ne s'opère pas et l'ennui s'installe dans la salle... La queue entre le jambe Ensuite, pas mieux, pas pire avec les New Yorkais de The Virgins qui, voulant faire les minets, ne parviennent en fait qu'à faire esquisser un sourire aux chattes du premier rang. Les morceaux influencés Stones période Jumping Jack Flash, The Clash ou (moins bien) Razorlight ne sont vraiment pas à la hauteur de ce que le public attend et ça se sent. Finir par le single Rich Girls ne changera pas la donne, et les puceaux repartiront la queue donc, entre les jambes. Ils mettent le feu Alors que cette soirée est décidément très mal partie, la révélation viendra des... Lire la suite
Friendly Fires : les chroniques d'albums
Friendly Fires : Friendly Fires
Chronique écrite le 04/11/2008, par Pierre Andrieu
Extrêmement dansant, totalement électro pop disco dance, foutrement remuant, le premier album des Anglais de Friendly Fires est un brillant concentré d'énergie rock juvénile et de culture électronique. Partie prenante de la scène où évoluent The Rapture, Klaxons et Foals, Friendly Fires (le nom du groupe est un terme militaire décrivant un tir venant de son propre camps contre un soldat du même bord) possède la science du beat qui tue, de la ligne de basse qui provoque des déhanchements à l'insu de son plein gré, du son de claviers 100% synthétique fluo kitsch et du chant en forme de cris orgasmiques eighties. Si certains regretteront cette uniformisation actuelle du son "branché", les autres se lâcheront complètement, obéissant sans arrières pensées aux injonctions discoïdes des musiciens originaires de St Albans... Lire la suite