Ghinzu propose une pop atmosphérique sauvagement lacérée de guitares furibardes. Les morceaux à rebondissements du groupe belge sont tantôt émouvants, tantôt survoltés et ont un talent certain pour créer des ambiances fascinantes. Le dernier album de Ghinzu - Mirror Mirror, sorti en 2009 - est dans la (bonne) lignée des précédents... A lire, une interview de Ghinzu réalisée en 2004... Ghinzu était en tournée en 2016. De retour en 2024 avec un concert à l'Olympia de Paris le 13 juin pour fêter en live les 20 ans de l'album Blow !
Ghinzu en concert
Ghinzu : l'historique des concerts
Me.
17
Juillet
2024
Sa.
15
Juin
2024
Je.
13
Juin
2024
Ma.
11
Juin
2024
Lu.
10
Juin
2024
Ve.
07
Juin
2024
Di.
28
Août
2016
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Di.
03
Juillet
2016
La Citadelle - Arras (62)
Ghinzu : les dernières chroniques concerts 30 avis
(mon) Rock en Seine 2024, 2-2 : Soyuuz, Dynamite Shakers, Ghinzu, PJ Harvey, Pixies, LCD Soundsystem
Contrairement à hier, ce dimanche, il fait résolument beau et donc soif, dès la fin de la matinée ! On a pris le temps d'un apéro et d'une belle balade en ville à Paris avec nos amis, avant de gagner tranquillement tous ensemble le Parc de Saint-Cloud... pour y boire à nouveau un coup ! C'est un fait que les bières de festival (IPA comprises) sont désormais si peu chargées en alcool qu'en tant que grand-gros, on peut personnellement en boire sans risque toute la journée ! Avouons qu'on s'est à peine tourné en passant devant Zaho de Sagazan : rien contre elle, on admire même son engagement politique - une si jeune chanteuse qui ait réussi à énerver Bolloré et ses racailles au point d'être blacklistée (dans un pays penchant aux 2/3 à droite !), mérite assurément tout notre respect ! Mais musicalement ça ne nous parle pas du tout, désolé Madame : de toutes façons vous avez fait le plein et manifestement cartonné ici : tant mieux pour vous !On commence avec Soyuuz, collectif de musiciens de Nantes en situation de handicap... mais cette fois plutôt physique. Evidemment le parallèle est tentant avec Astéréotypie hier, où il était mental : à l'approche des J.O. Paralympiques, il y a comme une sorte de momentum de l'inclusion, y compris dans la... Lire la suite
Interview du groupe Ghinzu dans le cadre de la sortie de l'album Blow
Interview réalisée le 28 janvier 2005, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 29 octobre 2004
"La musique comme on l'a vécue en Belgique avec ces histoires anglaises, américaines et ces gens qui se jettent par terre, qui s'habillent en moine, qui décapitent des chauves-souris, cela nous a amenés à intégrer l'importance de la dimension spectaculaire du show..."On s'en doutait un peu à la vue de leur ébouriffant concert au Printemps de Bourges 2004 ; après les avoir rencontré avant leur prestation ultra marquante à la Coopé, c'est désormais une certitude : les membres du groupe belge Ghinzu ont un sérieux pète au casque. Et ça leur va très bien ! Ahhh, les Belges. Ce n'est pas une légende, ces gens-là sont drôles (voire totalement hilarants), ont toujours des choses aussi décalées que surprenantes à raconter et évoluent très loin des conventions dans leur musique, comme en entretien. Les présentations sont à peine faites dans la loge où le groupe se prépare qu'en grands professionnels le chanteur John et le guitariste Greg se jettent sur le dictaphone pour l'essayer en enregistrant des bruitages. Puis ils écoutent le résultat, jugent la qualité du son médiocre pour une utilisation radio (on les rassure : c'est pas pour la radio) et cherchent à trouver le nom du groupe qui figure sur la cassette... Et ce n'est que le début ! S'ensuit... Lire la suite
(mon) Rock en Seine 2016, 2/2 : Imarhan, Killason, Gregory Porter, Sum 41, Ghinzu, Iggy Pop
Le samedi, c'était par ici ! On commence (mal) notre journée clodoaldienne en ratant (la faute à un repas en terrasse bien trop sympa) les Blues Pills hélas programmés à une heure proprement indécente. Un photographe rock qualifié nous confiera en avoir retiré une impression mitigée, la faute au soleil en pleine gueule qui décidément, ne va particulièrement pas aux groupes de heavy rock... Dommage, c'est pourtant l'un de ceux qui sur album nous avait fait grande impression récemment, et qu'on avait donc un peu "potassé" pour l'occasion... Mais tout chroniqueur un peu gonzo vous le dira : un festival où on ne manque pas bêtement au moins l'un des groupes qu'on voulait absolument voir, n'est pas pleinement réussi ! On entendra donc la fin de loin mais, avec dans les bras un minot de 4,5 ans qui a décidé de commencer sa sieste il y a 10 minutes à la Porte d'Auteuil, pas moyen de courir jusqu'à la grande scène... Quoi qu'il en soit, l'enfant aura au moins plaisir à se réveiller, pour sa deuxième visite ici, pendant une belle suprise de coin de prog', comme souvent planquée sur la très belle scène "Pression Live" à l'entrée : le quatuor Imarhan, des jeunes bluesmen nord-africains de qualité et très attachants. Il demandera d'ailleurs... Lire la suite
The Rusty Bells + My Little Cheap Dictaphone [MLCD] + Ghinzu
From good to best. Le Bikini commence à peine à se remplir lorsque les trois toulousains de The Rusty Bells investissent la scène, sous quelques rares ovations. Les lumières s'éteignent, les derniers retardataires prennent place, bière à la main, un peu sceptiques. Pas du tout préparés à recevoir les douze mille volts de ce groupe au rock rouillé, au folk souillé et au lexique universel. La jeune femme au synthétiseur, cheveux longs et d'une beauté très pure, surfera sur une vague d'instruments à la perfection; n'hésitant pas à abandonner sa basse pour un simple harmonica. The Rusty Bells, ce sont aussi des jeux de lumière à couper le souffle, qui susciteront l'intérêt des derniers dissipés. Un leader capillairement fourni et très inspiré qui manipulera ses cordes comme un magicien, entonnant des riffs que l'on pourrait catégoriser vulgairement aux côtés de ceux de Metallica et des Raconteurs, le tout saupoudrée d'un peu de Bob Dylan. Le public est captivé, les Rusty Bells ne sont maintenant plus une première partie mais une découverte sensuelle et téméraire. N'hésitant pas à décliner leurs atouts dans une ballade qui aurait pu faire partie de la bande originale de Kill Bill, pour mieux rassembler autour d'un post-punk des... Lire la suite
Ghinzu : les chroniques d'albums
Ghinzu : Mirror Mirror
Chronique écrite le 05/03/2009, par Pierre Andrieu
Retour explosif pour les Belges volants au dessus de la mêlée pop rock de Ghinzu... En appliquant la même formule gagnante que sur les deux précédents disques, John Stargasm (chant grandiloquent ou sur le fil du rasoir des émotions), Mika Nagasaki (basse énervée), Greg Rémy (guitare cataclysmique), Tony Babyface Michel (batterie jamais prise en défaut) et Jean Waterlot (guitare et claviers hérissant le poil) réussissent le tour de force de proposer des titres à la fois radiophoniques, barrés, planants, virulents et étranges. En mixant à sa propre sauce les influences de Radiohead, Deus, Pixies et Nine Inch Nails, Ghinzu arrive à évoluer dans son propre univers. Entre pop sensible, prog rock savamment dosé, indus gothique et rock vrillé de l'intérieur, les cinq belges instillent un poison complètement addictif dans les veines de leurs auditeurs en manque de sensations fortes. Assaillis de toute part, encerclés par un déluge de sons, de rythmes et de sentiments entremêlés, ces derniers se retrouvent... Lire la suite
Ghinzu : Electronic Jacuzzi
Chronique écrite le 16/11/2005, par Pierre Andrieu
Atmosphériques réédite aujourd'hui le très bon disque inaugural des Belges de Ghinzu, initialement paru en décembre 2000 et épuisé depuis belle lurette. Désormais superstars en France et dans leur pays d'origine, les cinq dangereux musiciens emperruqués - qui se prennent pour Darth Vador lors de leurs entrées scéniques - se devaient de faire connaître leurs premiers pas discographiques à leur grandissant cercle de fans. Electronic Jacuzzi - dont le tracklisting a été changé, "Pourquoi ? Parce que !" précise le groupe dans les notes de pochette - contient déjà tout ce qui fait actuellement le succès de Ghinzu : des morceaux à rebondissements, tantôt émouvants, tantôt survoltés, et ce talent pour créer des ambiances fascinantes. Bien sûr, c'est un premier album qui renferme également quelques... Lire la suite
Ghinzu : Electronic Jacuzzi
Chronique écrite le 01/01/2005, par CaRoTtE
Bon pour vouloir se procurer ce cd, il faut être téméraire... En effet , le fait qu'il soit inédit a peu près partout sauf en Belgique le rend peu trouvable et aux petits malins qui voudraient le télécharger je leurs souhaite bonne chance pour le trouver ... Enfin voilà que vous tenez entre vos mains cet objet tant désiré et vous frémissez déjà rien qu'à l'idée d'entendre les prémices de ce combo qui vous a offert tant d'émotions avec leur fantastique... Lire la suite
Ghinzu : Blow
Chronique écrite le 13/09/2004, par Pierre Andrieu
Après avoir assisté à la prestation de Ghinzu sur scène au Printemps de Bourges 2004, une seule question taraudait l'esprit de nombreux spectateurs : "Sont-ils aussi efficaces, terrifiants et intéressants sur disque ?" La réponse (positive) se trouve dans Blow, le deuxième album de ces Belges délivrant une pop atmosphérique sauvagement lacérée de guitares furibardes. Le groupe Ghinzu - arborant d'inquiétantes perruques noires - doit jubiler dans son local de répétition quand il place un déluge guitaristique au détour d'un morceau planant joué aux claviers. L'auditeur, lui, n'a d'autre ressource que de sursauter devant un déchaînement de violence musicale si soudain. L'écoute de cet album, comme les concerts du groupe, s'avère donc riche en surprises, le plus souvent agréables... Si cet objet discographique ne ressemble à rien de clairement identifié, on retrouve néanmoins des accents à la Tom Barman... Lire la suite
Ghinzu : Vidéo