Je prends le relais de la chronique de Cyriiiil (voir par ici). Nous en étions restés aux Klaptonez, ce duo franco-écossais, formé à Londres, venu pousser la chansonnette à l'angle de la rue des Trois Frères Barthélémy et de la rue des Trois Rois. Une batterie (de voiture ?) histoire d'avoir du jus, quelques amplis, une vielle valise, une basse et et une guitare et une carcasse de poussette pour trimbaler tout cela. Effectivement ils ont choisi un coin où il y a avait du passage, mais pour moi le coup de foudre est immédiat. Je ne sais pas si c'est leur look ou leur musique (pas entendu quelque chose de crasseux comme ça depuis Dèche Dans Face - en fait si quelques fois mais c'est à eux que j'ai pensé) qui m'a attiré au départ, mais ce sont assurément les deux qui m'ont fait rester. Super attitude. Foutraque juste comme il faut. Un petit côté clown bien sympathique pour celui avec la casquette et les mèches coloriées en noir. Chant alterné entre les 2 selon les morceaux, ou pas de chant du tout sur certains ce sera de loin ma meilleure surprise de cette fête de la musique, ; la première étant le quintet chilien croisé devant la maison de la maison hantée. Dans les gens qui s'arrêtent j'aperçois Michel, le chanteur des illustres Cowboys... Lire la suite

Pour faire une chronique de concert-qu'on-a-pas-vu réussie, n'oubliez pas de mettre un doigt de curcumin dans votre mélange peyotl-cannabis. Allumez, inspirez. Une fois sur le plan astral désiré, suivez les mollusques ou les clebards, direction Miramas, la cité cyclopéenne aux rascasses non euclidiennes. Tournez à droite au rond-point, entrez dans la cave à vins, celle avec un écriteau au dessus de la porte qui dit "Domaine du vieux Sulauze, guinguette sonore 5eme édition". Rendez-vous à la buvette, commandez du jus de crabe jusqu'au 7eme niveau. Les spectateurs doivent ressembler à des hamsters en perdition. Le sol s'ouvre, c'est normal. La scène émerge comme un monolithe recouvert d'algues ancestrales. Les arapedes collées dessus s'ouvrent, en sorte des hippocampes à guitares, à batterie, à clavier. La lumière devient rouge et bleue. Voilà Glitch. Constatez que les hippocampes ont un problème : il n'ont pas de mains, pourtant ils jouent très bien. Admettez que leurs nageoires sont très agiles. Profitez des vagues à l'âme et nagez de façon saccadée, triste, et froide. Pendant le changement de plateau, remontez à la surface, profitez du psychédélisme provençal, regardez la nuit et les nuages pleins de gouttes. Redescendez.... Lire la suite

Impossible de ne pas profiter de ce vendredi soir qui tombe en plaine semaine. Sorti de la fac un peu après 20h j'ai même le temps de diner tranquillement à la maison en famille. C'est que j'attends le sms de Sami pour le rejoindre au Makeda. En effet il attiré mon attention sur le retour de Sophie ex Anything Maria désormais Gonthier dans le cadre de cette soirée organisée par l'Agence PAREA dans laquelle elle partage l'affiche avec SABB et 42L ... mais comme il tarde je me décide à commencer la soirée par le Molotov, où le Pinguin m'a confirmé que Glitch était déjà sur scène. J'arrive, reconnais Alex (ex Johnny Division ex Devilish Piranhas, et ex Quetzal Snakes entre autres). " ah t'es de retour sur Marseille " - " Juste pour ce soir ". J'ai tellement hâte de choper le maximum de la fin du ste de Glitsch que je rentre sans réaliser tout de suite qu'en fait Alex fait partie de Talleen (warf!). Sur scène les trois Glitch sont en train de jouer ce qui ressemble fort au dernier morceau de leur set. C'est la quatrième fois que je les vois ; d'abord sans public au Leda Atomica Musique, puis en showcase au Lollipop Music Store, puis sur la grosse scène de la Ciuté du Rock. Ce soir c'est pile la bonne taille. C'est... Lire la suite

Petit rappel de la timeline "Covid fucks Phocea Rocks !" ? Septembre 2020, pandémie année 1, on est à la 2e vague et pas encore de vaccin dispo : pas de Rue du Rock #8, tout le monde est triste mais personne n'est étonné - et puis on est sûr que l'année d'après tout ira bien ! Mais... septembre 2021, rebelote : malgré les 2 ou 3 vagues et variants écoulés depuis, malgré la vaccination massive, les conditions sanitaires exigées sont toujours aussi drastiques et ingérables pour préserver l'esprit de notre cher festival. Et donc, toujours pas de Rue du Rock #8 en vue ! Germe alors chez les petit.e.s agité.e.s de Phocea Rocks l'idée d'un plus petit événement, quand même, pour marquer le coup en 2021, utiliser l'argent public qui nous a été confié, ne pas baisser les bras 2 ans de suite, réorganiser des concerts ne serait-ce que pour faire au moins un peu avancer notre liste d'attente de groupes volontaires, (se) faire plaisir ... Et le tout dans un contexte où on puisse, par exemple, demander un pass sanitaire sans avoir à faire la police nous-même... 19 décembre 2021 : le montage de l'événement a été un peu chaotique (pour les gens impliqués) mais on y est : @ la Cité des Arts de la Rue, Marseille 13015, il y aura bien un festival : La... Lire la suite