Le son de Gomm : une sorte de krautrock punk bruitiste et lysergique, aussi déboussolant, frénétique qu'imparable. Le chant féminin vociféré, son pendant masculin inquiétant et rugueux, les envolées de boucles psyché noisy, les riffs assassins et les rythmiques martelées avec une pointe de sadisme.
Gomm en concert
Gomm : l'historique des concerts
Ma.
20
Nov.
2012
Ve.
01
Fév.
2008
Le Bikini - Toulouse (31)
Ve.
25
Janv.
2008
Salle des fêtes - Bain de Bretagne (35)
Ma.
30
Oct.
2007
Bataclan - Paris 11ème (75)
Ve.
19
Oct.
2007
Me.
11
Juillet
2007
Me.
06
Juin
2007
Lu.
21
Mai
2007
Gomm : les dernières chroniques concerts 12 avis
(mes) Eurockéennes de Belfort 2005, 1/3 : Bloc Party, Queens of the Stone Age, Emilie Simon, Nine Inch Nails, Interpol, Eagles of Death Metal, Bright Eyes, La Phaze, Gomm
Critique écrite le 05 juillet 2005, par Philippe
Presqu'Ile du Malsaucy, Evette-Salbert 1er Juillet 2005
Photo : www.eurockeennes.fr Avec un brin de fierté, on fête cette année notre 12e participation sans interruption à ce somptueux festival : sur papier une programmation moins "exceptionnelle" qu'en 2004 mais, comme pour 2003 et depuis toujours, une bonne dizaine de têtes d'affiche dont on tremble à l'avance d'excitation... Préparé au pire grâce à Yahoo Météo, on investit le site déjà résigné à ressortir trempé jusqu'au slip et couvert de boue ; bien heureusement ces prévisions vont s'avérer totalement foireuses pour la 2ème année consécutive. Car cette fois encore rien qui ressemble sérieusement à de la pluie ne viendra gâcher la fête ! (Comme d'hab les noms de groupes sont en gras pour qui n'aurait pas le temps à perdre ni l'envie de lire tout ce blabla de passionné compulsif) ! Vendredi 1er Juillet : Du très lourd pour commencer... On attaque en douceur (sauf au niveau des décibels) par Kaizers Orchestra, groupe de pop-rock nordique très content d'être là mais totalement dépourvu d'originalité. Bouchons d'oreille d'entrée : on veut bien gagner un acouphène en écoutant Trent Reznor mais pas sur de la musique de division 2 ... Dans cette même catégorie, on retrouve sans plaisir excessif les Bloc Party qui nous ont déjà déçu au... Lire la suite
Interpol + Bloc Party + Gomm (Printemps de Bourges 2005)
L'énorme plateau rock composé du groupe français Gomm, des Anglais de Bloc Party et des Américains d'Interpol a entièrement tenu ses promesses dans un Palais d'Auron complet et transformé en fournaise... Gomm : une découverte rock au niveau des têtes d'affiche. Le public a répondu présent dès le début du set de Gomm, toujours aussi à l'aise sur scène avec son mix original de Krautrock, de disco punk et de post punk bruitiste. Découverte du Printemps de Bourges l'année dernière, les quatre Lillois ont enchaîné depuis les brillantes prestations partout en France et particulièrement aux Trans Musicales de Rennes et au Nouveau Casino à Paris, le 14 avril dernier. Faire la première partie d'Interpol et de Bloc Party dans une salle comble ne leur pose pas le moindre problème : le combo tout de noir vêtu enchaîne à la perfection ses titres à la fois secs, puissants, violemment froids et joliment remuants. La section rythmique est un modèle du genre, les guitares et claviers permettent de partir en vrille et le chant hurlé à deux voix (masculine et féminine) apporte une touche inquiétante bienvenue. C'est donc presque sans surprise que Gomm a fait un triomphe - mérité - en jouant avec classe et prestance les morceaux... Lire la suite
Zone Libre - Gomm
Grosse affiche ce soir, malgré un week-end prolongé et divers concerts tentants à Marseille, c'est du moins ici qu'il faut être pour qui aime le rock un peu déviant, créatif et déjanté à la française. Je ne connais pas encore le disque de Zone Libre mais ne suis pas particulièrement inquiet, le groupe contenant de vrais morceaux de ce qui a été, est et restera le plus grand groupe de rock français, des confidentiels mais fulgurants Sloy et même du trio que formait Yann Tiersen à la grande époque... ça ne peut certes pas être mauvais ! Et puis je dois avouer qu'en tant que guitariste du dimanche j'idolâtre juste un tout petit peu totalement l'auteur supposé du riff des Ecorchés... Quant à Gomm, à part une malheureuse expérience tardive où je n'avais pas pu rester aux Eurockéennes - mais a-t'on idée aussi d'être programmé à 4 heures du matin, je vous le demande ...? - je suis juste à peu près totalement fanatique de leur musique... On est un peu plus de 70 personnes à l'intérieur, 800 000 marseillais parfaitement inconscients de ce qui se trame ici sont ailleurs, alors que ceci est potentiellement notre concert de l'année. Tant pis pour eux. Ce soir c'est décidé, on perdra 3 dixièmes à chaque oreille s'il le faut, mais pas une... Lire la suite
Gomm, Hey gravity, Peplum
Critique écrite le 07 avril 2007, par Bertrand Lasseguette
Orange Bleue, Vitry-le-François 6 avril 2007
La soirée commence sur les chapeaux de roue. Perdu dans ma Twingo, je croise la route de deux jeunes sur leurs scooters. "L'Orange bleue ?" "-Vous n'avez qu'à nous suivre." Et j'arrive ainsi, en toute discrétion, avec deux lascars pour escorte qui m'ouvrent la voie en faisant des roues avant. Sur scène, ça pétarade sec aussi. Peplum, "The sound of the Fion valley", des locaux, jouent du grunge, qu'ils disent. Ils se disent aussi influencés par Sonic Youth. Ca ne saute pas aux oreilles. Peut-être parce que j'ai gardé mes boules quiès. C'était éprouvant comme les premiers enregistrements des Meat Puppets. On souhaite à Peplum de suivre le même chemin que ce groupe américain. Kurt Cobain vénérait les Meat Puppets, il en a même repris plusieurs titres sur l'album acoustique de Nirvana. Pour l'instant, du côté de la vallée du Fion, on n'en est pas encore là. La seule éclaircie fut le dernier morceau. Parce qu'il annonçait la fin du calvaire sonore, bien sûr, mais aussi parce qu' I've got a reason est un morceau presque pop et tout à fait sympathique. Sympathique, attachant, c'est ce qui me vient à l'esprit pour décrire l'ensemble du set de Hey Gravity. Je ne connaissais pas. C'est un quintette anglais conduit par une... Lire la suite
Gomm : les chroniques d'albums
Gomm : 4
Chronique écrite le 14/01/2007, par Pierre Andrieu
Le deuxième album du groupe français Gomm réussit exploit d'être à la fois sec et humide, froid et enflammé, expérimental et accrocheur, sexy et rigoureux, répétitif et varié... Tout cela est rendu possible par le savoir-faire incomparable des musiciens lillois, réellement doués pour faire se percuter leurs influences dans un grand fracas sonique, pour mieux en ressortir une musique neuve. Joy Division, Sonic Youth, Can, Wire, Pink Floyd et Gang Of Four (entre autres) se voient donc sauvagement malmenés et mélangés pour obtenir le son de Gomm : une sorte de krautrock punk bruitiste et lysergique, aussi déboussolant, frénétique qu'imparable. Le chant féminin vociféré, son pendant masculin inquiétant et rugueux, les envolées de boucles psyché noisy, les... Lire la suite
Gomm : Destroyed To Perfection
Chronique écrite le 21/03/2005, par Pirlouiiiit
Un peu dégoûté de n'avoir vu que les 3 derniers morceaux de leur concert au Poste à Galène il ne me reste que ce disque pour me consoler. Ce groupe originaire de Lille (comme l'excellent Red) n'a pas usurpé son titre de révélation des Transmusicales de Rennes et du Printemps de Bourges. Voilà en effet un groupe français de rock comme on n'en avait pas entendu depuis longtemps. Qu'ils chantent en anglais en français ou même en allemand n'a aucune importance tant ce qui se dégage de leur musique est puissant et hypnotique. Outre une section instrumentale impeccable qui oscille entre... Lire la suite
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