Le trio anglais évolue dans les tonalités d'un folk crépusculaire qui presse ça et là le tempo, pour déboucher sur un rock envoûtant et aride, aux guitares tendues, voire distordues.
Gravenhurst en concert
Gravenhurst : l'historique des concerts
Sa.
10
Nov.
2012
Ve.
09
Nov.
2012
Ve.
09
Nov.
2012
Me.
03
Oct.
2012
Je.
31
Mai
2012
Lu.
28
Mai
2012
Sa.
26
Mai
2012
Je.
24
Mai
2012
Gravenhurst : les dernières chroniques concerts 1 avis
Gravenhurst
Précédée d'une réputation flatteuse ourdie par des médias aussi bien nationaux que locaux (dont LiveinMarseille), le poste à Galène était assez fourni pour un lundi soir pour découvrir les 4 anglais de Gravenhurst. Ce n'était pas leur premier passage dans la région puisque le festival aixois Territoires électroniques les avait programmé à la toute fin de leur édition voici 2 ans. Pourquoi Gravenhurst chez les électro ? Parce que le groupe de Nick Talbot, originaire de Bristol, est signé chez Warp, le label anglais le pointu en la matière. L'intérêt donc du concert d'hier soir était donc le suivant : qu'est qu'on fait comme rock chez Warp ? Réponse : on fait comme dans l'électro, du cérébral avant tout. Après la sympathique prestation solo du leader de Nation All Dust, les quatre anglais montent sur scène dans la discrétion la plus totale. Batterie, basse, 2 guitares, un petit korg pour les effets et c'est tout. On leur donne 25 ans à tout cassés avec leur uniforme d'étudiants, jean, tee-shirt ou chemise et surtout, pour Talbot, une paire de lunette attaché avec un cordon comme ma grand-mère. Pas charismatique, pas sexy, passe-partout. Mais 3 albums au compteur. Certains qui ont la totale dégaine ne peuvent pas en dire... Lire la suite
Gravenhurst : les chroniques d'albums
Gravenhurst : The Western Lands (2007 / Warp Records)
Chronique écrite le 28/12/2007, par Mystic Punk Pinguin
Après un extraordinaire Fires In Distant Buildings qui enrichissait sa musique mélancolique de furie noise, Gravenhurst revient à ses premier amours folk pour un disque envoûtant. Il faut quand même avouer que depuis ces débuts, Nick Talbot fait partie de ces gens qui reviennent très souvent sur ma platine. Ici ce sont de longues plages instrumentales, forcement mélancoliques, des mélodies qui nous font planter seul face à l'horizon. A ce titre, le morceau "Grand Union Canal" nous plonge dans une... Lire la suite
Gravenhurst : Fires In Distant Buildings
Chronique écrite le 19/01/2006, par Pierre Andrieu
Le surprenant groupe Gravenhurst nous avait déjà fait très forte impression avec son ébouriffant Black holes in the sand ; il continue sur sa lancée avec le très bon Fires in distant buildings. Ce nouvel opus qui comporte huit longs titres à rebondissements réussit l'exploit peu commun de trouver un lien ténu entre la folk music de Nick Drake, l'electro rock de Death In Vegas, la pop des Kinks, le rock stoner de Queens of The Stone Age, le rock planant de Pink Floyd et le métal progressif d'Isis... Gravenhurst est donc aussi bien capable d'émouvoir avec une douce voix, des mélodies pop et une guitare folk que de faire taper du pied ou sauter en l'air avec des rythmiques électroniques énergiques et des... Lire la suite
Gravenhurst : Black Holes In The Sand
Chronique écrite le 02/01/2005, par Pierre Andrieu
Un artiste folk/rock sur le label électro Warp, comme c'est étrange ! Oui mais Nick Talbot n'est pas exactement un songwriter folk comme les autres... L'auditeur s'en rend compte très rapidement en écoutant cet EP de Gravenhurst, aussi étrange que fascinant. Armé d'une guitare sèche (ou électrique) et d'une voix lunaire à la Nick Drake, Nick Talbot intègre des samples lancinants et des parties d'orgue Hammond lysergiques à ses morceaux. De cet audacieux enchevêtrement musical - où la course effrénée du temps semble s'arrêter - jaillissent des atmosphères aussi... Lire la suite
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