Guillaume Christophel en concert
Guillaume Christophel : les dernières chroniques concerts 2 avis
Ping Machine
Le Cri Du Port, lieu indispensable du jazz à Marseille programme ce soir un OMQD (Objet Musical Qui Décoiffe) : Le stupéfiant Ping Machine. Sous la direction du guitariste compositeur Fred Maurin, quatorze musiciens -treize ce soir : pas de place pour le pianiste- débarquent sur notre planète. Leurs intentions sont pacifiques, artistiques, musicales. Leur prestation parfois atonale, parfois détonnante, est souvent détonante. Fred Maurin : guitare, composition et direction / Rafaël Koerner : batterie et percussions / Raphaël Schwab : contrebasse / Andrew Crocker : trompette / Fabien Norbert : trompette, trompette piccolo et bugle / Quentin Ghomari : trompette et bugle / Bastien Ballaz : trombone / Didier Havet : trombone basse et tuba / Florent Dupuit : saxophone ténor, flûte, flûte alto et piccolo / Fabien Debellefontaine : saxophone alto, clarinettes et flûtes / Jean-Michel Couchet : saxophones alto et soprano / Julien Soro : saxophone ténor et clarinette / Guillaume Christophel : saxophone baryton et clarinette basse. Si le potentiel sonore, la façade instrumentale et de nombreuses saillies venteuses sont là, identifiables et familiers, on hésite à parler de Big Band tant la musique s'en décale fréquemment, et sur de... Lire la suite
Festival de Big Band de Pertuis Jour 2 : Paul Chéron Sextet Invite Nadia Cambours + Ping Machine (Festival de Big Band)
Critique écrite le 09 août 2009, par Mcyavell
Enclos de la Charité - Pertuis (Festival de Big Band) 4 août 2009
Nuit du 4 août 1789 : Abolition des privilèges. 220 ans plus tard, les privilèges existent encore. J'ai eu celui d'assister à la deuxième soirée du onzième Festival de Big Band de Pertuis. Deux parties bien distinctes : Pour commencer, Paul Chéron Sextet invite Nadia Cambours. Des camions couchés sur l'autoroute les ont fait arriver à la bourre. Le set débute avec une petite demi-heure de retard que nous oublierons vite. Le duo de clarinettes que Paul Chéron nous offre avec Jean-François Bonnel sur le premier titre est de bon augure. Trois créations de Sydney Bechet suivent. Des pièces peu connues revisitées par le sextet : I Had It But It's All Gone Now, What A Dream, Polka Dot Stomp. Paul troque sa clarinette contre un mini saxo, Jean-François la sienne contre un cornet à pistons, toujours pour une même réussite : Sydney Bechet is alive and well in Pertuis. La soirée est déjà réussie. C'est alors qu'arrive Nadia Cambours, robe noire et éventail rouge. Le répertoire change totalement. Middle Jazz time avec un hommage à Billie Holiday (5 titres) qui nous fait découvrir son timbre de voix. Moi qui ai eu le privilège d'entendre Melody Gardot voilà dix jours, je découvre une autre grande voix du jazz, chaude, puissante,... Lire la suite