Le Californien Hanni El Khatib a sorti à l'automne 2011 un premier album de rock garage très bien foutu et intitulé Will The Guns Come Out... En concert en 2013 pour présenter son dernier opus, Head In The Dirt (produit et co écrit par Dan Auerbach des Black Keys). Trois dates en première partie de Johnny Hallyday à Bercy en juin 2013 ! De retour en 2015 ! Afin de promouvoir la sortie de l'album Savage Times, Hanni El Khatib est en concert à La Cigale à Paris le 10 octobre 2017 et en tournée française...
Hanni El Khatib en concert
Hanni El Khatib : l'historique des concerts
Sa.
14
Oct.
2017
Je.
12
Oct.
2017
Me.
11
Oct.
2017
Ma.
10
Oct.
2017
Di.
08
Oct.
2017
Sa.
07
Oct.
2017
Fort de Tourneville / Sonic - Le Havre (76)
Je.
05
Oct.
2017
Di.
16
Juillet
2017
Site Festival - dour
Hanni El Khatib : les dernières chroniques concerts 7 avis
Pointu Festival 2017 : Dinosaur Jr. - Slowdive - Ride - Ryan Adams - Kurt Vile - Hanni El Khatib - Red Fang - The Spitters
Critique écrite le 24 juillet 2017, par Phil2guy
Six-Fours-Les-Plages, Presqu'île du Gaou 8 et 9 juillet 2017
C'est la deuxième édition du Pointu Festival qui a lieu pendant deux jours sur le magnifique site de la presqu'île du Gaou à Six Fours-les Plages. L'affiche est réellement attrayante puisque les organisateurs ont fait venir, entre autres, quelques vieilles gloires du rock indé, comme Dinosaur Jr., Ride et Slowdive. Le festival est en plus gratuit, ce serait donc dommage de ne pas en profiter ! Malgré cela, il n'y a pas eu une grosse affluence (quand même 10 000 personnes en tout sur les deux jours selon les organisateurs)... Spitters En cette fin d'après midi encore brûlante, les Varois de Spitters ouvrent les hostilités en jouant un garage rock très énergique, entre Ty Segall et les Pixies, efficace, certes, mais sans réelle surprise (même si je les ai écoutés et vus d'une oreille et d'un oeil distraits). Kurt Vile L'Américain Kurt Vile débarque ensuite alors que la chaleur est encore forte. On se dit que son indie rock laid-back, entre Pavement et Neil Young, est parfait en cette heure apéritive. Mais, si ses chansons fonctionnent très bien sur album, ce côté laid-back devient ici plutôt trainant et monotone. Le jeu des musiciens, s'il est en place, manque un peu de nerf et de consistance. On se dit aussi que... Lire la suite
Hanni El Khatib + Wall Of Death
Critique écrite le 28 novembre 2013, par Stéphane Pinguet
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 17 Novembre 2013
Deuxième passage à la Coopérative de Mai, à Clermont-Fd, du phénomène Hanni El Khatib, venu défendre "Head In The Dirt", son deuxième opus produit par la moitié des célèbres Black Keys : Dan Auerbach. Lors de son premier passage à la Coopérative de Mai, le Californien nous avait mis une bonne claque, transformant ses morceaux pop en purs tubes rock ‘n'roll bien sauvages... Pour cette tournée, on oublie la formule duo et un véritable groupe vient s'ajouter au line up (composé d'un clavier, d'une guitare supplémentaire, d'une basse et bien sûr d'une batterie). Compte rendu d'une performance à moitié convaincante... Wall Of Death Le concert débute vers les 20h30 avec le trio parisien Wall Of Death, auteur d'un efficace premier album sorti il y a peu chez Born Bad Records. Bien que les deux groupes de ce soir ne partagent pas grand chose musicalement parlant, le public semble conquis et assiste sagement à la belle performance de rock psychédélique des Parisiens, qui n'est pas sans rappeler la musique des texans de Black Angels. Le groupe a d'ailleurs partagé une tournée au côté des anges noirs et d'Hanni au printemps dernier. Le set du trio s'étale sur 6 morceaux particulièrement convaincants... Hanni El... Lire la suite
Wall of Death + Hanni El Khatib
Rendez-vous quasiment inratable à l'Espace Julien : un concert de rock'n'roll, un vrai, y'en a pas si souvent dans cette salle ! Le sujet d'étude du jour est le ténébreux (et pas si beau, nos copines vont le constater avec dépit et nous, avec soulagement) Hanni El Khatib, rockeur tatoué à moue boudeuse, estampillé from L.A., California. Dont, avouons-le, on a quand même fort peu charitablement moqué ici le dernier album et même, à vrai dire, un peu le premier aussi (juste en dessous). En deux mots, il joue du rock garage très basique, qui reste potentiellement jouissif si bien fait. Les Wall of Death qui ouvrent à l'heure pile ne sont pas mauvais dans leur genre heavy rock à digressions planantes, entre guitare 12 cordes, orgue lysergique et voix blanche ou un peu plus colorée selon les titres. On pense à Pink Floyd dans les meilleurs moments - et seulement en faisant abstraction du son qui n'est pas formidablement réglé. Problème, ils ne vont pas cartonner ce soir pour au moins deux raisons : leur style est notoirement décalé par rapport à celui de la tête d'affiche du jour (qui prévilégie l'efficacité et les gimmicks, lui), donc le public déjà dans la salle n'est pas à fond. Et par ailleurs, ils jouent sur une durée... Lire la suite
La Route du Rock 2012 : The XX, The Walkmen, Mazzy Star, Hanni El Khatib, Lower Dens, Chromatics, The Soft Moon, Spiritualized, Dominique A, Alt-J, Ela Orleans, Willis Earl Beal, Stephen Malkmus & The Jicks, Colin Stetson, Mark Lanegan...
Critique écrite le 16 août 2012, par Clement Chevrier
Fort de Saint-Père, Saint-Malo 10, 11 et 12 août 20
Suite à une longue ascèse festivalière due à nombre de raisons croisant l'écurement Live Nation, l'excitation des plus modestes qu'a pu susciter en moi la suprématie actuelle du régime de la hype, ainsi qu'une patience de plus en plus mesurée à l'égard du bovinisme absolu du festivalier lambda, j'ai regoûté, en bonne compagnie et le goût de l'interdit en bouche, aux joies du camping crade et de sa glacière tiède, de la nourriture invariablement avariée et de la bière juste mauvaise. La Route du Rock se distingue, ni néo-festival de hipster, ni barnum improbable, et sa programmation a pour elle de ne jamais la tenir bien loin de l'accident de trésorerie, signe qualitatif certain. Reste qu'elle n'est évidemment pas à l'abri de ce qui la fait vivre, son public, et quelques sales paires de grosses lunettes, shorts tailles hautes et autres uniformes de la semaine se sont unis aux pantacourts, t-shirts détournant des logos et drapeaux bretons pour nous rassurer : il faudrait composer avec le contingent de congénères majoritaires spectacularisés au possible. Sept heures de route, un montage sans trainer du campement sonorisé par les sympathiques Yeti Lane qui sans bouleverser, s'étaient révélés assez agréables en première... Lire la suite
Hanni El Khatib : les chroniques d'albums
Hanni El Khatib : Head In The Dirt
Chronique écrite le 20/06/2013, par Philippe
[Intérieur jour, dans un studio analogique à Nashville Tennessee, mars 2013. Dan Auerbach, très remonté, tourne en rond dans la pièce et passe un savon à Hanni El Khatib, assis dans un canapé et qui regarde, penaud, ses belles bottes brillantes.] - Ouais, je les connais bien les glandus dans ton genre ! Tu t'es dit, c'est bon, c'est Dan Auerbach qui me produit, celui que tout le monde s'arrache, en plus j'ai trois musiciens maintenant, et avec un peu de chance je pourrai même pécho la belle Valerie June... Et depuis c'est bien simple, t'as plus rien branlé ! - Quoi ? Mais Dan, j'ai composé 7 chansons sur les 11... - Ouais je sais, enfin tu t'es pas foulé l'anus hein ! Bon d'accord, ton Family c'est ultra-efficace, tu m'étonnes, avec le plus vieux riff de trois accords du monde, que tu réutilises d'ailleurs sur Nobody Move et sur Pay No Mind, non mais tu te fous du monde ou quoi ? Et encore je te compte pas Sinking in the Sand parce qu'elle est bien pétaradante, mais je les entends bien au refrain aussi, les trois accords ! T'as vraiment pas l'ombre d'une idée originale mon pauvre... Tes titres comme Skinny Little Girl, c'est vraiment ultra-convenu, le genre d'enchaînement que plus personne n'ose utiliser, tu pourrais faire un effort,... Lire la suite
Hanni El Khatib : Will The Guns Come Out ?
Chronique écrite le 27/04/2012, par Philippe
Ce qu'il y a de bien avec les séries Z, c'est que les gens qui aiment ça ne sont pas difficiles. Prenez une bagnole ou une moto lancée à fond, ajoutez du gunfight, des explosions et Nicolas Cage, et vous remplirez les salles de crétins boutonneux sans aucune difficulté. Filmez une rue déserte remplie de carcasses de bagnoles, mettez-y trois figurants titubant et ensanglantés, et des hordes de nerds téléchargeront d'une seule souris la dernière série en vogue sur les zombies... Dans les deux cas, aucune idée originale n'est nécessaire : tâcherons de tous pays, faites-vous plaisir ! Eh bien - on ne vous apprend sans doute rien, hein - ça marche aussi pour le rock binaire. Prenez un type ordinaire (il n'aurait même pas besoin d'être un beau gosse au nom exotique, comme ledit californien Hanni El Khatib), faites le brailler dans un micro hors d'âge, plaquer 3 riffs ultra-référencés avec un son dégueu, ajoutez une batterie... Lire la suite
Hanni El Khatib : Vidéo
Hanni El Khatib : écoute
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