Accueil Happily Ever After en concert
Dimanche 24 novembre 2024 : 6409 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.


Groupe norvégien constitué du chanteur/guitariste et compositeur, Tommy Aashildrød et de la chanteuse Janne Skalleberg, Marius Astrup Thoresen au piano et Jon Mikkel Broch Aalvik à la contrebasse.

Happily Ever After se présente :Un cri presque muet s'évade des voix douces, graves, vulnérables, chaleureusement statufiées des Norvégiens de Happily Ever After. Les cordes sont solennelles, en clair-obscur, délivrant les noeuds à peine défaits des émotions récalcitrantes d'autrefois. Le piano disperse ses notes comme le ciel porte ses nuages, grave, scintillant. La musique s'évapore éternelle, stupéfiant tous les instants. Elle migre et s'immisce là où la mélancolie abrasive, tendue, vacille par fausse innocence et retient l'adulte à rejouer, encore terrifié, les drames de ses peurs d'enfants. Un rêve brumeux aux émotions limpides, suspendues, dont Happily Ever After conte la fragilité et la cruauté, celles d'un univers aux aboies où finalement, on se sent bien.
Dix années passées à graviter dans la scène underground norvégienne à travers des formations différentes et des rencontres, on permit d'aboutir à la composition actuelle et surprenante de Happily Ever After. Constitué initialement du chanteur/guitariste et principal compositeur, Tommy Aashildrød et de la chanteuse Janne Skalleberg, les pianiste classique Marius Astrup Thoresen et contrebassiste Dix années passées à graviter dans la scène underground norvégienne à travers des formations différentes et des rencontres, on permit d'aboutir à la composition actuelle et surprenante de Happily Ever After. Constitué initialement du chanteur/guitariste et principal compositeur, Tommy Aashildrød et de la chanteuse Janne Skalleberg, les pianiste classique Marius Astrup Thoresen et contrebassiste Jon Mikkel Broch Aalvik les rejoindront par la suite pour créer le son unique qui les qualifie. les rejoindront par la suite pour créer le son unique qui les qualifie.

Sur scène le combo étreint ses auditeurs, brasse atmosphères, musiques et mots. Il plonge son public au coeur d'un voyage initiatique dont lui seul connait l'issue. Happily Ever After ou un groupe aux prestations austères qui forcent écoute et respect tant il émane de leur présence une candeur absolue jaillissant aux oreilles émerveillées du simple profane au plus averti. Une formule enchantée et enchanteresse de chaque instant.

Après deux albums autoproduits sur leur label I Feel Fine Records 'One Hour Until Dawn' (2001) - enregistré par une formation précédente du groupe - et A Dream Of Dark Dreams' (2005). Happily Ever After sort son troisime album sur le label Ocean Music.
Influences:
The Cure, Dead Can Dance, Swans, American Music Club, Talk Talk, Red House Painters, Cocteau Twins.

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Happily Ever After en concert

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Happily Ever After : les dernières chroniques concerts 1 avis

Happily Ever After

Critique écrite le 03 juin 2009, par Lartsenic

L'Européen, Paris. 25 mai 2009

Happily Ever After en concert

Les Happily Ever After cultivent leur différence en composant des morceaux hors du temps. Difficile de définir leur style, leur musique au tempo ralenti, aux boucles omniprésentes et lancinantes, nous transporte dans un ailleurs symbolique: abstrait, sombre comme la nuit. La figure de la spirale, emblématique, est un motif récurrent. Sonore, visuelle, est tantôt concentrique, tantôt excentrique. Seul fil d'Ariane tandis le thème de la perte est exploré, et que la douleur traverse l'expérience. Comme sensation palpable, réalité tangible. Intérieure, extérieure. On pourrait rester étrangers à cette vision très personnelle du monde. Ce n'est pas le cas. La voix du piano, amenée par Marius Thoresen, vient à nous: ses allures classiques, ses notes claires se posent doucement sur la langueur du violoncelle de Jon Mikkel Broch Alvik. Tandis que les accords mélancoliques de la guitare jouent de la répétition du motif. Romantique. Le compositeur et interprète Tommy Aashildrod ouvrira rarement les yeux, comme enfermé dans une enveloppe, ailleurs en esprit. Ses textes emploient la première personne du singulier. Ici est narrée une perception intérieure, au delà de ce qui passe par les yeux, donc. L'âme se raconte avec une étonnante... Lire la suite